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EAN : 9791092854510
322 pages
Jean-Philippe Vest (26/09/2020)
3.54/5   13 notes
Résumé :
Que feriez-vous si le visage de votre âme sœur apparaissait dans un tableau ? Quel est donc le secret de ce peintre inconnu du XVème siècle, Jioseppe Campi ? A Strasbourg, des étudiants découvrent un drôle de musée où les toiles exposées dévoilent les âmes sœurs de chaque personne. Ils vont vivre une histoire étrange et merveilleuse en voulant percer les secrets de ces œuvres. Passé, présent, peinture, société secrète, magie... ce livre va vous emporter dans un autr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Avec le Musée des Amours Lointaines, le mystère, le suspense et l'ésotérisme sont au rendez-vous. Je n'ai pu m'empêcher de penser à Belphégor, le fantôme du Louvre avec la guilde.
Imaginez un musée où l'on vous vend un ticket si vous êtes avec votre âme soeur et deux si vous êtes seul car votre moitié est soit dans le musée, soit elle est dans une peinture de Jioseppe Campi mais en fait l'auteur nous offre une histoire aux multiples facettes qui nous mènera très loin…
C'est presque trop beau pour être vrai, pourtant les personnages de ce récit verront leur vie complètement chamboulée et l'enquête qu'ils vont mener pour découvrir le secret de la sculpture de Dibutides contiendra de nombreuses découvertes .
J'ai aimé l'ambiance de ce petit musée, la partie histoire de l'art et tout ce qui s'y rattache avec ce maître qui apparaît et disparaît en une fraction de secondes.
J'ai bien aimé l'humour particulier de Jean-Philippe Vest, son écriture fluide, tous ces petits à côté et surtout sa vision des âmes soeurs, son explication. Je ne m'attendais pas du tout à cette fin. L'auteur fait preuve d'une belle imagination avec cette histoire bien ficelée et je n'hésiterais pas à lire ces autres romans.
Je tiens à remercier Babelio et Jean-Philippe Vest pour cette belle lecture.
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Il m'arriva un jour, avant d'avoir connaissance de ce livre, de réfléchir à la place de l'idée de départ en littérature. Or, ce roman dispose d'une idée de départ particulièrement bonne : le récit fantastique d'un musée strasbourgeois qui révèle aux visiteurs leur âme soeur. L'objet, en fantastique (ici le portrait), est un thème récurrent. C'est cette idée, ainsi que mon goût pour les musées, qui me donnèrent envie d'ouvrir le Musée des Amours lointaines. D'un point de vue de l'histoire de l'art, même si le peintre de la Renaissance italienne est fictif, ce livre revêt un intérêt esthétique. D'ailleurs, il se fonde sur une légende réellement apparue chez Pline l'Ancien, celle de Dibutades, le sculpteur antique. L'auteur étudia d'ailleurs l'histoire de l'art.

La narration saute vite d'un personnage à l'autre et ils sont nombreux. Aucun n'est le protagoniste (). Au risque d'employer un cliché, le personnage principal, c'est le musée. L'intérêt de cette pluralité de personnage est selon moi que chacun, tout en cherchant à élucider le mystère ou à intervenir d'une autre manière, a son approche : très mystique chez Laure, plutôt rationaliste pour un personnage de scientifique. L'enquête touche à la sociologie comme à l'histoire de l'art. le musée, et, accessoirement, le bar du Samothrace constituent les deux lieux récurrents, points de rencontre d'une galerie de personnages (pour rester dans la thématique du musée), que je diviserais volontiers en trois partie. Les premiers sont les visiteurs du musée, qui subissent le phénomène des âmes soeurs et cherchent à comprendre ce qu'est ce mystérieux endroit. Ensuite, les membres de la Guilde. Cette organisation (une guilde désigne à l'origine une association médiévale de marchands) est comparée à la franc-maçonnerie. Elle a une longue histoire et est dirigée par un être omniscient. Parmi les nombreuses questions qui me sont venues figure celle-ci : tout ce mystère qu'entretient la Guilde au sujet des toiles, quelle est son intérêt ? En un mot : pourquoi ? Enfin, les artistes, qui doivent n'apparaitre que très peu, mais qui sont les objets de ce livre : Campi et Dibutades. A propos de Campi : .

Ce roman, mystérieux comme on l'aura compris, joue avec le caché et le révélé, que ce soit au lecteur ou au personnage. Un regret serait le style un peu simple (j'ai notamment regretté le passé composé, que je n'ai pas trouvé très heureux, mon snobisme eût préféré du passé simple).

Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, mais ma critique approche dangereusement le pavé, je vais donc m'abstenir.

En bref, l'idée de départ est bien exploitée, et ce livre est une démonstration que, plus on avance dans un mystère, plus les questions fusent et plus ce mystère s'agrandit.
Merci à l'opération Masse critique Littérature, à l'éditeur, ainsi qu'à l'auteur pour cette découverte.
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Ce livre a été lu dans le cadre d'un service de presse avec les « Editions les nouveaux auteurs », que je tiens donc a remercier.
*
Alors a la lecture du résumé, ce qui m'a sauté aux yeux immédiatement, c'est que pour une fois, l'histoire ne se passe pas dans une grande ville Américaine, mais dans une ville somme toute commune : Strasbourg. C'est un vrai point positif pour le roman, puisque on y plonge avec beaucoup plus de facilité. Concrètement on sent que c'est plus proche de nous, ce que j'entends pas la c'est que peut importe ou l'on vit en France, il est plus simple pour nous de s'identifier a un strasbourgeois qu'a un new yorkais par exemple. L'auteur était a l'origine de Strasbourg ( bien qu'il vive maintenant a Paris ) a probablement écris ce roman pour renouer un peu avec sa ville d'origine, et c'est pour nous un vrai plaisir a découvrir a travers sa plume. D'autant que les descriptions sont faite avec beaucoup de soin, ( sans toutefois être trop longue ou trop développer ) ce qui nous permet de visualiser correctement les différents endroits où évoluent les personnages.
Je trouve juste dommage que la couverture ne mette pas plus en valeur le livre et qu'elle n'attire pas plus l'oeil. On y retrouve bien le thème du livre ( la n'est pas le problème ) puisque l'on a cette toile et ces pots de peinture, mais il y a quelque chose qui coince avec cette illustration. Je pense que si l'on avait quelque chose du genre un homme qui regarde fixement le portrait d'une femme, on sentirait d'autant plus l'esprit du roman. Cependant il ne faut pas s'arrêter a l'apparence, parce que même si l'illustration est un peu fade, ce n'est pas du tout le cas du roman.
Entrons dans le vif du sujet, en abordant les personnages. J'ai un peu tiqué sur le fait qu'il y en ait autant. Si au début du livre on ne suit que deux ou trois personnages, très rapidement d'autres viennent se greffer et on se retrouve avec une belle bande, ce qui a un peu tendance a nous perdre. ( on arrive plus trop a savoir qui est qui parfois ) Maintenant c'est aussi grâce aux nombres de personnages que l'on peut avoir cette alternance de point de vue, si intéressante sur le musée. On voit ainsi a la fois les oeuvres et l'endroit, a travers différents yeux, ce qui contribue a nous en faire une idée bien précise. Et puis, la plupart du temps chacun a un rôle bien propre a jouer, on comprend donc aisément l'importance de tous ces personnages. Cependant c'est aussi cette variation des points de vue, qui nous donne un peu de mal a nous attacher aux personnages. Quand on saute d'un point de vue a l'autre comme sa, on ne reste jamais assez longtemps en présence du même personnage pour prendre le temps de s'attacher pleinement a lui.
Le corps du livre en lui même, est assez atypique puisque l'on a des chapitres très court ( 5 pages au grand maximum ) mais en grand nombre ( 60 pour 370 pages ) Loin d'être un inconvénient cette particularité permet de ne pas se lasser, et d'apprécier pleinement sa lecture ( souvent quand un chapitre est très long on n'en voit pas la fin ) Maintenant même si il y a beaucoup de chapitres, chacun a un intérêt et apporte quelque chose de nouveau.
Il y a un réel mystère qui plane sur le livre, puisqu'il y a de nombreuses zones d'ombres qui ne sont dévoilés que petit a petit. Mais c'est aussi ce qui nous donne envie d'aller au bout du livre, on veut élucider et comprendre ce qui se passe dans ce petit musée. Ce doute qui reste en place tout au long du roman, permet d'éviter que les événements soient prévisibles et que l'on sache d'avance comment sa va finir. La ou reste dans le doute, et chaque fois que l'on pense découvrir et comprendre quelque chose, on nous prouve que l'on a tord dans les pages qui suivent. C'est un vrai plaisir de tenter de démêler le vrai du faux, en même temps que les personnages cherchent a comprendre ce qui leur arrive.
Le thème du livre est très recherché, mais aussi très différents de ce que l'on peut trouver aujourd'hui. Ici pas de vampires ou de loups garous, simplement une touche de magie diluée dans une organisation secrète. C'est aussi ce qui fait le charme du roman, après toutes ces séries si semblables, apporter un peu de nouveauté est un réel point fort.
La plume de Jean Phillippe Vest est vraiment agréable a suivre, puisque l'on plonge avec beaucoup de facilité dans l'histoire et que l'on trouve une intrigue bien ficelée menée avec simplicité, rigueur et justesse. Il en ressort un roman très fluide, qui se lit avec rapidité.
*
En résumé, sa a été pour moi une très belle découverte.
Lien : http://bitlit.skyrock.com/30..
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Un grand merci à Babelio pour cette masse critique et l'envoi de ce roman à l'idée de départ aussi simple, qu'originale et séduisante, imaginez plutôt : un petit musée strasbourgeois passé jusqu'ici inaperçu, exposant des toiles qui font apparaître au spectateur l'image de son âme soeur. Bien entendu c'est plus compliqué que cela (parfois peut être un peu trop même) et c'est là l'intérêt du roman et le point de départ de l'aventure vécue par ses protagonistes: des étudiants, une scientifique, une restauratrice et d'autres encore, qui forment un petit groupe mouvant et hétéroclite réuni sans que ce ne soit vraiment un hasard autour de ces intrigantes toiles avec les quelles chacun partage une histoire personnelle. le versant histoire de l'art du roman m'a bien plu tout comme ses allures d'enquête et les rebondissements qui ne manquent pas. J'ai eu par contre du mal avec le style d'écriture, la tournure des phrases et des expressions ce qui m'a parfois empêché de rentrer complètement dans l'histoire par moments.
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Émerveillée!
Du fantastique, de l'art, de l'histoire, des intrigues, de la philosophie... Très beau roman !! On se s'ennuie pas avec tout ça, on apprend, on rêve, on réfléchit...
Je conseille vivement.
Le moins: j'ai trouvé quelques phrases non esthétiques à la lecture (ça reste rare et non gênant). Sinon le récit est bien rythmé et très prenant.
A lire absolument.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
La cité État (Corinthe ) est aussi réputée pour ses objets d'art. Les vases corinthiens, qui mêlent des représentations de la faune et de la flore, multipliant les motifs de griffons, de sphinx, d'arbres de vie et de frises, sont longtemps limités aux petites formes ; alabastres, aryballes ou œnochoés. La réputation des potiers corinthiens tient à cette technique qu'ils ont mise au point : « la figure noire »? consistant à peindre en noir, sur le vase, les silhouettes des figures. Après la cuisson, l'habile potier grave les détails en faisant en sorte que la couleur de l'argile refasse surface sur les aplats noirs. Ce style miniaturiste, imposé par la forme des vases, est le berceau de la grande peinture.
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Il ne faut jamais sous-estimer la capacité du sac à main d'une femme. Celui de la jeune scientifique est vraiment très petit. On imagine qu'il ne peut à peine contenir qu'un portefeuille et encore, de petite taille, Anne-Catherine l'ouvre et en sort plusieurs feuilles, toutes les preuves de sa filiation. Les représentants italiens ne trouvent rien à redire.
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Le Maître est le numéro un d'une organisation plus ou moins secrète, dont le nom complet est : la Guilde de Saint Dibutades. Comme la franc-maçonnerie, il s'agit d'une structure dont le grand public a ouïe-dire, mais dont seuls les membres actifs connaissent le fonctionnement réel. La Guilde, nommée ainsi par commodité de langage, a rompu ses liens avec l'Église à la fin du seizième siècle, lorsque ses membres ont canonisé Dibutades, contre l'avis de la papauté.
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_ Minute papillon ! Bon, c'est bizarre. En fait, je ne suis plus très sûr que ce soit notre Jioseppe qui a écrit ces lettres. Les sujets sont plus ou moins ésotériques. Il ne parle ni de sa femme ni de tout ce qui m'intéresserait. Écoute plutôt :
« L'âme s'améliore à chaque vie, elle progresse. Mais, comme les humains, ne serait-elle pas plus efficace si elle pouvait consigner les apprentissages des vies passées pour servir le présent ? J'ai le souci de vérifier si la formule du grand Butades permet à l'âme de se souvenir et d'évoluer plus vite. »
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_ Et là, c'est... Jean-Pierre !
_ Quoi ?
_Regarde, il est avec une femme.
Les deux hommes se collent à la fenêtre du café comme des Garfield aux vitres des voitures. Ils tapent et gesticulent. Leur ami ne peut pas les entendre, il est dans le monde de Laure.
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