AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 4208 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
A peine 10% d'appréciations négatives sur ce roman, et pourtant je les rejoins volontiers, tant des premières aux dernières pages, j'ai trouvé ce texte soporifique, non structuré, lassant par la multitude d'anecdotes et d'assertions énoncées comme vérités intagibles -- même si j'en ai repris un bon nombre sous formes de citations --, bref une lecture plus qu'inutile, pleine de clichés, du déjà vu sans intérêt.

Le personnage central, Baranov, inspiré peut-être de Vladislas Sourkov, relate à un jeune universitaire français ce que fut sa vie en tant qu'éminence grise de Vladimir Poutine. Cette relation, débutant sous la forme d'une conversation, se transforme en un monogue de Baranov qui énonce un mélange de ses souvenirs, de nombreux parmi eux ayant trait à des faits réels, arrangés à la sauce italienne de l'auteur, naviguant entre les époques et les villes de la Russie éternelle.

Alors, il y a quelques traits d'humour comme dans la séance de photographie de Khrouchtchev parmi les cochons et dans quelques blagues russes à deux balles, quelques faits marquants historiques certainement bien plus intéressants à suivre sous la plume d'un historien, mais vraiment rien qui puisse concrétiser passion ou détestation de Poutine.

On ajoute une pseudo-intrigue sentimentale, dénuée de tout ce qui peut ressembler à une passion réciproque et on la ramène dans un final guignolesque après des considérations plus que fantaisistes sur la création de Dieu par l'homme -- certains grands philosophes ont été beaucoup plus convaincants sur cette idée --, un final comportant la vision d'une enfant qui ne parvient pas à gommer toute l'incurie de ce roman.

Je préfère sans hésiter lire Vladimir Fédorovski, malgré les répétitions qui émaillent ses livres, et, bien sûr l'immense Sojenitsyne qui a réussi à conter l'histoire de la Russie en l'insérant dans ses oeuvres avec le grand talent d'un véritable écrivain.
Commenter  J’apprécie          8010
Un livre ayant bénéficié d'un marketing efficace surfant sur le Poutine bashing en cours mais quelle déception et quel ennui. On croirait lire un mauvais SAS édulcoré des scènes d'action et de sexe. Pour une plongée dans les arcanes du pouvoir et des services secrets russes, mieux vaut lire L'or de Moscou, KGB contre KGB ou encore le jour de la tcheka de Gérard de Villiers...
Commenter  J’apprécie          231
Ce livre ne fait que confirmer mes idées sur les prix en toc que l'entre-soi s'attribue pour gonfler des ventes qui autrement resteraient là où elles devraient rester, au ras des pâquerettes. C'est-à-dire au niveau général de ce livre qui ne vous apprendra rien, sauf si vous sortez d'un coma de vingt ans et que Poutine sonne alors pour vous comme un nom nouveau.
Commenter  J’apprécie          203
Je ne comprends pas comment ce livre a pu recevoir le grand prix du roman De l'Académie Française...
Pour un peu que l'on s'intéresse aux pays de l'Est, on n'y apprend rien. le fil de l'histoire n'est pas fluide, c'est comme si plusieurs parties avaient été écrites par des personnes différentes puis assemblées. Un simili d'histoire d'amour qui n'apporte rien. Décevant par rapport aux retombées médiatiques...
Commenter  J’apprécie          150
Celui qui s'intéresse d'assez près à la Russie, sait à présent que Poutine a été l'un des acteurs de la conquête du pouvoir par le FSB. Un service rompu à tous les coups tordus et à toutes les manipulations. Poutine était un maître espion qui était en poste à Dresde, là où se réunissaient les membres de la fraction armée rouge. Des terroristes qui ont commis nombre d'assassinats en RFA. Ils étaient manipulés par le KGB, comme Carlos, qui avait ses bases arrières dans les pays de l'est. Alors à partir de cette considération là et de bien d'autres d'ailleurs, ce récit ne m'apparait pas crédible. Il est même parfois risible.
Commenter  J’apprécie          140
Ce mage du Kremlin n'a vraiment rien de magique !
Il faut attendre la page 90 pour voir apparaitre le personnage important du récit, Vladimir Poutine. Et finalement, qu'apprend t'on sur Vladimir, rien de nouveau ni d'intéressant: il aime les labradors, la piscine et le pouvoir.
L'auteur nous gratifie de mauvais mots d'esprits:
" Que veux tu Boris, la vie est une maladie mortelle."
Ou bien,
"C'est qu'à force de rester trop jeune, on finit par mal vieillir."
Vous comprendrez donc que j'ai été très déçu par ce livre encensé par la critique et récompensé par le prix de l'académie française.
La dernière page du livre mentionne les remerciements de l'auteur... "aux gobelets de vodka"...Soit il n'en a pas bu assez (pour être si peu original), soit il en a bu trop (pour être si peu inspiré).
Commenter  J’apprécie          134
Abandon et déception ! mais comment est-ce possible de donner un "grand prix" du roman de l'académie française à un roman si mal écrit ? D'Ormesson se retournerait dans sa tombe si je pouvais lui en télégraphier deux mots et heureusement que je ne suis pas la seule à penser cela.
Commenter  J’apprécie          91
Aucun, mais absolument aucun intérêt. J'ai perdu mon temps et ne comprends définitivement pas les jurés du prix Goncourt qui ont failli récompenser cette purge. hormis permettre de se poser la question de savoir où s'arrête l'histoire et où commence le roman... Résultat : le lecteur ne sait plus distinguer les deux... comme si le but de cet ouvrage de propagande était atteint...
Commenter  J’apprécie          50


Lecteurs (8157) Voir plus



Quiz Voir plus

Le mage du Kremlin

Que fait lire Vadim Baranov au narrateur lorsqu’il l’accueille chez lui ?

Une lettre de l’écrivain Dimitri Merejkovski à Staline
Une lettre de l’écrivain Evgueni Zamiatine à Staline

20 questions
34 lecteurs ont répondu
Thème : Le mage du Kremlin de Giuliano da EmpoliCréer un quiz sur ce livre

{* *}