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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici un roman historique( 1819 - 1824) qui relate un épisode méconnu de l'histoire de l'esclavagisme aux Etats - Unis.
Wash, grand et fort, esclave qui préférait vivre dans le grenier de l'écurie , près des chevaux plutôt que près des hommes.....Pallas, métis, esclave elle aussi et guérisseuse, Richardson , le propriétaire et bien d'autres personnages racontent ....
Wash a appris à finir les " histoires " que sa mère MENA, avait commencées pour lui, il s'y raccroche avec force, il a "fabriqué" ce savoir qui représente la transmission de son identité et la culture de son peuple ....les rituels chamaniques, les talismans qu'elle lui a légués....
Sa force lui a permis de survivre aux coups qui lui ont coûté un oeil, au marquage au fer rouge sur sa joue, de la lettre des fugitifs ',aux humiliations .....il s'appuie sur les voix de ses ancêtres africains, il ne montre jamais sa douleur ....
Il compte aussi sur le soutien sans faille de Pallas dont les " talents lui apportent une petite autonomie....
Le commerce du coton se faisant moins lucratif , Richardson utilise Wash comme " étalon" reproducteur , chaque vendredi, afin de féconder les esclaves des plantations voisines....qui rapporteront de grosses sommes à leurs propriétaires ....

L'auteur donne vie à un choeur de voix: douleur , peines, souffrances , "histoires" du passé, force incroyable, rage de vivre à des personnages touchants et inoubliables les voix s'enchevêtrent .Elle montre la brutalité mais surtout la complexité de ce système alors que commencent à monter de nombreux appels en faveur de l'abolitionnisme....
Elle invite le lecteur à réfléchir à cette terrible période ainsi qu'aux responsabilités qui en découlent ....
L'écriture est tellement luxuriante , regorge de passages descriptifs, lyriques , imagés que le lecteur est assailli par un sentiment de lourdeur , lenteur et pesanteur , la fiction est ralentie , la construction un tantinet un peu trop audacieuse . ....
Contrairement à "Beloved " de T,.Morrison qui m'avait profondément marquée, cet ouvrage intéressant , certes ,manque de souffle , malgré ce thème sensible, l'eugénisme tragique et révoltant.
Mais ce n'est que mon avis , bien sûr ! Je peux me tromper !

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Sur les terres américaines, dans les exploitations des riches producteurs ou commerçants, vivent des esclaves. Parmi ceux-ci, il y a Wash, jeune homme grand et fort. Aux côtés de sa mère, il grandit et mûrit grâce aux histoires de ses ancêtres. Lorsque son maître décide de développer le commerce des esclaves et de se servir de Wash pour féconder les jeunes filles, la vie de cet étalon devient plus difficile...
Aux sons des différentes voix, les personnages, qu'ils soient esclaves ou maîtres, nous dévoilent leur vie, remplie de peurs et d'espoirs. Un roman intéressant mais dont le rythme n'était pas assez soutenu pour que je rentre définitivement dans l'histoire. Un pan méconnu de l'esclavage, qui ne laisse pas indifférent...
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Margaret Wrinkle nous éclaire grâce à cette fresque romanesque sur un épisode méconnu de l'esclavagisme américain : la reproduction des esclaves, menée par des Blancs en quête d'argent.

Wash est le fils de Mena esclave « salée », arrachée à son Afrique natale. Achetée par un maître plutôt clément avec ses esclaves, la jeune femme a pu inculquer à son fils les traditions de son pays. Mais le jeune Wash est une forte de tête, incapable d'accepter sa condition, brisé plusieurs fois, trouvant refuge auprès des chevaux, puis de Pallas, une jeune esclave, elle aussi brisée par ses maîtres. Pourtant Wash est un bel homme, qui attire les femmes et il en profite, car au travers elles, ce sont ses racines, ses ancêtres et sa culture qu'il retrouve.

Son maître, Richardson, l'a bien compris, aussi décide-t-il de l'utiliser pour la reproduction, afin d'avoir sous la main de jeunes esclaves à vendre sans avoir à les acheter, alors que le taux de vente des esclaves dans le sud est en hausse.

Dans ce roman plusieurs voix s'entrecroisent pour raconter cette histoire : hommes, femmes, blancs, noirs, maîtres, esclaves, les portraits ne sont jamais manichéens et tout est fait avec subtilité, ce qui est vraiment appréciable. Tous les personnages deviennent tour à tour attachants ou effrayants, on se sent lié à leurs destins.

Malgré tout, je n'ai pas réussi à totalement aimer ou entrer dans le récit. En effet, le narrateur change très souvent, parfois annoncé par un nom, on passe alors à la première personne, parfois non, au détour d'un saut de ligne, et alors on passe au point de vue omniscient. Soit. Mais on fait également des allers-retours entre le passé et le présent, ce qui devient vite perturbant et empêche le récit de s'envoler. Certes, on retrouve là le mouvement de la mer cher à Mena et Wash, le lien entre les ancêtres et les vivants, mais cela plombe la dynamique du récit. À plusieurs moments, je me suis perdue dans les digressions, oubliant qui parlait ou me rendant compte que mes yeux avaient continué quelques lignes sans mon esprit. C'est très dommage, car j'aurais aimé dire que j'ai adoré ce récit et finalement je ne peux pas. Alors c'est peut-être aussi de ma faute, je n'ai jamais pu me plonger dedans plus de dix minutes sans être interrompue, mais le récit n'a jamais réussi à me capter suffisamment pour me faire regretter de lever la tête et me donner envie d'y retourner au plus vite.

Au final, c'est un livre au style bien travaillé, aux personnages, surtout, extrêmement humains, avec une histoire intéressante et bien menée, mais il manque une petite étincelle et je le regrette.
Lien : http://girlkissedbyfire.word..
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Beaucoup d'attente autour de ce livre et finalement, un peu déçue.
J'en attendais plus : voilà ce que c'est que de lire des critiques dithyrambiques !
Mais ne boudons pas notre plaisir, le livre est plaisant, évoque des aspects de l'esclavage jamais (en tout cas pour moi) abordés précédemment, et Wash, malgré tous ses travers (mais qui n'en aurait pas dans ce genre de situation) est très attachant.
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J'ai eu la chance de recevoir ce livre suite à Masse Critique ! Grand merci aux Éditions Belfond et à Babelio ! La chance de la débutante passant par là, j'ai eu la chance de recevoir le livre qui me faisait le plus envie ...

Seulement voilà, j'en attendais peut-être trop ... La bande annoce me donnant fort envie de le lire !

Présentation de l'éditeur :
Sensible, poétique, porté par une construction où s'enchevêtrent les voix de trois personnages, un premier roman comparé par une presse enthousiaste à Toni Morrison et William Faulkner, qui transcende les époques pour conter un épisode méconnu de l'histoire de l'esclavagisme aux États-Unis.


Sa force, Wash la puise dans les voix de ses ancêtres africains ; dans les souvenirs de sa mère, Mena ; dans les rituels chamaniques auxquels elle l'a initié dans son enfance ; dans les talismans qu'elle lui a légués ; et aujourd'hui, dans ces instants volés le long de la rivière, auprès de Pallas, esclave elle aussi, métisse et guérisseuse.
Sa force, c'est ce qui lui a permis de survivre. Aux humiliations de ses anciens maîtres, jaloux de sa capacité à endurer le pire sans jamais montrer sa douleur ; aux coups qui lui ont ôté un oeil ; au marquage au fer rouge, sur sa joue, de la lettre des fugitifs.
Cette force, c'est ce qui l'aide à supporter que Richardson, son maître, pour sauver la plantation d'une ruine annoncée, l'utilise désormais comme étalon reproducteur. Qu'il le loue chaque vendredi aux propriétaires voisins pour féconder leurs esclaves.
Et quand sa force vacille, Wash se raccroche à Pallas et l'écoute parler du lien qui unit maître et esclaves dans une toile d'araignée aussi fragile qu'inévitable.

Le livre est fort bien écrit, qui plus est pour un premier roman !
Raconté par différents protagonistes de l'histoire, on se retrouve face à l'esclavagisme, au racisme, au début de l'abolitionisme, à l'utilisation d'êtres humains à des fins que peu de nous soupçonnent, ... L'histoire nous est racontée des deux côtés de la barrière ...
Pour ma part, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. Trop de digressions, de lenteurs, d'envolées litteraires qui alourdissent le récit et finalement on perd le rythme, le sens de l'histoire. Je m'attendais à qqchose de vibrant, de plus terre à terre ... Et suis restée sur ma faim. Je rejoints je ne sais plus quelle critique lue ici je pense, qui disait que finalement, on se rendait compte qu'on avait lu plusieurs lignes et que pourtant notre esprit était ailleurs ...
Tout ceci est evidemment subjectif ! C'est une "vraie" histoire, mais dans laquelle, pour moi, il manquait ce qqchose qui fait qu'on ne peut pas lâcher un livre ...
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Un roman qui me laisse un goût amer...

Merci aux Editions Belfond et à Babelio pour avoir eu la chance de lire ce roman.
On peut dire que celui-ci me faisait envie depuis sa sortie.

Ce roman m'a fait faire un bond dans le temps et j'ai pu m'immerger dans cet épisode de l'histoire, dur et cruel qu'est l'esclavagisme.

Celui-ci est découpé en témoignages, avec chacun leur style, comme si esclave ou maître nous contait son histoire avec ses propres mots.

On y découvre le passé de chacun et surtout les tristes conditions de vie des esclaves noirs, la violence, les punitions, les viols, les mises à mort... etc.

Le sujet m'a énormément intéressée mais mon engouement a été fortement altéré en raison de longueurs.

Ainsi, l'auteur donne un style d'écriture à chaque personnage mais celui de Wash m'a très souvent ennuyée car pour une idée, l'auteur est capable de faire un, voire plusieurs paragraphes et d'ajouter des fioritures qui alourdissent le rythme de lecture.

Ceci-dit, l'ensemble est bon et fait beaucoup réfléchir.
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Long, trop long. Ce roman tire en longueurs, tourne en rond, ennuie avec ses élans mystiques. Il raconte très bien l'horreur de l'esclavagisme mais il noie le sujet dans une histoire qui finit par lasser car elle est répétitive et parfois incompréhensible. L'auteure me perd, en effet, quand elle raconte les croyances de Wash et de Pallas. C'est un ennui à lire, un blablabla difficile à déchiffrer qui plombe le roman devenu ronflant. Dommage car le sujet est explosif.
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