Akane-banashi, tome 1

Club N°56 : Manga non sélectionné
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On découvre l'art du rakugo, forme de théâtre traditionnel japonais, à travers les yeux d'une jeune passionnée qui a vu son père se faire évincer de son école de rakugo.

Plusieurs années après elle décide de devenir la meilleure pour "venger" son père.

Mel
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On suit à travers ce manga le parcours d'une jeune fille d'aujourd'hui passionnée par un art ancestral, qui évolue dans un milieu très masculin.

C'est à la fois intéressant et intrigant.

Marine
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Manga de niche sur un sujet vraiment particulier.

Pas trop mal.

Anthony
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Une très belle découverte !

C'est ma petite soeur qui m'a prêté ce manga sur le rakugo, car me connaissant elle savait que ça allait me plaire. Il s'agit d'un titre prépublié dans le célèbre magazine « Shonen Jump » au Japon (tout comme les très connus ''My Hero Academia'', ''Jujutsu Kaisen'' ou encore ''One Piece'') et force est de constater que ma soeur a vu juste car à mon grand étonnement j'ai passé un très bon moment de lecture. Oui, car je ne connais(sais) rien du rakugo : je pensais même que ce récit allait être ennuyeux... Mais finalement, le fait que ça soit dans un style ''shonen'' permet selon moi à ce titre d'être plus accessible à tous.

Et donc le rakugo, késako ? Pour citer le manga :
« Pas de longs monologues, les dialogues sont rois ! Ce sont ces échanges truculents qui font rire le public ! C'est une sorte de one-man-show. Un seul conteur interprète tous les personnages et prend en charge la narration... Mais comme une même personne... ne suffit pas à tout exprimer... il transforme son visage, sa gestuelle et sa voix, pour stimuler l'imagination du public ! »

• Ici on suit une jeune fille de 17 ans, Akane, qui a grandi bercée par les spectacles et répétitions de son père rakugoka (qui pratique le rakugo/le conteur). Malheureusement ce dernier va être expulsé de son école de rakugo sans aucune explication, et il sera banni à jamais de ce métier. C'est l'élément déclencheur pour Akane. Elle décide de devenir rakugoka à son tour et ainsi prouver à tous que son père n'était pas un moins que rien mais au contraire, un artiste confirmé.
6 ans ont passés, et c'est maintenant à elle de monter sur scène... Et ainsi faire ses preuves.
Mais tout ne sera pas chose aisée, et il lui reste beaucoup à apprendre !

J'ai tout de suite été embarquée par la dynamique du récit et j'ai particulièrement adoré les mimiques des rakugoka. Je ne connaissais donc pas cet art et c'est ravie - que dis-je : charmée - que je ressors de ma lecture de ce premier tome. Les illustrations m'ont également bien plu, et même si certaines choses m'ont un peu perdu (pas mal de persos par exemple, et pourquoi ils ont tous le même nom de famille à savoir celui de l'école ?), je lirai la suite sans la moindre hésitation. À noter également qu'il est appréciable de suivre un personnage principal féminin : habituellement, (tous) les shonen que je lis ce sont des héros principaux masculins.

En bref : ce fût une chouette lecture, rafraîchissante et divertissante, aux dessins agréables, que je conseille si vous souhaitez découvrir le rakugo, cet art ancestral japonais qui n'a pas dit son dernier mot. :-)

Une série artistique centrée sur le rakugo : une performance de conteur solo, imprégnée de tradition et d'humour. C'est une expérience littéraire unique qui transcende le simple récit.

Imaginez-vous dans un petit théâtre japonais, une atmosphère feutrée, où un artiste, assis sur un coussin, se lance dans une série d'histoires captivantes. le rakugo implique un conteur habile qui incarne plusieurs personnages à travers des dialogues distincts, sans accessoire ni changement de costume. La maîtrise du rythme, de la gestuelle et des expressions faciales est essentielle pour créer une immersion totale dans les histoires. Chaque récit du rakugo est minutieusement choisi, mêlant souvent humour subtil et observations perspicaces sur la vie quotidienne. Les histoires peuvent varier, allant du comique au mélancolique, offrant ainsi une palette d'émotions.

Il ne m'en fallait pas plus pour apprécier cette série. Pour les adeptes de Blue Period qui voudraient voir l'ascension d'un personnage dans son art, c'est tout aussi captivant ! Notre héroïne, Akane, se produit deux fois dans ce premier tome, et j'ai vraiment adoré ces moments. Les grandes planches aident à illustrer cette variation de personnages et d'émotions. Il vous faudra quand même votre imagination pour ajouter le côté sonore. Comme pour les couleurs dans Blue Period, certains apprécieront peut-être la version animée afin d'avoir accès à davantage d'informations sensorielles. Au moment où j'écris cette critique, je ne trouve rien à ce sujet, mais vu toute la publicité autour de la série, l'animé devrait arriver quand plus de tomes seront sortis à mon avis...

Décrite comme ayant un fort caractère, Akane est capable de se surpasser en tirant des enseignements de son quotidien, en absorbant les contrecoups non maîtrisés de son inexpérience. Ce manga est donc aussi pour ceux qui veulent voir le personnage principal évoluer à chaque instant. Cela est bien écrit, cohérent et captivant.

Ma note ne monte pas plus haut car le prétexte de base de l'histoire : une "vengeance" vis-à-vis de son père qui n'a pas été sélectionné et qui a dû abandonner son rêve d'obtenir le grade final de shin'uchi, un maître de la parole qui peut former ses disciples. On voit bien qu'il y a de la jalousie, des intérêts propres qui dépassent les simples compétences de conteur ; et certainement quelque chose de personnel qui nous sera révélé plus tard. Pour moi, la réussite de ce manga se trouvera dans l'écriture de tous les personnages que va rencontrer Akane afin de ne pas tomber dans un "shonen basique". Pour le moment, c'est une mission plutôt réussie.

Voici donc le nouveau lancement tiré du Shonen Jump prévu pour la rentrée 2023 !

Akane-banashi est un manga shonen sur le rakugo. A priori, j'étais un peu sceptique : déjà, le shonen manga ne me plaît plus autant qu'à une époque, et surtout le rakugo est un art traditionnel très japonais, si je puis dire. Je comprends que ça fonctionne au Japon mais je reste un peu perplexe quant à son implantation sur le marche français. Nous verrons bien !

Retournons à nos moutons : j'ai mis 3,5/5 car je ne suis pas fan du genre, ce qui ne m'a pas empêchée de passer un bon moment.
L'intrigue en elle-même est classique, arc de revanche avec les échelons à gravir, les tournois à venir j'imagine, les maîtres et les apprentis... Néanmoins, l'ensemble est bien construit et la personnalité des personnages fait tout le sel de ce premier tome. le tout est enlevé, dynamique sans être insupportablement esprit shonen. On s'attache rapidement à l'héroïne et à ses confrères/maîtres, et le graphisme est joli et détaillé.

Pour résumer, la formule fonctionne bien pour ce premier volume. Même si vous vous en fichez du rakugo, vous passerez un bon moment !

Akane Banashi de Yuki Suenaga. Illustrateur Takamasa Moue

Akane a vu son père, Toru, humilié lors d'une épreuve de Rakugo, lui permettant de monter d'un grade. le Rakugo est un art ancestral théâtral japonais. Seul en scène, avec un éventail, l'artiste fait rire son public.  Or, l'échec a conduit, Toru à l'expulsion de son école. Six ans après, nous retrouvons Akane, qui s'est astreinte à prendre des cours de Rakugo. Elle semble douée et elle a une revanche à prendre sur le passé familial. Mais le talent est-il suffisant ? Elle va apprendre l'humilité, le respect des règles, même celles qui semblent ne servir à rien. Et surtout la prise en compte de l'auditoire.
On découvre dans ce Manga un art proche du Stand up européen mais beaucoup plus codifié.
Akane est une jeune fille volontaire et on suit ses expériences et ce qu'elle en pense. Elle veut réussir et tient compte des avis de ses maîtres. 
J'ai parfois été perturbée au début par les spectacles de Rakugo où l'artiste change de personnalité et du coup d'aspect dans le dessin mais au bout de quelques pages on comprend le principe. 
Les dialogues sont bien écrits et lisibles.  Je m'interroge juste sur l'intérêt qu'un jeune lecteur pourrait trouver à cet art japonais. Je ne le proposerai pas avant 12/13 ans à un ado qui serait passionné par ce pays asiatique.
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