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EAN : 9782356081049
88 pages
Editions de L'Escampette (18/10/2019)
4.38/5   4 notes
Résumé :
Zoppot est un court roman au charme bizarre. Tout commence par une déclaration à faire auprès de l’administration pour pouvoir déposer le manuscrit d’un roman. L’auteur découvre qu’il doit enregistrer son personnage comme on le fait d’une personne à l’état-civil. L’histoire entre alors dans une dérive implacable qui peut évoquer Kafka pour l’absurdité des situations ou Borges pour la confusion entre auteur et personnages, mais où la grâce de l’écriture donne au vert... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Personnages de papier, avez-vous donc une âme ?
Telle est la question que pose ce court roman qui se lit d'une traite car de là souffle un vent de fraîcheur et de douce folie.

Maurice, retraité et jeune écrivain, vient de mettre un terme à son premier roman. Il lui faut maintenant le déclarer à la grande bibliothèque. Il en est ainsi : chaque nouveau personnage doit être répertorié ! Mais face aux tracasseries administratives, Maurice décide de prendre la poudre d'escampette et de fuir à Zoppot en Pologne. Là, pense-t'il, il sera à l'abri...

Vous croyez tout savoir des personnages de romans ? Et bien Zoppot vous prouvera que vous faites fausse route. Et même si Zoppot se trouve en Pologne, pour moi ce roman a l'apparence des matriochkas, ces petites poupées russes qui s'emboîtent les unes dans les autres. Une écriture plutôt poétique. Un roman court, très court avec une belle envolée existentielle. Des questions qui flottent. Et au final, une question demeure : qui écrit mon histoire ?

Un grand merci à Babelio et aux éditions L'Escampette pour cette belle et prenante diversion littéraire.
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Ce livre là m'avait fait de l'oeil lors de la précédente Masse Critique (Janvier 2020) et je l'avais sélectionné. L'attirance en était tellement forte que je me suis décidé à l'acheter parce que l'histoire me semblait prometteuse et la couverture me plaisait bien. J'ai eu le nez fin.

Le topo de l'histoire est simple. Tout auteur se doit de déclarer ses nouveaux personnages et de s'acquitter d'une taxe de bon droit d'auteur. On ne badine pas avec les personnages. Vous comprendrez bien que nous ne sommes pas ici pour rigoler et l'ordre dans tout cela ?

Et c'est là que l'histoire s'en va dans les méandres incongrus du non sens poétique et chimérique. Une chatte n'y retrouveraient plus ses petits non déclarés. le personnage qui est le personnage personnage en tant que personnage déambule à travers la France et la Pologne non déclarées et l'auteure.ice se perd en divagation sous des carnets-plumes qui s'écoulent des poèmes suaves. Vous suivez ? Naturellement que vous suivez. Vous n'y comprenez rien avouez le !

J'ai beaucoup aimé la plume de l'autrice qui se dit auteure. Je vais aller de ce pas la dénoncer à L Académie Française non déclarée. D'ailleurs, tout ce charivaris de quiproquos et de non sens m'a envoûte parce que le concept mélangé entre deux auteurs fort connus fut bien trouvé et aussi parce que c'est une histoire qui touchera la coeur, non déclaré, des lecteurs et des amoureux des livres. C'est un premier roman assez court de 88 pages qui nous plonge en tant que personnage. Vous suivez toujours ? Etes-vous encore là ?

Pour terminer, je vais vous avouer que je ne suis pas l'auteur de cette critique. Je suis un personnage non déclaré par Bibalice. Un PNJ si vous voulez. Mais, je ne sais plus très bien en fait. Et d'ailleurs, qui êtes-vous, vous là qui lisez cette ineptie non déclarée ? J'aime les ovnis littéraires.
Hum. Je suis confus de confusion.

Quelque chose à déclarer ? Alors allez faire un tour à Zoppot.
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Ce roman aussi bref qu'absurde de Catherine Ternaux nous amène à suivre Maurice Bodéran, un paisible retraité de Saumur et auteur de roman, qui, indigné par une procédure de déclaration de son personnage principal auprès de l'administration française et rêvant d'une épopée à la hauteur de celle qu'il décrit dans son manuscrit va partir sur un coup de tête dans la petite ville de Zoppot en Pologne. Seul... ou presque, puisqu'il emporte avec lui l'ébauche de son roman et son héroïne, la fière amazone Xanthippe qui ne quitte jamais son esprit.


Le livre de Catherine Ternaux est agréable et léger. Son charme est avant tout lié à son style d'écriture fluide, à son humour pince sans rire et à son ironie discrète : "Ça ne rigole pas là haut (il pointa son index vers le ciel comme s'il faisait référence à un fonctionnaire céleste)." Si la comparaison avec Borges en 4eme de couverture me semble un peu poussée, le roman m'a fait pensé aux nouvelles du Belge Bernard Quiriny avec qui l'auteure partage un talent pour le format court ainsi qu'un certain sens de l'absurde.


Seule petite ombre au tableau : une fin un brin prévisible. On pourra également regretter la brièveté de l'ouvrage (tout juste 86 pages assez aérées - c' est presque une longue nouvelle plutôt qu'un roman).


En conclusion, ce petit roman léger et sympathique est idéal pour une pause légère et absurde après un ouvrage plus long ou davantage exigeant.
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Un roman sympathique qui allie une belle écriture à une situation qui vire à l'absurde...
L'histoire d'un écrivain qui, si il veut être publié, doit déclarer son personnage à l'administration comme on le ferait lors d'une naissance... Refus puis fuite... Une situation qui vire à l'absurde: qui doit déclarer qui et doit être déclaré...
Une vrai bonne idée que ce court roman servit par l'écriture fluide et agréable de l'auteure. J'ai eu beaucoup de plaisir à cette lecture qui pousse à l'absurde une situation administrative qui, si on ne fait pas attention, pourrait bien nous guetter un jour ou l'autre...

Merci à Babelio et aux éditions L'Escampette pour cette belle découverte!
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Maurice avait l’impression qu’il y avait plus d’attente que de mouvement, et l’attente le rendait maussade, elle nourrissait l’incertitude. L’inconnu était intéressant, mais l’incertitude était pénible.
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- A-t-on déjà vu un père revenir au guichet et déclarer comme ça que, finalement, sa fille Isabelle s'appelle Roger.
- Ce n'est pas pareil ! protesta Raymond.
- C'est vous qui le dites.

Page 12.
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Vidéo de Catherine Ternaux
Ternaux .Portrait de l'écrivain Catherine Ternaux, Prix du livre en Poitou-Charentes, réalisé par les Yeux d'IZO.© Centre du livre et de la lecture en Poitou-Charentes - 2011
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