AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de marina53


Acteur de seconde zone, malgré sa participation remarquée à une série télévisée de qualité, ayant essuyé de nombreux échecs lors des castings, Pax Monnier n'en revient pas lorsque, en ce 23 septembre, il reçoit un appel de son agent. le réalisateur Peter Sveberg, multi-oscarisé, veut le voir. Alors en plein travail avec Élisabeth, une femme d'affaires avertie qui a compris l'intérêt du théâtre et des jeux de rôle dans l'entreprise, il cesse aussitôt toute activité. Il décide de passer chez lui enfiler un costume/cravate, tenue tout à fait appropriée pour le rôle de barman qu'on veut lui confier. de chez lui, il entend des bruits suspects dans l'appartement du dessus. Des craquements, des grincements, des bruits de corps et de meublent qui chutent. Trop pressé, trop occupé par son rendez-vous, il se persuade que tout cela n'est rien. Peut-être simplement des meubles que l'on déplace. Et puis de quoi aurait-il l'air à appeler la police qui, alors, sur place, le retarderait ? En verrouillant sa porte, il aperçoit le dos d'un homme dévalant les escaliers...
A. Winckler est admis aux urgences avec de multiples plaies, hématomes, fractures, contusions. Découvert par sa mère, Emi, qui s'inquiétait de son retard...

Et si... Si Pax Monnier avait fait plus attention aux bruits au-dessus de chez lui ? Et s'il n'avait été autant accaparé et obnubilé par son rendez-vous ? Comment vivre avec le remord d'autant que le destin va s'en mêler et mettre sur sa route son voisin, Alexis ? Outre le cas de conscience de Pax, l'on fait également connaissance avec Emi, la maman d'Alexis, qui, elle aussi, doit vivre avec ses propres remords. Les guerres intérieures questionnent sur la culpabilité, le remord, la conscience, la lâcheté, les gestes que l'on aurait pu/dû faire. Bien que les personnages soient attachants dans leur faiblesse, ils auraient mérité d'être plus fouillés. le récit, bien trop court, manque de consistance d'autant qu'il y avait matière. le cheminement et le sujet restent intéressants et l'écriture de Valérie Tong Cuong posée.
Commenter  J’apprécie          620



Ont apprécié cette critique (59)voir plus




{* *}