S'il y a une chose que je regrette dans "
Le jour des fourmis", c'est que l'insecte y perd ce qui les rendaient intéressants dans le premier.
Les fourmis sont humanisées. de cette façon le lecteur s'attache certainement plus aux fourmis que dans le premier mais il perd à mon sens un point de comparaison important, une façon de réfléchir qui diffère de ce dont il a l'habitude. L'enquête policière du premier tome avait l'avantage de surprendre, ici, l'enquête policière est faite du coté des humains (chose somme toute plus classique),
les fourmis de leur coté, partent en croisade.
Si les « Fourmis » sont considérés comme des livres de Science Fiction je pense que le premier l'est beaucoup moins que le second, ce dernier étant moins basé sur la réflexion et plus sur le suspens. Très divertissant, j'aurais aimé retrouvé autant de psychologie que dans le premier, mais après tout, le but de Weber n'était certainement pas de faire deux fois le même ouvrage.
J'apprécie en restant quelque peu sur ma faim, voyons ce que me réserve le dernier opus pour pouvoir mieux juger.