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3,74

sur 3394 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est en lisant que le premier roman d'Aurélie Valognes avait été "fabriqué maison" ( c'est à dire : mis en ligne avec une petite couverture faite par son petit "ordi perso " et non pas par une agence de communication ), que j'ai eu envie de connaître cet auteur .
Car elle a du génie Aurélie, cette petite toile cirée qui fleure bon la campagne est en train de devenir sa marque de fabrique de livres en livres , et sent bon la "french touch " et le made in France .
Il parait que ça marche pour elle ,Outre Manche et aux USA... que sa petite famille bretonne plait bien . ll faut dire qu'elle a du caractère la famille le Guennec , voir même un mauvais caractère ...
On a le papy , Jacques , qui est un peu le "bureau des gaffes en gros", tellement il ne surveille pas les "perles" qui sortent de sa bouche . On a Martine , sa femme qui fait tout pour temporiser.
Et puis , on a les trois" adorables belles filles" , toutes plus casse-c ... les unes que les autres .
Réunis , le temps d'un week-end ou de petites vacances , tout ce beau monde va ripailler , discuter voir même se disputer , mais devra pour rester une famille unie : COMPOSER !

Bon, c'est très vivant , ponctué de dialogues , c'est très , très léger
[à part pour les repas . Et il y a beaucoup de repas dans les familles françaises ...].
Si vous avez des belles filles ..ou une belle mère ...ou une famille nombreuse , il y a de forte chance pour que vous vous reconnaissiez .
Je m'attendais à rire ou sourire beaucoup et ... RIEN...

Une lecture agréable , mais pas mémorable , qui a le mérite de rendre tolérant envers les petits défauts des uns et des autres ...
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Je ne vais pas vous raconter d'histoires... j'ai eu l'impression de lire le script d'un de ces téléfilms sympathiques que l'on regarde avec plaisir quand on n'a pas envie de se retourner le cerveau et qu'une petite dose d'optimisme est devenue nécessaire pour échapper à la morosité ambiante.

Petite lecture sans prétention mais sans niaiserie non plus. Pas de quoi en faire une thèse mais moment, somme toute, bien agréable.
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Ce livre propose des scènes de la vie de famille comme celle du petit vin, “ce petit Label rouge de 2005” qui m'a rappelé ce petit vin rouge paternel pas très cher dont tu me diras des nouvelles ! et des séquences déjà vues comme celle du collier… de chien qui me rappelle le film “Un air de famille”.
Nous partagerons les repas à l'ambiance tendue, le jeu de UNO et les difficultés de communication de la famille le Guennec et de ses pièces rapportées ; le titre initial était d'ailleurs : “Nos adorables belles-filles” !

Mais “qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?” se demande Jacques le pré-retraité qui endosse la psychologie à la Christian Clavier pour une tranche de vie familiale que l'on penserait pouvoir écrire !

Ça se lit sans que l'on ait envie de l'abandonner, comme une gentille lecture avec les limites du mot “gentille”.

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A classer dans les livres qui font du bien. A lire entre deux pavés où sur la plage où a emmener dans sac à dos si pause. Chacun pourra se reconnaître dans cette famille et surtout les belles-filles. Ecriture légère, non prise de tête, non sans humour, pour repas lourds et animés. Un roman sur l'acceptation des êtres choisis par ses enfants, sur la différence, sur les ‘brouilles' qui, avec le dialogue, peuvent s'arranger. de plus, ça sent bon la Bretagne.
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Histoire d'une famille, comme il en existe beaucoup, actuelle et contemporaine. Aurélie Valognes a le don de s'emparer de trois fois rien et d'en faire une description ironique, non dénuée d'humour ! Irrésistible ! Une petite douceur à lire en été sur la plage, pour se détendre.
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Mission accomplie Diablotino! Je viens de lire ce roman que tu m'as choisis un peu "au pif" lors de notre dernière visite à la bibliothèque. Je n'en garderai pas un souvenir éternel, car cette famille le Guennec est un peu trop caricaturale à mon goût. Les querelles entre Jacques et ses belle filles autour des repas familiaux,sous le regard castrateur de sa femme Martine ne m'ont pas franchement amusées. Quant au dénouement idyllique, difficile d'y croire. Pourtant,je dois avouer qu'à certains moments quelques petites répliques ou situations ont fait méchamment écho en moi! Mais tant qu'à me faire un peu mal à travers une caricature, je préfère l'humour décapant de Fabcaro !
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En voiture, Simone ! Aurélie Valognes nous embarque dans une folle comédie familiale, aux côtés de la famille le Guennec, plus déjantée que jamais. Au menu : Martine, la maman active, mariée depuis plus de quarante ans avec Jacques, un mari devenu pantouflard et ennuyant. Ensemble, ils ont eu trois garçons : Mathieu, Nicolas et Alexandre, chacun ayant ramené une belle-fille à la maison familiale. Mais les belles-filles s'avèrent délicieusement insupportables pour les beaux-parents… à moins que ce ne soit l'inverse ? le cas est que la tempête fait rage lors des réunions de famille des le Guennec, chacun y allant de ses commentaires et remarques, souvent malavisées.

J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette comédie familiale. C'est un texte léger, sans prise de tête, avec des scènes très courtes, qui se lisent très facilement, en quelques heures à peine. Les scènes d'humour sont omniprésentes, parfois atrocement réalistes, souvent caricaturées, mais horripilantes. Ce n'est certes pas de la grande littérature, le tout manque cruellement de matière et de fond consistant, mais on prend plaisir à découvrir puis suivre ces personnages haut en couleurs dans leur vie quotidienne mouvementée.

La famille le Guennec au grand complet, comme la plupart des familles dans le monde, se retrouve tous ensemble essentiellement lors des vacances scolaires, ou pour des événements particuliers – anniversaire, Noël. Forcément, les crises familiales sont de la partie, tout comme les situations cocasses, drôles, mais souvent réalistes. Certains devraient pouvoir facilement s'identifier à certains personnages, ou reconnaître, parmi les héros de ce livre, les traits – largement grossis – de personnes de leur entourage qui leur sont familières.

En revanche, petit bémol pour le titre du livre, assez incongru, puisque je n'ai pas tellement trouvé de cohérence avec le récit : En voiture, Simone ! me faisait davantage penser à une épopée familiale, un genre de road-trip, de voyage burlesque, un peu décalé. En revanche, le titre initial, Nos belles-filles adorées, colle parfaitement avec le texte. Je me demande quel a été le motif de changement. Sans doute l'ancien titre était-il trop commun, alors que le nouveau est plus dynamique, voire plus vendeur.

Une comédie familiale hilarante, qui donne une histoire légère, sans prise de tête, qui se lit rapidement.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Alors que j'avais adoré Au petit bonheur, la chance, je suis restée plus de marbre devant ce roman d'Aurélie Valognes En voiture, Simone !
L'écriture d'Aurélie Valognes est vraiment très agréable, ses personnages tous aussi plaisants les uns que les autres, même si quelques claques se perdent de temps en temps, mais il m'a manqué le petit quelque chose qui fait que j'aurais davantage adhéré à cette lecture. J'ai trouvé l'histoire trop banale et trop quelconque, ce qui a créé une petite lassitude de ma part.
J'aurais aimé des événements un peu plus palpitants, j'ai presque eu le sentiment de connaître déjà l'histoire tant les scènes étaient prévisibles, mais Ne restons pas fâchés (Aurélie Valognes adore ces petites phrases du quotidien qui titrent chacun de ses chapitres) et comptant ouvrir très rapidement Mémé dans les orties, j'espère être un peu plus séduite par ma lecture et sinon Cerise sur le gâteau, il me restera son dernier roman à lire qui est déjà dans ma PAL.
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Mesdames et Messieurs, j’ai été commis d’office, en qualité d’avocat, dans cette pénible affaire familiale pour défendre JACQUES, honnête père de famille, victime d’un complot familial visant à lui faire endosser tous les péchés de la Terre.
En face de lui, son épouse Martine, libraire de profession, s’acharne à le déstabiliser en usant d’un langage perfide dont mon client, Jacques, malgré une évidente bonne volonté, ne saisit pas tous les sous-entendus proprement féminins, émis sur une longueur d’ondes qu’il ne capte pas.
Hélas, ce pauvre homme ne peut même pas compter sur sa propre mère, Antoinette, nonagénaire qui soutient la cause de sa belle-fille. Mesdames et Messieurs les jurés, peut-on décemment apporter du crédit aux propos de cette dame nonagénaire ? Je vous le demande…
Abordons maintenant, si vous le voulez bien, le plat de résistance de ce menu : les belles-filles !
Qui n’a pas de belles-filles ne saurait comprendre les turpitudes qu’elles peuvent faire subir à leur beau-père.
La première que je citerai à comparaître est Stéphanie. Madame travaille dans les assurances et, du coup, harcèle son beau-père parce que la maison dans laquelle celui-ci l’accueille, gratuitement, ne répondrait pas, selon elle, à des normes de sécurité optimales. Mais une maison bretonne n’est pas une centrale nucléaire que diable ! Sous prétexte que Madame est enceinte, elle mène une vie d’enfer à son entourage même si son beau-père est le principal visé.
La deuxième ne vaut guère mieux que la première ! Laura aussi pourrit la vie de son entourage par ses exigences folles ! Madame, qui est à la fois agressive et rancunière, ne mange que végétarien bio ! Non, mais, rendez-vous compte ! A-t-on jamais vu un réveillon de Noël familial végétarien ? Hein ? Alors que mon client s’est donné corps et âme pour cuire une splendide pièce de viande, Madame Laura fait son petit caca nerveux ! Inadmissible ! C’est pourtant Jacques, mon client, qui est l’accusé, lui qui est allergique aux animaux et à qui Laura impose la présence d’un chien trouvé tout puant au risque de provoquer l’asphyxie de son beau-père… Qui n’a pas d’autre choix que de se taire ! Vilenie supplémentaire, elle a baptisé Jack le chien trouvé !
Et puis, comme si deux névrosées ne suffisaient pas, ne voilà-t-il pas qu’arrive Jeanne : une sommelière ! Vous trouvez que c’est un métier pour femme, vous ? Cette nouvelle-venue dans la famille Le Guennec n’a jamais connu son père et a donc été élevée par sa seule mère, à Marseille ! Et hélas, subissant la mauvaise influence de ses origines, elle supporte l’Olympique de Marseille alors qu’elle se trouve invitée à Rennes, et elle ose le proclamer allant jusqu’à souhaiter la Victoire de Marseille contre le club que soutient Jacques en bon Breton ! Que de provocations !
Et si encore, mon client pouvait compter sur ses fils ! Même pas ! L’aîné, Matthieu, est un homme faible, entièrement sous la coupe de sa femme, Stéphanie. C’est lui qui accomplit toutes les corvées domestiques.
Quant à Alexandre, le benjamin, il se laisse aller en travaillant pour les disciples d’Emaüs. Aucune volonté.
Le dernier, Nicolas, est un cuisinier renommé mais il est doté d’un caractère colérique qui l’empêche de rester longtemps avec la même fiancée. Comment voulez-vous que Jacques ne commette jamais d’impairs en confondant la dernière avec l’une des précédentes ?
Dans ce drame familial, mon client, Jacques, excellent père de famille, mari dévoué, ingénieur au service de son entreprise n’est guère soutenu par ses enfants et est harcelé de toutes parts par la gent féminine… Et c’est lui le bouc émissaire qui aurait soi-disant tous les défauts de l’univers !
S’ils étaient en âge de témoigner, j’appellerais à la barre Paul et Jules, les petits-enfants de Jacques et de Martine. Eux, guidés par la sincérité de leur innocence, vous diraient tout le bien qu’ils pensent de leur papy.
Comme vous pouvez le constater, Mesdames et Messieurs les jurés, mon client ne saurait accepter de porter sur ses frêles épaules tous les péchés de l’univers qu’un complot féministe tente de lui faire endosser. C’est pourquoi, je n’en doute pas, vous le laverez de tout soupçon de machisme et ferez savoir, en bonne justice, que Jacques est un excellent mari incompris, un beau-père exceptionnel, un père dévoué, un fils fidèle et un grand-père exemplaire. Je vous remercie.


Critique :
Bien qu’agréable à lire, cette comédie familiale gentillette n’a pas l’originalité de « Mémé dans les orties » de la même auteure. Les personnages me font tous penser à des gens que je connais, et je suppose qu’il en sera de même pour la plupart des lecteurs. Que les personnes qui aiment les « happy end » se réjouissent, ce livre est écrit pour eux.
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Je ne pensais pas lire un jour un roman d'Aurélie Valognes. L'étiquette "littérature populaire" me faisait craindre l'ennui et le manque d'intérêt, et puis les intrigues annoncées en quatrième de couverture ne m'attiraient absolument pas.
Et puis suite à un coup de blues, une amie m'a conseillé de lire "En voiture, Simone!" pour me changer les idées. J'avoue que cela a fonctionné. La lecture est fluide, simple, limpide même. Les personnages sont suffisamment superficiels pour avoir l'impression de les croiser tous les jours au boulot ou lors des fêtes de famille.
Dans "En voiture, Simone!", l'auteure traite des relations, souvent compliquées, entre beaux-parents et gendre ou bru. Tout le monde s'y retrouvera!
Bref, une lecture à conseiller quand on est démoralisé, fatigué ou contrarié!
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