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Citations sur Aliocha (33)

On eût dit que, sur terre, il y avait les Blancs, les Noirs, les Jaunes, et enfin une race à part: les émigrés. Et nul ne pouvait s'évader de cette condition d'émigré comme nul ne pouvait changer la couleur de sa peau.
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Quant à son dédain pour les problèmes russes, il le jugeait ridicule.
"Tu regretteras plus tard de ne t'être pas davantage intéressé à ton pays d'origine. Je crois qu'on peut être profondément russe et aimer la France. Quand je rentrerai à Paris, j'espère te convaincre.""
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Les vrais génies ne se posaient pas la question. Seuls les futurs ratés hésitaient à la croisée des chemins.
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Je m'en fous! ce qui compte, c'est Louis XIV, Napoléon, Gambetta, Clemenceau!....
Ce passé là est le mien.
J'ai fait mon choix....
Je voudrais être né en France, ne parler que le Français.
Même mon nom me déplaît: Krapivine.....c'est ridicule!
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A quatorze ans et demi, élève de troisième, il se considérait comme un étudiant. D'ailleurs, il ne portait plus de culottes courtes, mais des knickerbockers. C'était là une étape décisive dans sa vie.
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Il a les traits fins. Il est blond aux yeux verts. Il voudrait être français et souhaite devenir écrivain. Il s’intéresse à la littérature mais aussi aux filles, notamment à Gisèle. > Thierry Gozelin : Ami d’Aliocha. Il n’est pas très beau physiquement. Exclu en classe, on se moque de lui. C’est pourtant un élève brillant et remarquable. Son intelligence atténue les moqueries. A la fin du roman, il meurt d’un œdème aigu du poumon. > Gisèle : C’est la cousine de Thierry.
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Enfin, à Paris, on avait déposé les valises. Persuadés que leur exil serait de courte durée, Les Krapivine avaient joyeusement dépensé le peu d'argent qu'ils avaient pu sauver du désastre. Alexis se rappelait qu'à cette époque ses parents sortaient presque chaque soir. Le matin, il retrouvait au pied de son lit, des accessoires de cotillons qu'ils avaient rapportés de quelque cabaret à la mode. Puis la gêne s'était installée. Les Bolcheviks tenaient bon en Russie. L'espoir d'un prochain retour s'éloignant, il avait fallu se restreindre. On avait troqué le somptueux appartement de l'avenue du Roule à Neuilly, contre le modeste deux-pièces de l'avenue Sainte-Foy. Le premier était loué meublé, le second vide.
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« Toute singularité mérite d'être cultivée à la façon d'une plante rare », comme disait ce vieux renard de Voltaire.
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On eût dit que, sur terre, il y avait les Blancs, les Noirs, les Jaunes, et enfin une race à part : les émigrés. Et nul ne pouvait s'évader de cette condition d'émigré, comme nul ne pouvait changer la couleur de sa peau.
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En le regardant s'échiner pour quatre sous, Alexis se persuadait un peu plus que l'exil de ses parents était fatal et sans issue. On eût dit que, sur terre, il y avait les Blancs, les Noirs, les Jaunes, et enfin, une race à part : les émigrés. Et nul ne pouvait s'évader de cette condition d'émigré comme nul ne pouvait changer la couleur de sa peau.
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