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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mathilde Gillespsie est retrouvée morte dans sa baignoire, veines tranchées. La mise en scène est plutôt macabre car elle portait une muselière en fer sur son visage et autour se trouvaient des orties et des fleurs. Cette femme était méchante et méprisante, beaucoup de personnes l'aimaient peu, à commencer par sa propre fille. Pourtant, la police conclut à un suicide mais l'inspecteur Cooper en doute et va mener son enquête.
Une petite enquête sans prétention mais efficace ! L'auteur nous embarque sur des fausses pistes et ce jusque dans les dernières pages.
De plus au fil des pages, les secrets de famille se dévoilent les uns après les autres et certains sont vraiment, vraiment inavouables. Une famille du genre que l'on ne souhaiterait nullement avoir.
L'intrigue est bien ficelée, peut-être un peu trop de bla-bla à mon coup au détriment de l'action. Les personnages, quant à eux, sont sympathiques ou… pas, attachants ou... pas mais restent agréables à découvrir. J'ai d'ailleurs eu un petit coup de coeur pour Jack, drôle et cynique à souhait.
En bref, même si pour moi ce n'est pas le meilleur roman policier que j'ai lu, je retenterai tout de même cet auteur avec plaisir !
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Tous les travers des personnages sont décortiqués petit à petit tout au long de ce policier orchestré autour du personnage principal Mathilda Gillespie.
Richissime femme affabulatrice, avare et qui terrorisait tout son entourage à quelques exceptions près.
L'histoire est bien menée jusqu'au dénouement qu'on ne nous dévoile que progressivement au fil des pages.
Pas vraiment de suspense insoutenable mais se laisse apprécier tout de même.

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Une petite vieille mégère est retrouvée morte dans son bain, les poignets tranchés et une muselière sur la tête. Tous les villageois la détestaient sans compter sa fille et sa petite-fille qu'elle dépouille de leur héritage en léguant toute sa fortune à son médecin...ce n'est pas les suspects qui manquent !

Bon polar et bonne intrigue, mais Minette Walters est parfois casse-pieds lorsqu'elle introduit dans son roman des passages très moralisateurs comme ici sur le droit à l'avortement et la drogue. Je n'ai rien contre, mais cela devenait assez lourd sur la fin. Sinon, j'avais été bluffée par le livre qu'une amie m'avait chaudement recommandé. Elle avait raison !

Encore un livre que j'ai lu il y longtemps...
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Mathilda Gillespie est une vieille dame indigne : elle ne fait aucun effort pour être aimable, se montre volontiers condescendante, manie redoutablement l'humiliation et, par-dessus tout, ne cache pas son goût développé pour l'argent. Rien ne peut lui valoir la sympathie de sa famille, de son entourage ou des villageois à l'exception de celle de son médecin, Sarah Blakeney. Détestée par tous, Mathilda s'est prise d'amitié pour la jeune femme qui la soigne depuis un an. Plus étonnamment, elle s'est aussi entichée de son mari, le peintre Jack Blakeney. Quand on retrouve Mathilda noyée dans sa baignoire, une muselière ancienne attachée sur le visage, l'intérêt de sa famille se porte davantage sur son testament que sur les circonstances de sa mort. Mais, Mathilda a joué un dernier tour fâcheux, elle a légué toute sa fortune à Sarah Blakeney.
Pour l'inspecteur Cooper, la mort de la vieille dame n'est pas un suicide, mais un crime. Pour en révéler les motifs, il va devoir comprendre les vies chaotiques des membres des familles Cavendish et Lascelles marquées par l'hérédité, l'inceste, l'alcool et la drogue. Sarah Blakeney, elle aussi, veut comprendre le cadeau empoisonné que lui a laissé sa patiente.
Pour ce troisième roman, Minette Walters retrouve ce qui fait sa marque de fabrique. le récit, toujours fragmenté, se découpe entre des extraits du journal de Mathilda Gillespie et l'enquête, menée en parallèle, par Sarah et l'inspecteur Cooper. Nous retrouvons aussi les personnages de femmes en colère chers à Minette Walters : Mathilda, tour à tour victime et bourreau, enfermée dans l'orgueil et la haine, fait contrepoint à Sarah, déçue par un époux volage et égoïste.
Pourtant cet ouvrage, tissé avec habileté, semble parfois un peu invraisemblable dans l'accumulation de certains traits. L'oncle de Mathilda, Gerald Cavendish, est un demeuré. le père de Mathilda est un alcoolique. Son ex-mari est un homosexuel pédophile et alcoolique. La fille de Mathilda, Joanna, est droguée et prostituée. Sa petit-fille est une voleuse. Minette Walters nous dépeint une famille où les tares, les vices et les perversités ne semblent épargner personne. Par ailleurs, Jack Blakeney, le mari de Sarah, nous est dépeint comme un être veule, paresseux, vaniteux, suffisant, profiteur, cavaleur avant de nous être au final révélé comme un brave type. Un peu plus de nuances aurait donné plus de force à ce polar vénéneux qui, comme tout les poisons, a force de doubler les doses devient moins toxique.
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Si vous aimez les policiers où, jusqu'à la dernière page, vous n'arrivez pas à savoir qui est l'assassin, alors lisez ce roman de Minette Walters. Les suspects sont innombrables et les secrets de famille horribles. Quand on lit ce genre de livre, on en vient à douter de l'humanité.
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