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Critique de Mimeko


Dès ses cinq ans, Rima à préféré s'exprimer en marchant, dans le mouvement plutôt que dans la parole. Mutique elle se réfugie dans les livres grâce à son institutrice Sett Souad et les livres qui ont bercé son enfance le Petit Prince et Alice au pays des merveilles. Sa mère, de peur de la perdre, la maintient par un lien qui l'attache à la petite fille. Rima pourrait profiter de son adolescence et de son amour pour la littérature mais la jeune fille vit à Damas et la révolution puis la guerre civile vont bouleverser son destin.

Un sujet intéressant, celui d'une jeune adolescente, qui, malgré ses différences, essaye de vivre, puis survivre dans Damas, sous les bombes mais malheureusement, le traitement n'a pas vraiment suivi l'originalité du sujet...La narration qui donne la parole directement à la jeune fille est constamment entrecoupée par ses annonces et ses rappels à ses souvenirs - je vais vous raconter, je ne vous ai pas encore présenté untel ou ce moment particulier, etc....des interpellations du lecteur trop nombreuses qui deviennent vite lassantes. Et puis le plus gros bémol, c'est le grand nombre de sujets traités, l'éducation des filles, la rébellion, les tortures, les arrestations ou disparitions non expliquées, une héroïne qui cumule les différences, avec ce besoin de marcher qui, en soi, est très original, mais qui, dans le déroulement des situations dramatiques, ne trouve pas vraiment sa justification et perturbe le récit dramatique de la fuite de l'adolescente dans un Damas sous les bombes.
Je pensais suivre le cheminement d'une jeune fille comme celui du héros de Mort pour la patrie, d'Akira Yoshimura mais je me suis retrouvée à devoir interpréter les fantasmes décousus de l'héroïne avec les références innombrables au Petit Prince, dans un récit confus et touffus.
Une lecture décevante.
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