Le faiseur de rêves, tome 2 : La muse des cauchemars

Ce ne sera pas un coup de coeur mais c'est une lecture qui restera tant j'ai trouvé l'histoire et le monde construit intéressants. Et dans ce tome tout se précipite ! Il est beaucoup question de vengeance et de rédemption, de pardonner, ce qui est difficile pour les deux personnages concernés ( sans dire de nom pour ne pas gâcher la lecture) et qui trouveront tous deux d'ailleurs une issue bien différente à leur quête ! On a toutes les réponses à nos questions et certaines d'ailleurs que je n'avais pas vu arriver.
Les personnages sont assez gris, tourmentés, touchants, je les trouve vraiment intéressants, encore plus les personnages secondaires. Et ce monde est assez incroyable, on mélange ici la SF et la fantasy avec un peu de romances. Un très bonne duologie et si il y a une suite un jour, je la lirai avec plaisir ( même si il y a une fin ici).
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Une réelle claque ! J'étais très intriguée par ce diptyque, je l'avais vu circuler sur les réseaux sociaux et sur divers blogs, sans réellement m'y arrêter. Juste cette idée que j'attendrais une sortie poche, je patienterais, je le lirais un jour, quand l'engouement sera redescendu. J'ai toujours peur des romans super encensés, je préfère découvrir avant la hype (Passe-Miroir) ou bien après. J'ai emprunté les deux romans à ma soeur, je vais les lui rendre et je me les achèterai, parce que ces deux tomes sont magnifiques.

Ce n'est pas parfait, malgré tous les bonnes choses que j'ai à dire sur le diptyque, il y a de petits éléments couci-couça. Certains personnages secondaires auraient mérité une exploitation plus poussée, l'univers aurait pu s'étoffer davantage concernant les dieux et les univers lointains, notamment ces mystérieux Séraphins. La fin reste un poil brutal et rapide, le développement et la lenteur jusqu'alors de rigueur, fait un peu défaut dans ces dernières pages. Toutefois, ces éléments ne m'ont pas posé de problèmes durant ma lecture, je les dépose ici, à froid. Je lirais donc les prochains romans de Laini Taylor les yeux fermés, qu'ils se passent dans l'univers du faiseur de rêves ou ailleurs.

D'ordinaire les plumes ultras recherchées aux envolées lyriques et à l'onirisme trop prononcé ont le don de m'ennuyer, de me perdre dans un labyrinthe de choses abstraites où je termine noyée, je ne sais pas ce que j'ai lu ou ce que je lis. Quelle surprise de lire le style de Laini Taylor. C'est fin et élégant, les émotions sont fouillées et les descriptions sont idéales pour se fondre dans cet univers de fantasy incroyable, les personnages prennent vie et le tout sonne très poétique, onirique. C'est finement écrit et j'étais absorbée dans cette plume soignée, comme de la dentelle finement ouvragée.

Ce n'est pas que beau à lire, c'est également très captivant sur le fond. L'univers est passionnant, il est fait d'enfants de dieux aux dons aussi merveilleux que dangereux, de cité au nom disparu et vivant sous l'ombre d'une ville au coeur des cieux, de bibliothèque et de savoirs, de rencontres et de liens, de vérité à trouver et d'identité à construire, d'oublis et de découvertes, d'explorations et de voyages. L'univers mêle une violence certaine, avec de l'angoisse et de la tension, tout en offrant une belle note d'espoir, la beauté de l'imagination de Lazlo, l'humour de certains protagonistes ou une romance aussi tragique que belle. Les deux tomes étoffent de manière incroyable l'univers de Laini Taylor, c'est fluide, très bien expliqué, sans redondance et sans pour autant s'y perdre. C'est dense et riche, cela donne très envie d'avoir d'autres histoires autour de ce monde époustouflant.

L'intrigue du premier tome paraît plus sage, elle semble installer beaucoup d'éléments tandis que la seconde offrira davantage de rebonds et d'actions. Néanmoins, c'est plus complexe, pas mal d'éléments de construction se retrouve dans le second, et le premier offre une péripétie très intéressante. Une fois le second opus terminé, je me suis dit que les deux romans possédaient la même âme sans pourtant être identiques, ils ont l'un et l'autre leur propre route à suivre, l'un ne surpassait pas l'autre ou ne le dénaturait pas, ils se complétaient de manière logique, avec fluidité. C'était assez curieux comme sentiment et il me semble plus difficile d'y mettre des mots. J'ai aimé chaque péripétie exploitée par l'autrice, chaque détail mis en avant, chaque réflexion développée par les personnages, chaque évolution qu'ils connaissent, chaque avancée dans leur voyage physique ou interne, chaque découverte faite. Les intrigues sont à l'image de l'univers, complexes et denses, la fin est ouverte tout en apportant des réponses nécessaires pour conclure le fil rouge. On sent que l'autrice a su maîtriser le rythme, la balance entre pause et action, entre tension et douceur.

L'histoire nous présente un héros hors des sentiers battus, Lazlo Lestrange. Un orphelin qui est curieux de tout, un grand rêveur et d'une sensibilité certaine, j'ai aimé ces traits de caractères qui tranchent avec son physique que l'on dit imposant ou peu élégant. le contraste est saisissant, mais c'est certainement son caractère qui le rend inoubliable et précieux à mes yeux. Il est avide de connaissance et aime s'interroger sur cette cité au nom perdu, il consacrera sa vie à l'étudier et il ira de surprise en surprise. Son évolution est frappante, il sort de sa coquille, devient audacieux et courageux sans se défaire de son empathie, de son regard naïf et rêveur sur le monde. C'est réellement un très beau héros pour cette histoire.

Les autres protagonistes sont très intéressants à suivre, j'ai pris un grand plaisir à les suivre, dieux, enfants des dieux, amis ou ennemis de Lazlo, tous ont une histoire, une personnalité, un rôle et ils ne seront pas épargnés par le destin tissé par l'autrice. Sarai est très captivante, sa personnalité et son don, son histoire, celle contée durant ces deux tomes, est méga touchante. J'ai aimé le duo qu'elle forme avec Lazlo, c'est tout en rondeur sans être faux, mielleux sirupeux écoeurant ou irréaliste. C'est touchant et fascinant de voir les deux se rapprocher, s'apprivoiser et s'apprécier. Une autre relation merveilleuse et touchante sera Nova et Kora, les deux soeurs donnent un récit poignant, j'ai adoré les voir, les comprendre. Autre tandem touchant et incroyable, Eril-Fane et Azareen, le premier est un coup de coeur. Impressionnant par sa violence et sa douceur, son histoire, ses actes le rendent captivant, percutant. Je pourrais écrire des pavés sur Minya, Mésange, Fauve ou Rubis, sur l'alchimiste Thyon, les Ellen, Suheyla et même sur ceux déjà présentés… mais ce serait gâcher le plaisir qu'on a de les découvrir, de les voir évoluer, de les comprendre, d'obtenir des vérités.

En conclusion, en dépit du fait qu'il a les défauts de ses qualités, le diptyque le faiseur de rêves fait partie de ces séries que je classe directement dans inoubliable en ce qui me concerne. Les cités perdues, aux noms oubliés, des vérités à traquer, des identités à forger, de l'alchimie et des livres, des rêves et des cauchemars, des dons magiques, des liens de famille, des secrets à percer, des liens amoureux, des mystères épais, des émotions et de l'action… L'Aventure, celle avec un grand « A » ! Laini Taylor m'a captivée avec ses personnages fouillés, son écriture précise et lyrique, ses intrigues denses et son univers extraordinaire. Tous les ingrédients ont fonctionné avec moi, j'en ressors conquise et curieuse de découvrir les prochaines histoires de l'autrice.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..

En un mot : sublime.

« La muse des cauchemars ». « le faiseur de rêves ». Tout dans ce récit (jusqu'aux titres) n'est que poésie, onirisme, contes..
L'autrice possède une plume envoûtante.
Les mots disparaissent pour laisser place au rêve. Notre peau se teinte, nous prenons place parmis les Dieux.

Les nombreux personnages sont vibrants de réalisme et de passion, leur évolution est impressionnante de justesse et on s'attache à une grande partie d'entre eux, d'autres nous font peur et d'autres encore ont fait preuve d'une telle cruauté de leur vivant, que bien après leur mort, les répercussions de leurs actes continuent de maintenir dans la souffrance et la rage de nombreuses générations :
La cruelle petite Minya brûle de vengence, et son pouvoir nous fait trembler. Ruby et si vivante qu'elle dévorerai le monde si elle en été capable, Mésange est plus discrète mais son caractère s'affirme, le voleur de nuage quant à lui est complètement paumé.
Dans ce tome, Lazlo le rêveur n'appartient plus au lecteur, lui et Sarai sont deux personnages qui nous échappent et s'effacent au profit de leur histoire d'amour, celle-ci prend toute la place et devient centrale. L'un sans l'autre ne sont plus, l'un et l'autre ne font qu'un. Ils deviennent un tout harmonieux et complémentaire plus fort que tout, même peut-être que la mort..
Mais au-delà de la citadelle (ou plutôt en dessous de celle-ci) d'autres personnages se débattent avec le passé, tentent de comprendre le présent et appréhendent leur avenir.
Puis l'intrigue se divise une nouvelle fois, de nouveaux personnages font leur apparition, ils détiennent une partie de l'histoire..

J'ai vraiment apprécié cette duologie, je la trouve intelligente, poétique et travaillée, tant dans le développement des personnages que dans celui de l'univers dans lequel ils évoluent. L'un de ses nombreux points forts est indéniablement l'écriture de l'autrice. Elle parle de la souffrance de ses personnages avec douceur et bienveillance, vous plonge dans le monde de Désolation comme si ce monde existait et vous raconte une légende, un conte, un rêve peuplé de créatures fantastiques, de marchants d'ailes, et de boutiques où l'on peut acheter la Lune pour la placer au poignée d'une déesse à la peau bleue.

Je préfère tout de même préciser que c'est une série très contemplative, et que les seules critiques que j'ai entendu à son égard faisaient référence à sa lenteur et à un manque d'action. Certe, ce n'est pas une série que l'on choisi de lire pour ses batailles et ses complots, mais ce sont deux romans qui conviendront à tous ceux qui apprécient la poésie d'un univers bien construit, ce sont deux romans qui plairont à tous les rêveurs.

Mon avis lecture : j'avais déjà adoré le premier tome mais celui-ci c'est incontestablement l'apothéose !!! du début à la fin j'ai tout aimé, l'histoire était tout simplement fabuleuse. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant et j'ai rêvé à plusieurs reprises les yeux ouverts. La tournure des événements a su me prendre par surprise, je ne m'y attendais vraiment pas pour mon plus grand plaisir et j'ai dévoré inlassablement chaque passage jusqu'au final même si je ne voulais pas que cette histoire s'arrête. Je suis tellement attristée de les avoir quitté que je voudrais que l'auteure en écrive un troisième ! La fin est merveilleuse tout comme le récit dans son intégralité, je n'ai pas les mots pour décrire parfaitement mon ressenti livresque mais franchement j'ai eu un énorme coup de coeur littéraire pour cette duologie époustouflante. Je voulais encore remercier Alice Neverland de m'avoir tirée au sort pour gagner l'exemplaire du tome 1 et ainsi me faire découvrir cette histoire magnifique et éblouissante ! Je me lance dès à présent dans un autre roman de cette auteure "La marque des anges, tome 1 : fille des chimères" que j'espère aimer tout autant !

Laini Taylor est vraiment une autrice à part, pour moi. On dit d'elle qu'elle écrit peu, mais avec une maestria telle que son lectorat lui voue pratiquement un culte.
Il n'y a rien de plus vrai.

Ces mondes sont riches, beaux et pleins de monstres, son écriture est un poème, ses personnages des tableaux qu'on ne se lasse pas de contempler, ses histoires des fables oniriques et intemporelles.

Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis arrêtée pour relire, savourer, m'imprégner.

N'attendez plus, plongez avec Lazlo et Saraï - vous ne serez pas déçu, et vous n'en ressortirez pas indemne.

Suite à la fin du premier tome, je me replonge directement dans l'univers du roman, pour retrouver la cité de Désolation chamboulée par la mort de Sarai et la découverte du don de Lazlo.

Ma lecture a été un réel plaisir, l'histoire prend un tournant spécial puisque nos protagonistes, qui ne souhaitaient que se retrouver, se voient obligés d'être séparés par la mort ainsi que par la rancoeur de Minya à l'égard des humains.

Notre unique souhait, réside dès lors dans l'acceptation des habitants de Désolation de nos demi-dieux et inversement. Or dès la 400e page, un retournement de situation m'a fait comprendre que les évènements étaient bien plus complexes que ça.

Il faut avouer qu'à partir de ce moment précis, j'ai eu peur pour la suite de l'histoire; je redoutais une logique bien trop poussée et incompréhensible pour le lecteur, où s'emmêle passé, présent, Désolation et d'autres mondes.

Or l'auteur nous expose son univers au fur et à mesure et en douceur de sorte à ce que nous comprenions ce qui se passe sans devoir imaginer des schémas sans dessus dessous.

Dès lors se joue action, stratégie et course contre la montre, mon seul bémol (oui parce que malgré ce super roman j'en ai un) réside dans le fait que tout problème trouvait solution et que même lorsque la situation paraissait impossible à résoudre, un miracle se produisait; le roman finit un peu trop bien à mon goût.

Si ce n'est encore fait allez dévorer cette duologie qui fera rêver même les plus grands rêveurs

Depuis le temps que je voulais lire la suite du faiseur de rêves voilà qui est fait.

Dans le monde du faiseur de rêves nombreux chez les femmes et les hommes qui naissent avec un don qui leur est précieux et seuls les plus puissants ont droit de s'en servir en temps voulu mais au nom de l'Empire. Quant à Nova seize ans et Kora dix-sept ans, elles ne rêvent que du jour où les envoyés à la peau bleue viendront les chercher. Et c'est à ce moment là qu'elles pourront accomplir leur destinée.

Pendant ce temps là loin de là dans la mythique cité oubliée, on y retrouve Lazlo Lestrange qui peux à nouveau voir de ses propres yeux. Sauf qu'une explosion retentie et là tout bascule même Sarai. Leur avenir ne tient plus qu'à un fil et il est manipulé par une jeune fille cruelle et meurtrie.

Lazlo va devoir faire un choix, sauver celle qu'il aime ou tous les habitants de la Cité.

Sauf qu'il y a encore plus grave, un oiseau blanc qui surveille la cité à décidé de passer enfin à l'action.

Entre les Dieux, les monstres, les fantômes, les mondes étranges et la guerre totales, la muse des cauchemars va nous entrainés avec brio dans une série poétique et haletante.

J'ai accroché de suite à l'histoire si prenante, captivante, addictive, remplie de suspens et de rebondissements avec des personnages toujours aussi très attachants. J'adore la plume de l'auteure.
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Après l'excellent tome 1, La muse des cauchemars termine le diptyque du faiseur de rêves.

Cette série est vraiment exceptionnelle par son originalité et la poésie que dégage le récit! Dieux et déesses à la peau bleue, papillons qui transmettent les rêves, âmes des morts retenues par une petite fille, tant d'idées aussi brillantes que poétiques qui nous émerveillent tout au long de la lecture.

Le tome 1 mettait un peu de temps à démarrer, c'était son seul défaut, mais le tome 2 nous emporte dès les premières lignes. Et lorsque l'on commence à comprendre l'histoire des deux soeurs, quel bouleversement!

Un tome 2 passionnant qui nous entraîne sur des voies auxquelles on ne s'attendait pas et qui confirme le grand talent de Laini Taylor.

Et comme toujours chez Lumen, une couverture magnifique!!!

Une fabuleuse série à lire et à faire lire à partir de 11-12 ans.
Lien : https://abrrracadabra.canalb..

J'avais adoré le 1er tome, le faiseur de rêve, et je m'attendais à aimer tout autant ce deuxième tome. Malheureusement ce n'est pas un coup de coeur.
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, beaucoup de longueur et il a bien fallu attendre ⅓ du livre avant que j'arrive à me plonger réellement dedans. Mais une fois que ce fut fait, je n'ai pas réussi à décrocher. Laini Taylor est un.e des rares auteur.es à réussir à me surprendre. Je pense deviner la fin de l'histoire et finalement c'est au dessus de mes espérances. Elle a une plume incroyable et un univers riche, complexe et merveilleux. J'ai adoré voir son petit clin d'oeil à La fille des chimères, sa première série, qui est génialissime. J'ai été transporté à Désolation et j'avais un peu l'impression de faire partie de tous ces personnages. J'ai eu le coeur lourd en les quittant, même si je sais que je vais surement les recroiser dans les prochains livres de Laini Taylor, je n'avais pas envie de refermer mon livre. Même Minya que j'avais trouvé détestable dans le tome 1 et une bonne partie du ce deuxième tome à réussir à m'attendrir.
Lazlo et Sarai ont une magnifique histoire d'amour, tout en tendresse, douceur et sans lourdeur.
J'ai vraiment hâte de découvrir les prochains livres de Lainy Taylor.
Lien : https://aurenardlitteraire.w..

La surprise de l'année : Je suis tombée sur cette saga par hasard et WAW !

Dans la continuité du tome 1, le point fort est vraiment l'écriture.
Tout est parfaitement ficelé, on a les réponses aux questions pile au bon moment. Parfois surprenantes, parfois on a la fierté de réussir à empiler tous les indices pour les deviner.
Certains plot-twists sont presque évidents, mais on est tout de même heureux quand ils arrivent.
C'est un vrai jeu de piste avec l'impression que rien n'est laissé au hasard. Certaines scènes qui semblent banales ont malgré tout une grande importance.

De nombreux personnages, jamais inutiles ou creux. Chacun a sa place, son évolution, ce qui permet de s'attacher à tout le monde.
Le plus habile est qu'en réalité il n'y a aucun "méchant" dans cette histoire. Absolument tous les personnages ont une raison d'agir comme ils le font, même les plus violents d'entre eux.
J'ai eu de la peine pour tellement de personnes !
L'arc rédempteur de certains personnages est grandiose, tant par les mécanismes utilisés que par la description de leur ressenti.
On rentre dans la tête de chaque personne, ce qui les rend d'autant plus humain et sympathique malgré leurs défauts.

Vraiment une magnifique saga, à réserver à de grands ados malgré tout. (TW vi*l, séquestration, esclavagisme ect)