Minh Tran Huy porte en elle la grâce et,par ricochet,la fait toucher du doigt ou devrais-je dire,elle rejaillit sur nous par ses mots à la fois simples et précis pour expliquer à son petit garçon la différence de son grand frère, le quotidien bouleversé,l'histoire familiale et paradoxalement tout ce que cela lui a apporté. Une force de vie qu'elle déploie au fil des pages,une métamorphose. Cette lettre est une offrande,les mots sont des bulles ou des akènes de pissenlit qui donnent prises au vent et sont porteurs de douceur et d'espérance.En utilisant comme image le kintsugi,cet art de restaurer les céramiques cassées,elle nous donne une leçon de vie et de sagesse,de résilience et d'acceptation et l'on ressent aussi tout l'amour qui " transcende la douleur en beauté, la fêlure en lumière." Merci Madame
Merci également à Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique privilégiée.
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