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4,16

sur 4808 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Au risque de m'attirer les foudres de certains, non, ce livre n'en vaut vraiment pas la peine.
C'est le premier Thilliez que j'ai lu (et seul pour le moment... peut-être dernier) et vu l'engouement que provoque cet auteur j'avoue être un peu perplexe.
Remettons les choses dans leur contexte, le syndrome E est la première partie d'un dyptique sur la violence... et du violent gorissime avec les yeux arrachés, les boyaux qui tapissent le sol, ça y va, pas de soucis. L'auteur est d'ailleurs très bon pour trouver un vocabulaire sanguinolent et incisif à souhait qui vous fait regarder votre steak tartare d'un mauvais oeil. J'aurais été lui, quitte à y aller, j'aurais fait qu'on aurait déféqué sur les victimes et envoyé leur langue à leur veuve par colissimo express (parce bon, à ce niveau là, ça ne change plus grand chose honnêtement).
Sérieusement ?! Vous avez déjà entendu parler en France de crimes si dégueulasses que vous arriveriez à dire :
"hmm, c'est sympa cette couleur de mur, qu'est-ce que c'est mon très chèr, de l'amarante, du rouge persan ? Et cet effet de volume, tellement moderne ! J'adore !
- Que diable dis-tu mon cher ami, ce sont les viscères de la victime accrochées en déco de Noël qui ont un peu suinté de l'hémoglobine sur la tapisserie !"
Ce n'est certes pas le seul auteur à taper dans la surenchère du gore et puis, il a annoncé la couleur dès le départ mais trop c'est trop.
Ici, Thilliez vend du gore, des crimes violents; pas de la violence pure et gratuite. Ce livre est dégueulasse, mais il n'est pas malsain comme un Orange Mécanique ou un Funny Games... Quel intérêt donc ?
Tout ça pour aller nous chercher une explication alambiquée à la mord-moi-le-noeud qui sort de nulle part (merci, c'est cadeau !). Si vous vous dites que pour ce prix, vous aurez au moins une twist ending, un bouleversement de situation si inattendu et bien orchestré que vous en lâcheriez presque un "wahhh", je me dis que j'aimerais bien me glisser dans votre chambre pour voir votre expression blasée légèrement irritée au moment ou vous poserez le syndrome E sur votre pile de bouquins qui vous ont presque fait y croire mais en fait pas du tout.
Bon et à part ça ? Ça a son rythme, ça utilise un thème original et on voit que l'auteur a fait son taff de recherches sur le cinéma... côté médecine légale ou fonctionnement de la police en revanche, je me marre. Pour le dire clairement on voit bien que c'est du réchauffé de ce que la majorité des auteurs de polar font, aka, regarder les Expert Miami où n'importe qu'elle série surréaliste américaine et transférer ça à la sauce française en s'inspirant de bons polars... Mais oui bien sûr mon coco, ça va être supra crédible ! le vieux de la vieille limite alcoolo qui n'en peut plus de ces crimes violents (hop, tous les 3e dimanche du mois depuis 35 ans on a un nouveau Jack l'éventreur qui sévit en France -oh yeah-) et qui veut prévenir la p'tite jeune passionnée par le métier et qui s'investit bien trop, mais vous comprenez c'est pour sauvez d'éventuelles futures victimes... Bah oui, parce qu'en plus ils ont tout à fait les moyens pour pouvoir pister avec efficacité les criminels (même si bizarrement, il ont toujours "3, 5, 10 coups de retard sur lui"... Mais à chaque fois ils arrivent sans qu'on les ait prévenus, une heure après le criminel -trop fort- !); ça en pondant des analyses d'ADN en une aprèm, presque aussi bien que Minority Report les mecs, chapeau !
Bref, si les anglo-saxons commencent à peiner à se renouveler dans la catégorie polar, en France on n'arrive toujours pas à faire mieux que du médiocre récemment.
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Franck Thilliez, spécialiste français du thriller scientifique, fait partie de ces auteurs qu'on adore détester. Intrigues tirées par les cheveux, personnages stéréotypés, dialogues creux, invraisemblances en série, style inexistant... La liste des reproches qu'on pouvait lui faire était longue. Pourtant, avec Vertige, son avant-dernier opus, l'auteur a démontré qu'il était capable de progrès.

Peut-on en dire autant du Syndrome [E] ? Malheureusement, non. Certes, il y a du rythme, c'est indéniable. Les rebondissements s'enchaînent plutôt bien, faisant de ce roman un bon turn-over, jusqu'au dénouement, dont le twist (à peine prévisible...) ouvre tout naturellement la voie au second tome de ce diptyque, Gataca.

Mais malgré les efforts fournis par l'auteur pour la documentation (par exemple sur les effets spéciaux au cinéma ou les techniques de manipulation mentale), l'intrigue s'éparpille et se perd dans l'exploration de pistes secondaires dont le lecteur peine à saisir l'intérêt : entre le cinéma muet des années 1950, les images subliminales, le lavage de cerveau, les pulsions de violence incontrôlée, la théorie du complot, les massacres du Rwanda, la CIA, les orphelins de Duplessis et les services de renseignement français, on a décroché depuis au moins deux cents pages...Sans parler du coupable, dont le nom nous est balancé, après six cents pages, comme un cheveu sur la soupe, et qui bien gentiment nous explique le pourquoi du comment avant de se laisser emmener par la police sans opposer de résistance. Là, c'est plus Henebelle et Sharko, c'est Julie Lescaut.

(la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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Je ne sais pas si cela vient du fait que j'ai lu pas mal de livres de cet auteur, ou si je n'ai plus trop envie de lire des thrillers en ce moment, va savoir, mais ce livre ne m'a pas plu. L'idée de départ est pourtant alléchante: un film anonyme retrouvé par un passionné, qui finit par le rendre aveugle après visionnement.
Là, je me suis dit, pas mal, intéressant comme point de départ.
En parallèle, la police découvre cinq cadavres mutilés. Les deux enquêtes ne semblent pas de prime abord liées, et puis de fil en aiguille elle se retrouvent, tout comme les policiers Henebelle et Sharko, que l'on croisera souvent dans les livres de Thilliez.

Ce dernier explore l'origine de la violence, ou du moins propose une thèse par rapport à ce sujet. Je suis d'habitude assez friande des thèses avancées par l'auteur, j'avais bien aimé ses autres livres, notamment Vertige, mais là, la sauce n'a pas pris. Je ne crois pas une seconde à ce syndrôme E, et pourtant je suis bon public et me remets facilement à l'imagination des auteurs. Non, là, je trouve tout le propos tiré par les cheveux.

Par ailleurs, j'ai trouvé les personnages sans profondeur, j'en ai marre de l'image stéréotypée du flic (Sharko) vidé par la vie, qui a dû traverser milles et unes épreuves terribles, et celle de Henebelle, toujours à la recherche du Mal. Cela m'a fait un peu rire.Du coup, j'hésite à lire Gataca.

Pour terminer, j'ai trouvé les dialogues un peu plats et convenus, rien de surprenant dans cet opus. Voilà pour mon impression à chaud, après, il y a de bonnes choses, dont notamment la gestion du rythme. L'intrigue avance, les enquêtes se recoupent bien. C'est juste le propos sur la violence, les explications pseudo scientifiques qui ne m'ont pas plu. Et pourtant, l'affaire dont traite Thilliez à propos de la CIA est véridique, quant aux techniques de lavages de cerveaux. Je conseille la lecture des premiers chapitres du livre de Naomie Klein La stratégie du choc, où elle évoque cette affaire.
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Les rendez-vous de Pimprenelle sont aujourd'hui un incontournable, soit pour découvrir un auteur, soit pour parler d'un écrivain que l'on apprécie. Ayant lu Train d'enfer pour Ange rouge et L'anneau de Moëbius de Franck Thilliez, c'est avec un grand plaisir que je me suis inscrite. de plus, m'attendaient le Syndrome E et La chambre des morts dans ma bibliothèque.
Le choix fut cornélien, mais, après maintes hésitations, je me suis penchée sur le syndrome E.

Comment dire...je pense que pour ce rendez-vous, j'aurais dû - Ah, si j'avais su ! - lire La chambre des morts. C'était une valeur sûre puisque j'avais vu le film.
Nous sommes ici pour faire découvrir un auteur de talent, un écrivain qui a su conquérir le coeur des amateurs de thriller, et je vais être dans l'obligation de refroidir l'ambiance. Heureusement, ce livre est apparemment bien passé chez d'autres.
Allez qu'on en finisse.

Le Syndrome E est un mélange entre science et enquête policière. Jusque là, rien d'anormal, les scènes explicatives ( scientifiques ) sont un peu lourdes parfois mais digestes. On nous entraine dans le monde de l'image et de la manipulation cognitive. Bref, du Thilliez !
L'écriture est quand à elle parfaite. C'est incisif, dynamique, entraînant, encore une fois rien de choquant. Les mots sont francs, directs, parfois dérangeants. Encore une fois du pur Thilliez.
Mais là où tout dérape, c'est dans la direction que prend l'enquête. J'avoue que je ne m'attendais pas à un tel débordement. Chez FranckThilliez nous recherchons l'angoisse : c'est le glauque, le psychopathe déganté, les pervers, les désaxés...mais pas çà (non je ne dévoilerai rien ).
De plus le commissaire Sharko est légèrement bizarre. Non. Soyons franc. Il est louche, fou et... pathétique. Voilà, le mot est lâché. D'accord pour le personnage du policier esquinté, blessé et usé. Mais quand même, confier une enquête à un schizophrène...No comment.
L'idée originale dans cet opus, c'est la rencontre des deux personnages phares de l'auteur : Lucie Hennebelle que l'on découvre dans La chambre des morts, et Franck Sharko, qui apparait dans Train d'enfer pour Ange rouge et Deuil de miel.

En bref, je suis déçue par ce changement de cap dans le style de l'auteur. J'espère qu'il reviendra sur les valeurs qui me font aimer ses thrillers. Mais je suis toujours partante pour lire Franck Thilliez. Je trouve que c'est un écrivain talentueux.

Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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Jusqu'à ce roman, j'étais une inconditionnelle de F. Thilliez.
Avec le Syndrome E, je suis déçue. Manque de rythme, répétitions.
A vouloir créer trop de ramifications dans l'histoire (France, Canada, Égypte), le lecteur s'y perd. Manque de suspense, de dynamique.
La dernière page, qui n'a rien à voir avec l'histoire, est trop clairement là pour annoncer un prochain roman. Manque de subtilité.
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Je ne sais pas si cela vient du fait que j'ai lu pas mal de livres de cet auteur, ou si je n'ai plus trop envie de lire des thrillers en ce moment, va savoir, mais ce livre ne m'a pas plu. L'idée de départ est pourtant alléchante: un film anonyme retrouvé par un passionné, qui finit par le rendre aveugle après visionnement.
Là, je me suis dit, pas mal, intéressant comme point de départ.
En parallèle, la police découvre cinq cadavres mutilés. Les deux enquêtes ne semblent pas de prime abord liées, et puis de fil en aiguille elle se retrouvent, tout comme les policiers Henebelle et Sharko, que l'on croisera souvent dans les livres de Thilliez.

Ce dernier explore l'origine de la violence, ou du moins propose une thèse par rapport à ce sujet. Je suis d'habitude assez friande des thèses avancées par l'auteur, j'avais bien aimé ses autres livres, notamment Vertige, mais là, la sauce n'a pas pris. Je ne crois pas une seconde à ce syndrôme E, et pourtant je suis bon public et me remets facilement à l'imagination des auteurs. Non, là, je trouve tout le propos tiré par les cheveux.

Par ailleurs, j'ai trouvé les personnages sans profondeur, j'en ai marre de l'image stéréotypée du flic (Sharko) vidé par la vie, qui a dû traverser milles et unes épreuves terribles, et celle de Henebelle, toujours à la recherche du Mal. Cela m'a fait un peu rire.Du coup, j'hésite à lire Gataca.

Pour terminer, j'ai trouvé les dialogues un peu plats et convenus, rien de surprenant dans cet opus. Voilà pour mon impression à chaud, après, il y a de bonnes choses, dont notamment la gestion du rythme. L'intrigue avance, les enquêtes se recoupent bien. C'est juste le propos sur la violence, les explications pseudo scientifiques qui ne m'ont pas plu. Et pourtant, l'affaire dont traite Thilliez à propos de la CIA est véridique, quant aux techniques de lavages de cerveaux. Je conseille la lecture des premiers chapitres du livre de Naomie Klein La stratégie du choc, où elle évoque cette affaire.
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Après un bon début, le livre s'embourbe dans des clichés et des invraisemblances.
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Bien du mal à le finir ... Déçue, car j'ai découvert Franck THILLIEZ tout récemment et je m'attendais à mieux. Trop long. Intrigue un peu trop surréaliste.
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