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EAN : 9782211301497
400 pages
L'Ecole des loisirs (21/08/2019)
3.78/5   91 notes
Résumé :
Oliver Dalrymple est un garçon de treize ans à la peau pâle et au cœur troué. Tout le monde l’appelle Boo, en raison de sa blancheur fantomatique. Il est capable de réciter la table de Mendeleïev de mémoire sans omettre un élément, un atout malheureusement négligeable pour développer son réseau social. Boo, surtout, est mort devant son casier. Son cœur, croit-il.

Il se réveille dans un étrange au-delà : le Village. Un endroit où se retrouvent to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Voici un roman étrange, en forme de casier métallique à travers lequel deux yeux semblent nous épier d'on ne sait où…

On le comprend dès les premières pages, ce regard indéchiffrable est celui d'Oliver, alias Boo – collégien surdoué, présentant tous les signes d'un syndrome d'Asperger, marginalisé, et même harcelé. Boo s'adresse à ses parents d'une sorte d'au-delà, après avoir trouvé la mort au collège, alors qu'il venait enfin de parvenir à réciter par coeur (et dans l'ordre !) les 106 éléments du tableau périodique… Ainsi, Oliver n'atteindra jamais l'âge adulte et ne deviendra jamais scientifique comme il en rêve depuis toujours. le roman pourrait être pathétique, mais il ne l'est pas. En effet, Boo pose sur son passage de vie à trépas et sur l'existence dans l'au-delà un regard curieux, avide de comprendre et soucieux de restituer cette expérience de la façon la plus factuelle et précise possible. On découvre donc, petit à petit, le fonctionnement de cet étrange « Village » réservé aux adolescents décédés aux États-Unis au cours de leur treizième année. Mais il n'est pas si facile pour Boo de tourner la page de sa vie sur Terre : lorsque arrive un autre élève de son collège, mort quelques jours après lui, Boo réalise qu'après tout, il n'a peut-être pas été victime d'un emballement cardiaque dû à l'euphorie de son exploit mémoriel…

Ce roman est très prenant, tant on a besoin de comprendre ce qui est arrivé à Boo – et de savoir comment son histoire peut continuer. le récit nous a surpris en bifurquant à plusieurs reprises, l'intrigue se complexifiant et prenant à chaque fois un cours complètement inattendu. Les aventures et les réflexions foisonnantes de Boo permettent de traiter de façon profonde et intéressante plusieurs thèmes pourtant difficiles à évoquer en littérature jeunesse, notamment le harcèlement scolaire, les fusillades dans des écoles américaines et la peine de mort. C'est peut-être la perspective analytique, presque détachée, de Boo qui permet de parler de tout cela de façon adaptée à un lectorat jeune. Il me semble également que le roman parle très bien des troubles du spectre autistique, du décalage perçu par Boo, de son besoin de se réfugier dans sa bulle et dans le monde rassurant des sciences. Les thèmes sont graves, donc, mais la tonalité du roman est souvent positive et porteuse d'espoir. La façon dont Boo parle à/de ses parents est belle et touchante. Lui qui avait tant de mal à nouer des relations sociales tant qu'il était en vie, rencontre au « Village » des personnes magnifiques qui apprennent à apprivoiser ses petites singularités.

« Puis, parce que je demeure allergique aux câlins, elle me donne un petit coup de pied dans le tibia, ce qu'elle appelle une « tape d'amour ». Je lui rends la pareille. »

La vision de la mort imaginée par Neil Smith est très riche ; il invente une voie médiane fascinante entre l'approche matérialiste et les représentations religieuses de la mort. L'univers de cet au-delà est très travaillé avec sa géographie et son écosystème particulier, son vocabulaire, ses traditions et une multitude de références à des personnages de livres, des oeuvres littéraires et musicales (de Cole Porter à Nirvana !)… Nous avons aussi beaucoup aimé les clins d'oeil multiples au monde de la science et des scientifiques.

Un roman original, captivant et sensible qui parvient à parler à hauteur d'adolescent de questions aussi difficiles qu'incontournables. Je ne suis pas étonnée du tout qu'il ait déjà remporté un tel succès en anglais et qu'il soit traduit dans de nombreuses langues !

(lu à voix haute en octobre 2019)
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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De quoi ça parle ?

Un beau matin de septembre, Oliver Dalrymple se tient devant son casier. le jeune adolescent, paria de son collège et surnommé « Boo » par ses charmants camarades de classe du fait de sa pâleur spectrale, est en train de réciter les cent six éléments du tableau périodique.

Nous sommes le 7 septembre 1979, à peine une semaine après le retour des vacances. le garçon se concentre, récite et parvient pour la toute première fois jusqu'au dernier élément chimique. Il n'en revient tellement pas… qu'il tombe raide mort.

L'instant d'après, Oliver se retrouve dans un lit, entièrement nu. À côté de lui, une jeune fille d'à peu près son âge est en train de ronfler paisiblement. Il comprend alors aussitôt que toute cette situation ne peut signifier qu'une chose : il a passé l'arme à gauche. Cette vérité lui vient tout naturellement lorsqu'il s'aperçoit que ces indispensables lunettes n'occupent plus leur place habituelle au-dessus de son nez. Pourtant, sa vue est irréprochable.

Réveillant la « maîtresse des lieux », il apprend qu'elle se prénomme Thelma. Il se trouve désormais au « Village », un endroit spécialement réservé aux trépassés américains de treize ans.

Cet endroit singulier pourrait être qualifié de banal si ce n'était la raison qui y a conduit tous ces jeunes filles et garçons. le « Village » se compose de quatre grands murs de béton infranchissables à l'intérieur desquels s'organise une société entièrement dirigée par des enfants. Divisée en quinze secteurs, on y trouve ni lacs, ni forêts, ni montagnes, seulement de hauts immeubles de briques rouges. Pas plus d'animaux ou de voitures d'ailleurs ; les habitants doivent se contenter de vélos pour se déplacer.

Petit à petit néanmoins, Dalrymple s'adapte à ce nouvel environnement où la nourriture apparaît toute seule sur les étagères, où les vitres repoussent après quelques jours seulement et où les blessures se soignent d'elles-mêmes. La plomberie et les aliments n'y sont pas meilleurs qu'ailleurs (on y mange des conserves), les querelles et les règlements de comptes n'ont pas cessé comme par magie mais, au moins, les enfants ne manquent de rien. La plupart considère que Dieu leur fournit tous les équipements nécessaires et que derrière leurs grandes murailles se trouvent peut-être des adultes chinois de trente-huit ans, ou toute autre catégorie d'être humain.

Un soir, alors qu'Oliver est plongé dans un profond sommeil, Thelma débarque dans son dortoir avec un « nouveau-né ». Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il s'aperçoit que la nouvelle recrue ne n'est autre que Johnny, son ancien camarade de classe !

Les nouvelles ne sont néanmoins pas bonnes. le défunt est perturbé, effrayé. Il finit par avouer à Oliver que sa mort, qu'il croyait due à un arrêt cardiaque, résulte en réalité d'un assassinat perpétré par un nouvel arrivant du collège qui a déclenché une fusillade mortelle avant de se suicider par balle.

Maintenant, Dalrymple ne sait trop que penser. Qui est son tueur ? Quelle est la raison de son crime ? D'autant plus que, s'il a lui aussi mis fin à ses jours, il se trouve très probablement au « Village ».

Il décide alors, avec l'aide de Thelma et de son ancien camarade, de partir à la recherche du coupable.

Mais d'erreurs en déprime, de mensonges en désillusion, Boo va se rendre compte que le criminel n'est peut-être pas celui qu'il croit. Pour cause, en chacun de nous, n'y a-t-il pas une petite part de meurtrier ?

Mon avis :

Ce roman m'a été très fortement recommandé dans un comité de lecture auquel j'appartiens. Mes camarades de lecture ne cessaient d'en vanter les qualités. Alors que pouvais-je faire d'autre que de souhaiter me plonger, moi aussi, dans ce roman ?

* L'histoire pas à pas :

Je savais qu'il fallait s'attendre à de très grands rebondissements et à des retournements de situation haletants.

Je dois avouer que le début de l'histoire m'a tout d'abord emballée, je ne pouvais plus lâcher ce livre ! Puis le tempo a ralenti, traîné… J'ai peu à peu perdu le goût de cette trame si prometteuse.

Vers la fin, comme par magie, la plume de l'auteur a repris des couleurs, jusqu'au moment où… J'ai pu anticiper la chute. Tout de suite, drame et déluge, une critique assassine se formait déjà dans mon esprit.

Quelle ne fut donc pas ma surprise, lectrice naïve que je suis, de découvrir que je m'étais tout simplement laissé berner comme les autres. le fin mot de l'histoire m'a sauté à la figure et je n'ai rien vu venir ! Un bon point doit donc révérencieusement être accordé à cet ouvrage (même si les futurs lecteurs seront désormais à l'affut des tous les dénouements possibles).

* Les personnages :

Je ne les ai pas aimés.

Oliver, qui est tout de suite présenté comme particulier, est construit de telle sorte qu'il doit s'attirer la sympathie du lecteur. Toutefois, son personnages est trop surfait, peu plausible.

Quant aux autres, Thelma, Esther et Johnny… Ils sont trop enfantins, si je puis dire. Ils sont tout de même censés avoir treize ans !

* Ressenti global :

En somme, la trame est bonne, voire superbe ! L'intrigue est farfelue, drôle, remettant chacun d'entre nous en question. Toutefois, les personnages sont peu attachants et l'histoire a un aspect trop puéril : l'auteur n'a pas réussi à bien coller à l'âge de ses protagonistes.

Ce n'est pas un « mauvais » livre, il est même réussi, mais je ne relirai probablement pas d'autres ouvrages de l'auteur.

https://lirelandoulerevedunemontmartroise.wordpress.com/2020/05/24/boo-de-neil-smith/
Lien : https://lirelandoulerevedune..
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Vous êtes vous déjà demandé à quoi pouvait bien ressembler le paradis ? Si vous lisez ce bouquin je suis certaine que la version de votre tête sera erronée, parce que l'endroit où Boo a atterrit est certes un paradis mais un paradis bien particulier.

J'ai été captivée par ce roman car je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, de base je pensais lire une espèce d'enquête au paradis mais j'étais à côté de la plaque, tellement ! Ce livre c'est bien plus qu'une simple enquête pour savoir qui a osé tuer Boo notre protagoniste très attendrissant mais comment vous décrire le récit sans vous spoiler. Retenez juste une chose, plus vous penserez avoir saisi l'histoire et plus elle vous échappera. La résolution finale, la vraie de vraie vous prendra aux tripes.
J'ai adoré ce roman car tout au long je me suis questionnais et quand je pensais avoir trouvé PAF revirement de situation ! Il me fallait donc tout recommencer, je pense que je n'ai jamais autant chercher d'indices dans un roman ^^
Il a quelque chose de fort dans sa construction, déjà la base, c'est un journal écrit par Boo pour ses parents (t'as déjà la p'tite larme à ce moment 😅), puis Boo… il est spécial. L'auteur ne le dit pas clairement mais je suis presque certaine qu'il est autiste et les autistes souvent dans certaines écoles ils sont victimes de harcèlement (tiens, la voilà ta deuxième larme). Quand il arrive au paradis, il prend la chose très différemment des autres et c'est la que mon amour pour ce personnage est né. Il est incroyable ! Il est d'une sagesse, d'une intelligence et d'une force à tout épreuve. Quel merveilleux personnage ♥️
A la fin, sincèrement vous aurez envie d'entrer dans le roman, de le serrer très fort dans vos bras et de lui dire « Boo, tout ira bien maintenant, je suis avec toi ». Lisez-le, offrez le aux ados, partagez-le, il est magnifique.
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Oliver Dalrymphe est mort. Il se réveille dans un paradis où seuls des jeunes morts à treize ans sont réunis. Quelques semaines après son arrivée, il est rejoint par un garçon de son établissement, Johnny, qui lui apprend qu'ils sont tous deux morts assassinés par balle. Les deux garçons, accompagnés par Esther et Thelma, des amies rencontrées au paradis, se lancent alors à la poursuite de leur assassin qui se serait donné la mort et pourrait donc bien être avec eux.

Avec BOO j'espérais nous plonger, mes filles et moi, dans une histoire de fantômes drôle, une enquête au pays des morts, en gros une histoire amusantes idéale à cette époque de l'année. Mais j'étais à mille lieux de penser que j'allais mettre la main sur un roman fort et poignant qui aborde des thèmes assez difficiles tels que le harcèlement et le suicide. Par ailleurs, lors de son séjour dans l'au-delà, Oliver découvre la fin sordide de nombre des jeunes avec qui il partage son quotidien, morts dans des circonstances souvent terribles. L'univers créé par l'auteur est intéressant sur bien des aspects et donne beaucoup d'importance et de responsabilités aux adolescents qui y gagnent en maturité même s'ils sont figés dans leur treize ans.

Si j'ai trouvé la lecture surprenante et originale, j'ai eu plus de mal avec la lecture à voix haute en raison de certains passages violents et le vocabulaire insultant. Je ne suis pas une personne grossière à la base mais je trouve que l'on entend assez ce genre de propos dans la rue, aussi quand je lis, j'aime autant que ce soit agréable à lire et poli. le récit n'en est pas moins intéressant, l'écriture plaisante et l'ensemble donne un bon roman pour adolescents. Neil Smith met en avant l'importance de l'amitié dans la construction du jeune. Etre deux c'est avoir quelqu'un sur qui compter, c'est une protection vis à vis des autres mais aussi de soit. Ici les responsables sont les harceleurs, mais sans doute aussi les adultes même si l'auteur ne leur laisse que très peu de place… BOO est un très beau roman sur l'adolescence et ses difficultés, une belle histoire d'amitié éternelle.
Lien : https://sirthisandladythat.w..
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Je n'ai pas énormément entendu parler de ce livre mais le résumé m'avait beaucoup intrigué 😉

J'ai beaucoup aimé ce livre dans sa globalité.

Je l'ai trouvé super original, c'est la première fois que je lis un livre où l'histoire se passe au paradis ! J'ai vraiment adoré vivre des aventures au paradis au coté de Boo.

Je me suis vraiment attachée à la plume de l'auteur qui est hyper simple et fluide, en effet le vocabulaire est typique d'un ado de 13 ans !

Des thématiques importantes sont également présentes dans ce livre, comme le harcèlement. Boo en a été victime quand il vivait encore sur Terre. Les passages concernant le harcèlement sont très durs à lire car ce qu'il a vécu est atroce. Ces passages étaient forts en émotions et super intéressants.

Maintenant, passons aux cotés un peu plus négatifs.

Dans ce livre de 400 pages, il y a certaines longueurs ou il ne se passe clairement rien. Je trouve que le livre aurait pu être plus court et certains passages n'étaient pas utiles à mon goût.

Je n'ai pas vraiment aimé plusieurs passages dont je ne peux malheureusement pas parler par peur de vous spoiler ! Maintenant, revenons aux points positifs 🙂 !

Je me suis tout de suite attachée au personnage principal, Boo qui est super affectueux, mais également à toute sa bande d'amis, comme Esther, Thelma et surtout Johnhy.

Donc, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce livre malgré certaines longueurs ! Honnêtement, je ne peux que vous le recommander car il est vraiment super mignon.
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critiques presse (4)
Ricochet
13 janvier 2021
Boo, avant d’être un roman philosophique, est une histoire de sentiments. On l’appréciera à sa haute valeur originale !
Lire la critique sur le site : Ricochet
Actualitte
21 août 2019
Très original dans son approche, délicieusement drôle — sans plonger dans le sentimentalisme mièvre — le récit de Smith repose sur une narration impeccable.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LActualite
13 novembre 2015
Un roman à part, déstabilisant d’irréalité, où notre héros découvrira, à défaut de spiritualité, le pouvoir rédempteur de l’amitié.
Lire la critique sur le site : LActualite
LaPresse
09 novembre 2015
Neil Smith est un «dieu» possédant le regard curieux d'un enfant. Malgré un sujet tragique, Boo est un roman rempli d'humour et d'amour aussi.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je songe à mon existence sans amis au collège Helen-Keller. Dans le cours de sciences, j'étais toujours seul pour disséquer la grenouille. Aucun camarade ne voulait être jumelé à moi, malgré une note maximale garantie. Avant d'adopter ma politique d'évitement, j'avais essayé à quelques reprises, en particulier en cinquième, d'engager la conversation avec d'autres élèves. Je m'étais au préalable exercé devant le miroir : par le passé, en effet, mes propos avaient eu le malheur d'offenser ou d'irriter. Devant la glace, donc, j'ai dit : "Tiens, salut, Cynthia Orwell. Comment se sont passées les épreuves de sélection des pom-pom girls, aujourd'hui ? Tu as réussi des grands écarts satisfaisants ?"
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Comme vous le savez, chère mère et cher père, chez nous, aux États-Unis, je n’allais jamais au théâtre. Je ne regardais pas de sitcoms ni de séries policières à la télévision. Je ne lisais pas de romans. Rien, en somme, qui suppose une incursion dans la fiction. Je ne comprenais pas la nécessité de la fiction dans un monde où les événements de la vie réelle – les drames qui se produisent à l’échelle cellulaire dans notre corps et sur le plan astrophysique dans notre univers – étaient à la fois fantastiques et fascinants.
Ce n’est que dans le monde réel du paradis que j’ai pris conscience du bien-fondé de l’illusion. La fiction a le grand avantage de vous dégager de la réalité lorsque la réalité devient peu engageante. Je regrette de ne pas avoir fait cette découverte aux États-Unis. Sa Majesté des mouches m’aurait peut-être aidé à survivre au collège.
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Si j'étais mort d'un coeur troué pendant une mission de recherche dans l'Arctique et que j'avais été enseveli sous la glace, je serais bien content que, des centaines d'années plus tard, des scientifiques me déterrent pour m'exposer dans une vitrine à des fins éducatives. Passer mes journées dans un musée de science, ce serait pour moi le paradis.
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L'intelligence que je possède — qui concerne les amibes, les nébuleuses et les formules — ne m'est d'aucune utilité ici. J'aurais plutôt besoin d'une autre forme d'intelligence, une intelligence qui m'aiderait à comprendre ce qui peut bien pousser un garçon à ouvrir le feu dans une école, ou pourquoi une victime est encline à pardonner, tandis qu'une autre s'y refusera à jamais.
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C'est la première fois qu'il rit depuis son passage. Je suis encore plus fier que le jour où j'ai réussi à faire augmenter le pH de mon urine en consommant plus d'agrumes.
En conséquence, je me fends d'un sourire.
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