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4,5

sur 2933 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La lecture est un refuge intime, un tableau géant, une fenêtre vers l'esprit. Lorsqu'on entame un roman comme A l'est d'Eden l'on éprouve cet indéfinissable bonheur de tourner les pages et de s'émerveiller.

Le canevas est à priori simple, mais le dispositif narratif rend le récit passionnant. John Steinbeck aime raconter des histoires qui se déplient lentement, cherchant au fond de l'encrier la singularité des êtres et des choses. Il possède un sens saisissant du détail et la subtilité de poser en filigrane les questions de morale, portant un regard affûté sur son pays et sur son époque.
La trame se déroule autour de la question du Bien et du Mal. Des notions religieuses, mais aussi philosophiques et humanistes viennent appuyer le récit, notamment la question du libre arbitre.

A l'est d'Eden est une formidable saga historique qui retrace le passage du siècle et le tournant de la révolution industrielle.
Intimiste, lumineux, juste saupoudré d'ironie, ce bijou étaye des sentiments universels : la joie, la peine, le courage, la peur, le péché, l'innocence.
Tragique, comme toutes les belles histoires, ce récit plein de références et de symbolisme célèbre la vie, l'importance de se battre pour la vie et contre nos mauvais penchants.
Avec ce roman à la fois juste et enlevé, John Steinbeck prouve une fois de plus son talent de portraitiste affûté des solitudes modernes. Il drague et fouille les eaux noires des âmes.

Entre chronique sociale et mélancolie, A l'est d'Eden est un roman aussi brillant que salutaire, intemporel et contemporain, de ces romans qui vous touchent au coeur et restent marqué au fer rouge dans la mémoire.


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Éden, Dean, dong... Lire À l'est d'Éden et mourir...
Et bing ! Encore un chef-d'oeuvre signé Steinbeck. Pour ceux qui auraient vu le vieux film d'Elia Kazan avec James Dean, l'incipit du commentaire fera sens car vous savez que le grand James est mort peu de temps après. Sachez simplement que le livre comporte 4 parties et que le film ne traite que de la dernière. Ce n'est donc pas peu dire que le film, tout honnête qu'il puisse être, n'est qu'un très pâle reflet du livre.
Pour les amoureux de Steinbeck, sachez aussi que ce livre est partiellement autobiographique car les Hamilton ont réellement existé, Sam Hamilton étant le grand père maternel de l'auteur et tous les noms donnés dans cette famille sont réels. La scène du baptême de l'air, par exemple, concerne la mère de John Steinbeck.
Que dire de ce livre? le sujet semble en être le bien et le mal, mais dit comme cela, ça ne donne pas trop envie, il faut bien évidemment imaginer toute la subtilité de l'auteur, sa propre absence de manichéisme (pensez par exemple à "En un combat douteux"), la dentelle dans laquelle il travaille la profondeur de ses personnages, la caricature à but allégorique comme dans "La perle". Ici tout y est.
On suit donc tout d'abord le destin d'Adam Trask, fruit du premier mariage du rude Cyrus Trask, et de son frère puiné Charles D une seconde épouse. Les deux frères, si différents sont tels le yin et le yang. Adam semble aussi chétif et rêveur que Charles apparaît robuste et prosaïque.
Puis cheminant dans le destin et dans le temps, Adam Trask va se trouver une femme et suffisamment se brouiller avec Charles pour décider de migrer en Californie afin de se séparer de son frère. D'où le titre du livre qui est un clin d'oeil à la bible : "Caïn se retira de devant l'Éternel, et séjourna dans le pays de Nôd, à l'est d'Éden." L'épouse d'Adam, Kate, s'avère être passablement handicapée de toute sorte de commisération ou d'empathie pour son prochain. Pour faire simple on peut la qualifier, au bas mot, d'impitoyable.
Celle-ci va donner naissance à des jumeaux, Aaron et Caleb, aussi dissemblables que pouvaient l'être Adam et Charles. Je ne vous en dit pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la lecture.
Sachez encore que tout au long du livre, l'auteur alterne des événements de la famille Trask avec ceux de la famille Hamilton jusqu'à ce que les deux principaux pivots de ces deux familles, Samuel Hamilton et Adam Trask interagissent entre eux. Les personnages secondaires, Sam Hamilton et surtout le chinois Lee sont particulièrement intéressants. Alors n'hésitez plus, lisez, délectez-vous et faites passer le message car la portée philosophique et parabolique de l'ouvrage valent vraiment le détour, du moins c'est mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Les chemins de la littérature permettent d'accéder à des petits coins de paradis, jardins merveilleux où chacun peut croquer comme bon lui semble des moments de douce félicité. Ainsi les grands classiques, porteurs de messages intemporels, sont-ils là pour tout à la fois divertir et éclairer.
Brillerait-il “À l'est d'Eden” un soleil enchanteur, comparable à celui rencontré dernièrement dans d'autres romans de John Steinbeck ?

Au coeur de la Californie, la vallée de la Salinas est une région fertile pour peu qu'il pleuve suffisamment durant le printemps. En ce 19ème siècle finissant, la plupart des fermiers vivent correctement de leur labeur. Les Hamilton n'ont pas la chance de posséder les meilleures terres mais l'intelligence inventive de Samuel et son altruisme compensent ce handicap. Avec sa femme Liza et leurs neuf enfants, ils forment une famille au sein de laquelle il fait bon vivre.
Nouvellement installé, son voisin Adam Trask est lui aussi un homme bon. Il est loin de posséder la fibre paysanne mais l'héritage paternel l'a mis jusqu'à la fin de ses jours à l'abri du besoin. Il vient d'engager un domestique chinois, un homme plus très jeune pétri d'humanisme et de sagesse.
Avec des personnages masculins, plus avenants les uns que les autres, “À l'est d'Éden” aurait-il le profil d'un roman à l'eau de rose ? C'est sans compter sur la personnalité étrange de Cathy Trask, la ravissante épouse d'Adam enceinte de plusieurs mois. Le regard inhabité de cet être démoniaque laisse transparaître un esprit schizophrène incapable de supporter la moindre contrariété.

Magnifique allégorie du Livre de la Genèse selon lequel toute la misère du monde découle du péché originel, “À l'est d'Éden” met en exergue une lutte à mort entre le bien et le mal.
Le titre de ce chef-d'oeuvre est lui aussi d'inspiration biblique et résume à merveille le jeune parcours de vie des jumeaux du couple Trask, Caleb et Aaron, abandonnés par leur mère à leur naissance et aussi dissemblables que l'étaient naguère Caïn et Abel.

Publié en 1952 après une longue période de gestation, ce long roman est peut-être le plus abouti et le plus fascinant du grand écrivain américain. Comme souvent chez Steinbeck le happy end est particulièrement réussi : la vie continue malgré tout...
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Deuxième lecture de cette « grande saga » d'un très « Grand écrivain », une fresque sublime et foisonnante.
Je ne tracerai pas les grandes lignes de l'histoire que tout le monde connaît, je vous donnerai plutôt mes impressions.
L'amour et la haine, le bien et le mal se côtoient, se tiraillent, triomphent ou meurent tour à tour. Nous sommes au coeur même de la vie dans des paysages tout aussi contrastés, beaux et tourmentés que les âmes de nos héros.
Ce récit est bouleversant, John Steinbeck profondément humaniste n'accable aucun de ces héros, il nous les rend presque tous sympathiques, même Cathy que la vie a malmenée nous inspire de la compassion. Sous la plume intelligente de Steinbeck rien n'est absolument et définitivement négatif, pourtant la violence est omniprésente. Ces vies écorchées nous émeuvent, nous bouleversent et … nous tirent des larmes, mais, sur qui pleurons nous ? Il y a du sublime et du tragique dans Adam, son courage, ses doutes, ses préoccupations sont les notres… Il écoute et aide tendrement ses enfants à grandir, John Steinbeck nous peint avec une grande sensibilité ces scènes familiales, il nous touche profondément. Et … n'oublions pas que certains personnages ont réellement existé, ce qui donne une autre dimension au roman.
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Je voulais commencer cette critique par un verset de la genèse. L'histoire d'Abel et Cain.
Le premier était berger le second laboureur. Abel offrit à dieu une brebis et Cain le fruit de son labour.
Dieu accepta l'offrande d'Abel et ignora le cadeau de Caïn. de rage, se sentant rejeté, Cain tua son frère et se réfugia au pays de Nod, à l'est d'éden.
La jalousie est le fil rouge de ce fabuleux roman de John Steinbeck.
La jalousie Charles la connaîtra, se sentir rejeté par son père, ce mal le ronge, l'aveugle au point de laisser Adam son demi-frère à demi-mort.
L'arrivée de Cathy dans la ferme des frères Trask va précipiter Adam dans son choix de partir.
Avec l'héritage de son père en poche et une Cathy mal en point, Adam va trouver son jardin d'éden dans la vallée de Salinas en Californie.
Je viens de fermer ce livre et pourtant j'ai du mal à aligner mes mots, "à l'est d'éden "est tellement touffu, dense, la richesse des personnages comme Lee le serviteur chinois plein de sagesse, Samuel Hamilton le génial inventeur sans le sou, fin psychologue, Cathy le diable personnifié, Caleb le fils aîné d'Adam, Aaron le jumeau torturé.
Oui difficile d'écrire mon ressenti sur ce livre, déjà avec "les raisins de la colère " Steinbeck m'avait impressionné par son talent, son humanisme.
"A l'est d'éden " m'a scotché pendant deux semaines, j'ai découvert la belle vallée de Salinas où James Dean alias Caleb Trask perdit la vie dans sa Porsche.
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C'est un fait que, dans la carrière de chaque lecteur, au hasard de ses lectures, il va être amené à lire des livres qu'il va qualifier d'un tas d'étiquettes. Un "bon livre", une "daube commerciale", un "très bon livre" et puis de temps en temps, un "petit bijou de littérature" qu'on ne va pas hésiter à qualifier de "chef d'oeuvre" ou de "monument".
Pour ma part, je viens de terminer A l'est d'Eden ,et je ne peux que qualifier ce livre de chef d'oeuvre. Quel puissance d'écriture ! Quelle histoire dont on ne sort pas indifférent et indemne !
J'ai découvert Steinbeck à 14 ans avec en lecture imposée Des souris et des Hommes. Pour ma part, même si à l'époque j'avais " assez aimé", je n'étais pas en capacité d'apprécier tout le talent de cet écrivain...Il va falloir que je le relise avec des yeux d'adulte un de ces jours.
Après La Perle lue l'année dernière, je continue ma découverte de cet auteur et la je crie, je hurle : magnifique !!
J'ai été subjuguée par ces deux histoires qui s'enchevêtrent. Que ce soit celle de la famille Hamilton, ( dont le charismatique Samuel n'est rien moins que le grand-père de l'auteur ) ou celle de la famille Trask.
Steinbeck nous depeind des personnages qu'on ne peut s'empêcher d'apprécier ( enfin, pas tous, bien sur ).
Adam Trask, son serviteur et ami Lee, Cal, un de ses fils, si torturé, si tourmenté et tellement attachant ...
En pendant de ces personnages, une sombre et sinistre image apparait en la personne de Cathy. Fascinant de noirceur, ce personnage est d'une froideur affective extrême, que l'auteur n'hésite pas à qualifier de monstre ( et il a bien raison ). Son empreinte, terriblement malveillante est constante dans tout le déroulé de l'histoire et les différents protagonistes de cette histoire en mesureront les conséquences en fonction de son emprise sur eux...
Pour conclure je dirais que lire ce genre de bouquins fait un bien fou ...et puis c'est tout.

Challenge ABC 2016/2017
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La dernière page est tournée et je quitte à regret la famille Hamilton et Trask. À l'est d'Éden est un chef-d'oeuvre monumental, une énorme fresque familiale que l'on déguste avec avidité et gourmandise. Il y a bien du génie dans l'écriture de Steinbeck.

Ici, nos personnages sont décrits à la perfection, s'inscrivant dans une lutte incessante entre le bien et le mal. En vous baladant dans la vallée de la Salinas, vous côtoierez les mensonges pour cacher des vérités infâmes, vous suivrez la courbe descendante de l'âme humaine. Les vices de chacun, la putréfaction des autres.
Mais vous aurez notre bon vieux Lee, et notre Samuel Hamilton pour vous remettre sur le droit chemin et vous assenez des conseils dignes d'un bon psychologue.

Il ne s'agit pas ici que d'une saga familiale, ce roman est une leçon de vie, amère parfois, mais où chacun puise dans son libre-arbitre le pouvoir de devenir celui qu'il veut être.
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John Steinbeck écrit pour rappeler que le monde n'est pas habité uniquement par des personnes cupides, qui aiment à engendrer le mal et pétris de mauvaises intentions, mais qu'il existe aussi des personnes qui sont là pour aider leurs contemporains sans rien attendre en retour. C'est ce qui fait la force de son oeuvre, la grandeur de ses personnages.
Il croit dans le libre arbitre de chacun, la liberté individuelle de choisir ses actions et de les mettre en oeuvre pour le bien ou pour le mal.
« Voici ce que je crois : l'esprit libre et curieux de l'homme est ce qui a le plus de prix au monde. Et voici ce pour quoi je me battrai : la liberté pour l'esprit de prendre quelque direction qui lui plaise. Et voici contre quoi je me battrai : toute idée, religion ou gouvernement qui limite ou détruit la notion d'individualité. Tel je suis, telle est ma position. Je comprends pourquoi un système conçu dans un gabarit et pour le respect du gabarit se doit d'éliminer la liberté de l'esprit, car c'est elle seule qui, par l'analyse, peut détruire le système. Oui, je comprends cela et je le hais, et je me battrai pour préserver la seule chose qui nous mette au-dessus des bêtes qui ne créent pas. Si la grâce ne peut plus embraser l'homme, nous sommes perdus. »
Aucun auteur de ma connaissance n'a aussi bien glorifié les qualités des hommes, ni n'a aussi précisément disséqué leurs défauts.
John Steinbeck « aime célébrer l'âme humaine ».
Traduction de Jean-Claude Bonnardot.
Editions le livre de poche, 786 pages.
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À l'est d'Éden... À l'est d'Éden... Pourquoi ce titre ?
Page 356, Samuel Hamilton explique :
"Cependant Caïn adressa la parole à son frère Abel ; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua. L'Éternel dit à Caïn : "Où est ton frère Abel ?" Il répondit : "Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ?" Et Dieu dit : "Qu'as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi. Maintenant, tu seras maudit de la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terre." Caïn dit à l'Éternel : "Mon châtiment est trop grand pour être supporté. Voici, tu me chasses aujourd'hui de cette terre ; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre et quiconque me trouvera me tuera." L'Éternel lui dit : "Si quelqu'un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois", et l'Éternel mit un signe sur Caïn pour que quiconque le trouverait ne le tuât point. Puis Caïn s'éloigna de la face de l'Éternel et habita dans la terre de Nod, à l'est d'Éden."

Mais, ce n'est qu'à la toute dernière page que ce titre énigmatique prend toute sa dimension.
Dernière page que j'ai lue hier soir avant de refermer ce livre pour toujours. Pour toujours car je suis sur un versant de ma vie où le temps me manque pour relire. Je déteste ce moment des adieux... et cette fois encore plus qu'habituellement.

Sublime ! Il y a tant de caractères, de force, de noirceur et de beauté dans ce roman extraordinaire. Je me sens un peu vide, je ne trouve pas les mots pour vous exprimer combien je l'ai aimé. Ce n'est pas facile, comprenez-moi, lui et moi venons à peine de nous quitter.
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« À l’est d’Eden » est une saga retraçant l’histoire de deux familles, les Trask et les Hamilton, qui vivent dans la vallée de Salinas en Californie au tout début du XXiè.
Cette saga s’appuie sur des références bibliques en particulier sur le mythe de Caïn et Abel. Caïn blessé dans son amour propre, aveuglé par la colère, tue son frère Abel.
Caïn était pourtant libre de choisir entre le bien et le mal, mais la colère a réveillé en lui le mal. Dieu lui accordera la vie...
- « Caïn a vécu et eu des enfants, et Abel n’a vécu que dans l’histoire. Nous sommes les enfants de Caïn ».
Ce livre fait donc référence à l’histoire de Caïn, chaque personnage est son descendant et continue l’histoire ployant sous lui le poids du châtiment.
«À l’est d’Eden » est basé sur la notion du bien et du mal, J.Steinbeck nous plonge dans la profondeur d’âme de ses personnages, il les explore, les décortique en pénétrant dans leurs jardins les plus secrets... Et « Mon Dieu » quels personnages ; de Samuel Hamilton le sage, Lee le lucide, Joe l’opportuniste, Adam Trask le bon, Charles Trask la brute, Cathy la démoniaque, Abra la perspicace, et les jumeaux Aaron l’innocent et Caleb, l’énigmatique Caleb qui lutte contre ses démons intérieurs, contre ses pulsions et sa colère, mon personnage préféré l’écorché vif qui n’aspire qu’à un souhait celui d’être aimé de tous mais surtout de son père Adam.
Chacun de nous pourrait s’identifier à ces hommes et ces femmes, Steinbeck démontre dans son roman que le bien n’est pas forcément inné, que le mal souvent domine et qu’il faut corriger ses faiblesses pour pouvoir gagner de la bonté. Un passage magnifique du livre met en scène Lee, Samuel et Adam discutant d’un verset de la bible, traduisant le verbe hébreux « Timshel » tu peux (tu peux dominer la bête). Steinbeck démontre également que nous ne naissons pas tous égaux, certains partent avec plus d’anomalie morale que d’autres, comme Cathy la mère des jumeaux, personnage d’une méchanceté presque surnaturelle, on essaie de lui trouver une faille et évidemment qu’il y en a une mais le sait-elle ...
C’est donc une saga sans héros, où se mélange violence, vengeance, haine, jalousie, paix, sagesse, amour, valeurs familiales etc., mais c’est avant tout un regard sur la rédemption et le Pardon.
Un livre puissant, déconcertant, une fois de plus Steinbeck observe subtilement ses personnages, il ne les juge pas mais ne les ménage pas non plus, les cœurs et les âmes sont mis à nu sans duplicité.

Un chef d’œuvre incontournable, un livre qui à mes yeux atteint l’excellence, j’ai savouré chaque chapitre, aimé tous les personnages même les plus infâmes.
Quand on se laisse happer par l’univers de Steinbeck on en ressort complètement envoûtés.
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