AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La marcheuse (35)

Tu peux imaginer, cher lecteur, les odeurs étranges qui pouvaient s’exhaler du bus. Pour m’exprimer correctement, je devrais plutôt parler d’autobus ou d’autocar, mais ce sont des mots que je n’aime pas.
Commenter  J’apprécie          200
Les choses n'ont pas d'existence tant que tu ne les as pas toi-même ressenties.
Commenter  J’apprécie          170
Par moments, il m’arrivait aussi de ressentir un vent de liberté : j’allais enfin pouvoir être seule, marcher à ma guise, découvrir où me mèneraient les mouvements de mes pieds, dans cette partie inferieure de mon corps où logeait mon cerveau. Je me promettais déjà des marches infinies ! Peut-être au cours de ce long voyage retrouverais-je l’usage de ma langue, peut-être me serait-il donné de découvrir des spectacles surprenants, peut-être arriverais-je à prendre mon élan pour atteindre des planètes lointaines et étonnantes !
Commenter  J’apprécie          120
Sur le trajet en direction du deuxièmement barrage, j'ai aperçu un tank, c'était la première fois que j'en voyais un en pleine ville. Les gens vivaient leur vie comme si tout était parfaitement normal.
Commenter  J’apprécie          100
Ce serait joli si chaque mort pouvait avoir une couleur à elle. La mort est en fait un chapeau magique dans lequel la couleur disparaît. Je pense qu'il est préférable de transformer les cérémonies de deuil en un happening teinté de la couleur spécifique au défunt. Il devrait être possible ensuite de teindre les stèles du cimetière dans la couleur caractéristique du mort, que celui-ci pourrait avoir choisie de son vivant.
Commenter  J’apprécie          80
« Plus tard, j’essaierai de t’expliquer ce que signifie la faim, mais vu que j’essaie de te présenter mon récit de la manière la plus structurée que possible, je vais laisser de côté cette sensation qui ressemble à un triangle », annonce-t-elle. Et, nous montrant le chemin entre les gravats de la douleur, Rima de poursuivre sur la peur, qui « te creuse des ravines dans le corps », et dont le « siège est situé dans les jambes ».
Commenter  J’apprécie          80
J'avais un rêve, c'est qu'ils me laissent marcher et marcher encore jusqu'à ce que je perde connaissance.
Commenter  J’apprécie          50
La peur, pour en revenir à elle, te creuse des ravines dans le corps. Elle pénètre progressivement tous tes organes et s'installe au fond de tes tripes, devenant une sorte de boule au ventre aux dimensions extensibles. En cela, elle diffère de la faim, qui se dissipe dès que tu as pu t'en libérer par l'action de manger, et qui ne laisse pas dans la mémoire de traces durables. La peur, elle, demeure à l'intérieur de toi comme un arc qui relie les pieds et le muscle du cœur.
Commenter  J’apprécie          40
La bibliothèque était ma planète à moi, elle ressemblait à celle sur laquelle avait vécu le Petit Prince. Parmi mes planètes secrètes, elle était sans nulle doute l'une des plus importantes.
Commenter  J’apprécie          40
Après tout, nous sommes des jouets d’argile, des jouets susceptibles de se briser ou de se disloquer facilement. Il suffit à notre corps de subir une petite estafilade pour se désagréger.
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (171) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3237 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}