Tais-toi !

Vous ne le trouvez pas plutôt cool cet ananas bleu sur fond jaune avec son casque rose sur les oreilles ?
Je trouve cette couverture excellente !

Ici, il s'agit de Jonathan. Un gars qui ne sait pas ce qu'il veut dans la vie, mais veut les choses lorsqu'elles lui échappent.

Il emménage et devient propriétaire d'un petit appartement et s'aperçoit que la vie en communauté n'a rien de simple.

Bon, je vais la faire courte : ce roman ne m'a pas convaincu. Je n'ai pas ressenti d'empathie envers le personnage et j'ai trouvé le récit un peu lourd et exagéré.
Je me suis vraiment ennuyée.

Je ne suis peut-être pas une adepte de cet humour en particulier, ce qui fait que je suis passée à côté. Mais j'ai surtout ressenti de l'agacement...

Une lecture qui va être très vite oubliée.

Ne vous fiez pas uniquement à mon retour, d'autres lecteurs ont bien aimé, dont ma chère amie NicolaK.

Je referme à peine ce livre de Céline Theeuws, que je n'avais jamais lue auparavant.
En toute honnêteté, je n'en attendais pas grand-chose, pour ne pas dire rien du tout, puisque le feel good n'est pas ma tasse de thé et rares sont les auteurs qui auront réussi à me faire sourire, quant à rire n'en parlons même pas. Mais j'ai voulu retenter ma chance parce qu'une bouffée de fraîcheur après beaucoup de romans noirs ne pouvait pas me faire de mal.
Et bien m'en a pris. À mon grand étonnement, j'ai trouvé Tais-toi ! très agréable à lire.
L'histoire de ce publicitaire qui achète un appartement hors de prix sans même vraiment savoir pourquoi, se retrouve dans un immeuble peuplé de personnages truculents, de la concierge acariâtre aux personnes du 3e âge, exceptée la petite Mireille, trentenaire et ravissante, m'a fait passer un très agréable moment.
L'écriture est fluide, on s'amuse bien, que demande le peuple. J'essaierai volontiers d'autres écrits de cette auteure.

Nouveau roman de Céline Theeuws, qui si vous me suivez depuis un moment vous savez qu'elle est une de mes autrices préférées de l'autoédition. Je n'ai donc pu que me jeter sur son nouveau roman lors de sa sortie, ravie de pouvoir retrouver sa plume si particulière.

Et je n'ai pas été déçue! En effet, l'autrice nous propose ici une belle satire sur le rêve des français de devenir propriétaire. Nous découvrons Jonathan, quadragénaire qui décide d'investir dans la pierre son capital célibataire baroudeur. Processus classique, visite plus ou moins sincère avec un agent immobilier qui n'a d'autres objectif que d'obtenir sa commission en parvenant à conclure l'affaire, visiblement aucun vis caché donc affaire conclue.

Et pourtant un je ne sais quoi nous gène des le départ. Peut-être l'attitude cynique du personnage qui sait que ce projet est des le départ voué à l'échec puisqu'il rêve de tout sauf d'une vie « plan-plan » de proprio, finir marié avec une femme qu'il ne supportera plus une fois passée la passion des premiers jours. Son pessimisme est tel qu'on se demande « Mais alors pourquoi tu y vas si tu n'y crois pas?! ». Crise de la quarantaine? L'envie de rentrer dans un moule réconfortant?

Toujours est-il qu'il va vite déchanter en découvrant le fameux vis caché de son appartement au point de devenir l'ombre de lui-même, de passer à côté d'une belle histoire dont il a pourtant rêver et de devenir un criminel de petites vieilles! Toujours avec humour et précision, la plume de Céline dépeint ses comportements humains dans leur futilité, leur paradoxe et nous emmène assister aux premières loges à la déchéance de son personnage. Tout porte à croire que les malheurs de ce pauvre Jonathan sont causés par les autres, « l'enfer c'est les autres » disait Sartre. Mais au fond, tout ceci n'est il pas la conséquence de l'attitude pessimiste et fataliste de ce dernier?

Comme à son habitude, l'autrice nous fait rire, nous divertit, nous inquiète aussi parfois, mais surtout nous ouvre des pistes de réflexion sut la vie quotidienne et nos attentes concernant celle-ci. Accepter que l'autre n'est pas les mêmes ambitions que soit, ne pas vouloir rentrer dans un modèle prédéfini si l'on n'y trouve pas son compte, bref être tolérant et respecter les choix de chacun du moment que ceux-ci leurs correspondent vraiment.
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Le commentaire de Carole :
Jonathan, célibataire de 40 ans décide de faire le saut et de devenir propriétaire. Il rencontre un agent d'immeuble qui a toutes les qualités pour vendre des frigidaires aux esquimaux. Il réussit donc à lui démontrer que le logement qu'il s'apprête à acheter à 440,000 euros, équivalent en canadien d'environs 673,000.00 $ est le meilleur achat qu'il puisse faire. Ce qui en premier lieu s'avère être un rêve vire au cauchemar. L'immeuble en question est occupé presqu'en totalité de personnes de la gente féminine ayant au-delà de 70 ans. Peu importe, Jonathan se dit qu'il sera accueilli avec tendresse par toutes ces grands-mères. Celui-ci n'a jamais pensé que ces mamies étaient hyper en forme, elles jouent aux cartes, lèvent le coude, elles sont espiègles et naturellement elles sont des machines à potins. le drame est que sa voisine immédiate, Lucienne Martin qui est probablement un peu dur d'oreille, et Gérard, écoute à tue-tête des enregistrements télé de série policière telle que Colombo. L'humeur de Jonathan et son travail sont victimes de ces heures d'insomnie, impossible, pour lui de dormir, c'est alors que le cauchemar commence, il doit trouver une solution. Heureusement, il y a une exception qui s'appelle Mireille, jeune dame de 34 ans qui habite le même immeuble. Pas très difficile à séduire, mais Jonathan sera-t-il à la hauteur. Un roman cocasse, qui m'a permis de me détendre en ayant toujours le sourire aux lèvres. L'auteur a une plume pleine d'allégresse, et je verrais bien ce roman transformé en pièce de théâtre d'été. Je vous invite à lire ce roman et vous tomberez en amour avec Gérard dont je vous cache son secret.
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