Le duo
Mezzomo-Lapière ("Luka") conclut avec ce cinquième tome cette histoire adaptée d'un roman de
Paul-Loup Sulitzer, entamée quatre ans auparavant par deux autres auteurs.
Si les deux premiers tomes étaient surtout basés sur la vengeance et la traque des bourreaux nazis qui avaient décimé sa famille et auxquels Reb Klimrod avait miraculeusement survécu, les trois tomes suivants sont plutôt une leçon de capitalisme et de business efficace.
Grâce à la
fortune qu'il est parvenu à rassembler depuis son arrivé à New York (il y a deux tomes), Reb Klimrod va pouvoir enfin réaliser son rêve complètement fou.
D'une certaine manière il aura réussi à construire son petit empire au sein du capitalisme américain, mais lui n'utilisera pas ce capitalisme au profit des riches, mais au profit des pauvres : le monde à l'envers, mais le rêve d'un homme qui était quasi mort en 1945 !