Les Coeurs silencieux

Pedro a quitté le Portugal il y a tellement d'années qu'aujourd'hui sa vie est en Bretagne. Ce sémillant retraité est un bel homme, sportif, actif, qui se partage entre ses amis et quelques activités qui remplissent sa vie avec bonheur.
Mais aujourd'hui Pedro est à l'hôpital, incapable de s'exprimer à la suite d'un AVC.
Fort heureusement pour lui, son ex belle-fille est infirmière dans ce même hôpital. Débordant d'amour et de compassion pour celui qui l'a en partie élevée, elle compte bien l'aider et l'accompagner. Et surtout retrouver sa famille, ses fils qu'il a abandonné depuis tant d'années, et à qui il souhaite parler. Lui qui justement vient de perdre la parole.

Car la vie de Pedro semble être un modèle d'égoïsme et de solitude. S'il a été marié à deux reprises, s'il a eu deux fils et élevé Sarah, sa belle-fille, il n'a jamais su expliquer ses sentiments, ses craintes, ses peurs, et à fuit ceux qu'il aurait dû élever, accompagner, aimer, soutenir.
Alors dans une course contre le temps, Sarah va tenter de l'aider à revoir ceux qu'il aime depuis toujours sans jamais le leur avoir avoué.
Mais quand les rancunes sont tenaces, les mots et les sentiments peuvent être difficiles à exprimer, et la rencontre compliquée à mettre en oeuvre.

Un roman qui se lit d'une traite, empli de ces sentiments que l'on ressent parfois dans les familles, amour, haine, rancune, crainte, passion, et de tous ces silences qui pèsent tant, sans oser dire les mots d'amour que l'on garde au fond de soi. Amour maternel, filial, paternel, amour déchirure, les relations entre les protagonistes sont multiples et complexes.

Les personnages sont attachants, souvent émouvants, parlent vrai. Il faut dire que l'autrice est elle-même habituée à côtoyer des malades dans les hôpitaux, ces zones dans lesquelles les vies se déroulent, et parfois s'arrêtent sans que l'on ait réussi à dire tout ce que l'on aurait souhaité. Tant il est vrai aussi que l'on hésite souvent à dévoiler ses sentiments et à dire à ses proches à quel point on les aime.

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Sophie Tal Men publie son neuvième roman Les coeurs silencieux et nous offre une jolie histoire de famille et d'amour.
Une vie bascule. Pedro, 68 ans, a perdu subitement la parole à la suite d'un AVC.
Il aimerait reprendre le contact avec ses deux fils mais depuis plusieurs années il s'est embrouillé avec Tomàs.
Pedro se rend compte que la vie est courte et n'est pas éternelle. Néanmoins, il est toujours temps d'essayer de se faire pardonner.
Sarah, sa belle-fille adorée, est infirmière et passe tout son temps à s'occuper des autres. Elle est prête à tout pour redonner le sourire à Pedro alors elle décide de partir à la recherche de ses proches et c'est comme ça que nous partons avec Sarah en direction de Lisbonne.
Les coeurs silencieux nous parle d'amour, des non-dits, des rancoeurs et des pardons. Sophie nous transporte de la Bretagne à Lisbonne et on y découvre des personnages têtus, attachants et bienveillants.
Ce roman est empli d'humanité, d'amour et de tendresse. L'autrice nous véhicule un magnifique message.
Avec délicatesse Sophie aborde des thématiques difficiles que je vous laisse découvrir.
D'une plume envoûtante, sensible et d'une telle fluidité, j'ai été captivée jusqu'à la dernière pages et Sophie nous invite à ne jamais taire nos sentiments. La vie n'est pas éternelle alors profitons et laissons parler nos coeurs.
Merci Sophie pour ce joli condensé d'émotions et cette belle leçon de vie.
C'est beau, c'est doux, c'est tendre et c'est lumineux !

Foncez !

C'est avec un énorme plaisir que je vous recommande cette magnifique lecture.
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Dans ce roman, nous allons faire la rencontre de Pedro, un homme portugais, fier et avec toute la culture qui va avec. Mais Pedro aurait dû dire beaucoup de choses dans sa vie qu'il a tu aujourd'hui après avoir fait un AVC il se retrouve dans l'incapacité de parler… Et maintenant, qu'il ne peut plus parler, c'est peut-être le moment de tenter de communiquer avant que cela ne soit plus possible du tout. Pour cela, sa belle-fille Sarah va tout faire pour l'aider à vivre cette épreuve du mieux qu'il le peut et partir à la rencontre de son passé ?

Des personnages très touchants, un drame qui pourrait arrivé à n'importe qui du jour au lendemain et nous rappelle l'importance de vivre chaque instant pleinement et de dire les choses qui nous tiennent à coeur car demain cela ne sera peut-être plus possible…

Une belle histoire des personnages par moment bouleversant, avec un joli message de fond. J'ai adoré cette fin, notamment avec les dernières phrases qui nous laissent sur une belle note malgré le sujet loin d'être léger.

Un roman est Léon D humanité, qui montre la complexité des liens qui nous unissent les uns aux autres.

Les personnages sont attachants, excepté la dragonne Veronique. La difficulté d'accepter un enfant différent, de dire ses sentiments, de mettre un doigt sur les faiblesses de chacun.

C'est un roman qui fait du bien !

Que feriez-vous si vous n'étiez plus maître de votre corps?
Que vous ne puissiez plus bouger, plus vous exprimer alors que vous observez tout ce qu'il se passe autour de vous sans interagir?
Cela peut arriver à n'importe qui et n'importe quand.

Et se sentir prisonnier dans un corps qui refuse de fonctionner correctement, c'est ce que PEDRO DA SILVA, 68 ans, va vivre dans ce roman de SOPHIE TAL MEN.

Jeune retraité pourtant très actif, PEDRO est victime d'un AVC dans l'entrée de son immeuble.
Pris en charge rapidement par les services de secours, ce dernier ne comprend pas ce qu'il se passe, lui qui estime à la vie saine et sans accros.
Enfin, si, il a des accrocs au coeur et à l'âme.
Il possède des parts d'ombre, surtout au sujet de ses enfants.

PEDRO a quitté sa compagne ADELINE et ses deux fils, TOMÀS et TIAGO, il y a plus de 20 ans maintenant. Il a fui pour des raisons qui le taraudent encore et encore plus depuis son AVC.
Après son départ, PEDRO a rencontré VÉRONIQUE une cadre à l'hôpital de Brest.
Une femme de caractère et mère de la petite Sarah.
Fille que Pedro va prendre sous son aile et l'élever comme si c'était sa propre enfant.

PEDRO comprend que son AVC lui a ôté la possibilité de parler.
Les mots ne sortent plus de sa bouche.
Comme ils ne sortaient plus vraiment de son coeur depuis des années à renier ce qu'il avait fait et à se demander pourquoi il n'avait jamais fait le premier pas vers ses fils.

L'envie d'aller de l'avant va le gagner.
Il voudrait leur parler, du moins, exprimer ses regrets et ses pourquoi.
Et c'est grâce à SARAH, qui l'aide durant sa convalescence, que PEDRO va entamer un chemin vers la rédemption et vers l'amour qu'il a toujours eu pour ses fils.

SARAH va devenir son messager vers les personnes que PEDRO a voulu effacer de son passé.
Elle, qui a connu aussi des déboires et qui, à plus de trente ans, a une vie décousue et complétement vouée à son travail d'infirmière.

Entre la Bretagne et le Portugal, Sarah va tenter de renouer PEDRO avec les liens de son ancienne vie, tout en découvrant de son côté une possible nouvelle vie.

Comment vont réagir les fils de PEDRO à l'arrivée de SARAH?
Vont-ils revoir leur père?
PEDRO recouvra-t-il la parole et exprimer tout ce qu'il a sur le coeur?

SOPHIE TAL MEN nous offre avec ce roman un magnifique et tendre récit “choral”, peuplé de personnages attachants, au passé difficile pour certains.

Avec un style léger, elle arrive à aborder en douceur des thématiques difficiles comme l'abandon d'un parent, la fuite par peur de responsabilités et l'incapacité à exprimer ses émotions.
La destructrice force des non-dits et des silences est donc un thème récurrent dans le livre.
Elle parle aussi de la peur de l'handicap, de la recherche de reconnaissance et de l'absence d'affection. Sans oublier le lourd héritage du passé.
Et ce, sans tomber dans le larmoyant et le pathos, ce qui est pour moi une qualité.
Exprimer le négatif sans trop le signaler est la marque d'une excellente autrice.

L'écriture est limpide, sans lourdeur, non dénuée de poésie et d'humour.
Le rythme est correct et l'envie de tourner les pages vient facilement.

Les personnages principaux sont bien abordés psychologiquement.
Comme cité plus haut, ils sont pour la plupart attachants et on ressent énormément d'empathie pour nos protagonistes.
Dont TIAGO et SARAH qui ressortent du lot pour ma part.

LES COEURS SILENCIEUX est mon premier roman de cette autrice et il m'a beaucoup plu.

On réfléchit, on s'étonne, on pleure, on compatit, on comprend, on rit, on sourit, on voyage, on poétise, on pense, on avance.
Toute une kyrielle de choses que j'ai cru ressentir durant ma lecture.
Ce qui me l'a rendue encore plus intéressante.

Pour terminer, je dirais que s'exprimer, avancer et ne rien regretter seraient les idées que je retiendrai de ce superbe roman de SOPHIE TAL MEN.
Autrice que je suivrai désormais de près, mais aussi dont je lirai les oeuvres précédentes.

Dans ce nouveau roman, l'auteure nous invite à un voyage entre le Finistère et le Portugal. Pedro, alors qu'il est sportif et en bonne santé, vient de faire un AVC. Il est un peu perdu dans ce service hospitalier, d'autant plus qu'il a perdu la parole. Heureusement qu'il y a Sarah, sa belle-fille, infirmière dans le même hôpital. Très attachée à cet homme, qui l'a élevée comme sa propre fille, elle est prête à tout entreprendre pour redonner le sourire au vieil homme. Pedro est père de deux fils, avec lesquels il n'a plus de lien depuis longtemps. Tomas, son aîné, l'a rayé de sa vie avec beaucoup de colère et d'amertume. Écrivain à succès vivant entre la Bretagne et le Portugal, Sarah va partir à sa recherche, déterminée a reinstaurer un dialogue entre le père et le fils.

Ce roman est rempli d'humanité et de profondeur. On est loin de la bande du Gobe Mouche et des escapades à l'île de Groix. La solitude, l'incapacité à communiquer, à faire face à un événement inattendu, la culpabilité, le silence de Pedro sont extrêmement touchants, tout comme l'amour inconditionnel que lui porte Sarah et sa détermination à l'aider à retrouver les siens. Tomas et sa vie de nomade, sa difficulté à mener une relation amoureuse stable, sa rancoeur et sa souffrance m'a également touchée. La plage de la Torche m'a rappelé de jolis souvenirs lorsque j'étais animatrice l'été dans une colonie de vacances du coin. L'écriture de Sophie est douce et sensible. Ses personnages sont remplis d'humanité et d'ambivalence. Ils parlent si bien de la vie, de l'importance de dire les choses, de rester en lien. Une belle ode à la famille et à l'amour. A la resilence aussi, Sarah en étant un parfait exemple avec la mère toxique qui l'a élevée et ce beau-père qui l'a tant aimée.

Sophie Tal Men et sa bande de potes médicaux... Quand on commence, on sait comment ça va finir ! C'est du feel good, très convenu... Et pourtant, on y revient ! Comme une petite sucrerie interdite par une overdose de guimauve mais que l'on ne peut s'empêcher de déguster. Une fois de temps en temps, c'est bon à prendre ou à lire !

Pedro est un homme solitaire et muré dans un silence, que son coeur empêche de briser. Alors quand il victime d'un AVC, qui lui empêche de parler, il se rend compte qu'il avait encore tellement de choses à dire. Ce silence imposé, il voudrait pouvoir le rompre pour enfin dire à ses fils tout l'amour qu'il a pour eux.

Dans les instants de douleurs et d'angoisses qui font suite à son AVC, il peut compter sur le soutien de Sarah, sa belle-fille. Sarah, il l'a prise sous son aile quand elle n'était qu'une ado. Alors qu'il s'éloignait de ses deux garçons, il a su créer avec elle un lien incassable. La jeune femme va être une oreille attentive auprès de Pedro, mais surtout elle deviendra sa voix.

Elle va tout faire pour ramener le passé à Pedro, lui permettant de renouer les liens avec ses proches perdus. Si certains font preuves de compassion et de compréhension, il y Tomàs, qui ne veut rien savoir: Son père, cela fait des années qu'il ne veut plus en entendre parler. Sarah n'hésite donc pas à se rendre au Portugal, à sa rencontre, risquant bien de bousculer les certitudes du jeune homme.

Quelle douce et belle histoire que celle de Pedro et des siens. Sophie Tal Men nous livre une galerie de personnages, cabossés par la vie. Les regrets, les doutes et les culpabilités planent sur leurs âmes. L'heure du pardon a sonné, mais celui-ci aura du mal à s'imposer.

Comment ne pas s'attacher à Sarah et Tomàs. Comment ne pas comprendre Pedro, et pardonner nous aussi à cet homme assombri par ses choix et ses décisions. Ce roman m'a beaucoup ébranlé, il a remué en moi quelques silences enfouis. C'est peut-être là , la force de l'écriture de Sophie Tal Men: me permettre de vivres d'intense émotions, m'interroger sur les silences qui encombrent ma vie et essuyer quelques larmes, émue et apaisée à la fois par cette sublime histoire.

C'est avec un réel plaisir mêlé d'une certaine excitation que j'ai pu assister à la rencontre-signature avec Sophie Tal Men, interview menée par Babelio que je remercie vivement de m'avoir invité, ainsi que les éditions Albin Michel qui m'ont offert 2 beaux ouvrages et permis de découvrir cet auteur. Sophie Tal Men est quelqu'un de très généreux, prompte à répondre à ses lecteurs, un public de passionnés s'interrogeant sur sa manière d'écrire ; souhaitant évoquer les lieux où se situe l'histoire et pourquoi certains lieux peuvent être considérés comme des personnages à part entière.
Dans ses romans on retrouve parfois l'un des protagonistes qui évolue d'une histoire à l'autre, comme le feraient les membres d'une même famille en suivant chacun sa propre destinée.
Le 2e roman "Les coeurs silencieux" que j'ai lu d'une traite, m'a beaucoup plu car il aborde un thème qui m'est particulièrement cher. Il y a également une très belle histoire d'amour, une jeune femme attachante et solaire qui va se retrouver confrontée à deux hommes plus sombres, ce qui la renverra à sa propre existence. La psychologie des personnages est très intéressante mais c'est la partie plus "clinique" qui m'a intéressé avec la problématique du malade qui découvre petit à petit sa pathologie ; comment il ressent les choses ; vit sa maladie ou plutôt apprend à vivre avec ; les nombreux questionnements qui lui viennent en tête et aussi les interrogations de l'entourage. J'ai pu appréhender grâce à ce livre certaines des questions qui restent sans réponse lorsqu'un proche est atteint d'une grave maladie. En cela ce livre m'a bouleversé. L'intrigue amoureuse qui se noue en filigrane permet au roman de conserver sa note positive. Une vraie leçon de vie que nous révèle une fois de plus Sophie Tal Men dans son dernier roman, à la plume toujours aussi fluide et limpide, et d'une grâce infinie pour aborder les thèmes universels que sont la vie, la maladie, l'amour.
Enfin je remercie l'auteur pour sa dédicace qui a pris tout son sens lors de ma lecture et me touche infiniment :
"Et si les coeurs s'autorisaient enfin à parler..."

Le livre parfait pour les adeptes des feel good books, des personnages assez attachants, une écriture plutôt fluide, et une histoire de famille avec beaucoup de non-dits, de rancune tenace, de malentendus qui perdurent, par-delà le temps qui passe et les accidents de santé. Pedro victime d'un AVC qui le prive de parole voudrait réparer mais les années ont enkysté les douleurs et son fils aîné Thomas, bien qu'écrivain, ne brille pas par son ouverture d'esprit…
Entre Portugal et Bretagne, ce roman pas désagréable à lire, a tout de même tendance à faire du sur place avec ces protagonistes campés sur leurs positions, que Sarah l'adorable belle-fille tente vainement d'infléchir. J'avoue que je me suis souvent assoupie sur ses looongues pages du dernier tiers où l'impression de remplissage dominait et où l'auteure elle-même ne semblait pas trouver l'idée d'un dénouement satisfaisant…