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3,58

sur 467 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Léon Sadorski est un anti-héros, la quatrième de couverture nous avait prévenus.
Au début on se dit « pauvre type » et puis très vite « sale type » et on peut rajouter « ordure », doublée de « sale porc ». Oui pardonnez cette spontanéité un brin vulgaire, mais voilà ce sont les mots qui collent le mieux au personnage qui d'ailleurs a la vulgarité et le malsain qui lui collent à la peau.

Cet inspecteur collaborationniste qui ne fait pas semblant d'être antisémite est donc détestable en tous points. Malheureusement, dans cette histoire, rien ne vient nous redonner une petite lueur d'humanité et d'empathie. L'auteur, afin de retranscrire au mieux la trame historique, nous offre des détails à foison, ce qui alourdit beaucoup la narration. Une multitude de personnages secondaires participent plus ou moins à l'histoire de cette enquête menée par « Sado » (sobriquet à mon avis pas du tout innocent !) ce qui rajoute une couche de lourdeur. Quant à l'enquête elle-même, elle ne m'a pas semblé trépidante…

J'ai espéré longtemps que l'histoire décolle, que la narration prenne son élan, qu'enfin j'accroche, mais l'ennui a fait place à l'envie d'en finir…
Et le plus beau c'est que j'avais acheté les deux premiers tomes d'un coup… Donc la suite m'attend, en espérant être beaucoup plus enthousiaste, sinon pour sûr je ne poursuivrai pas avec ce personnage qui de toute façon ne me manquera pas.
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La matière première était bien là : le sujet passionnant, une documentation riche et une écriture maîtrisée. Malheureusement, selon moi, "la mayonnaise ne prend pas", et alors que j'ai abandonné la lecture vers la page 289 sur les 465 de l'édition poche, l'intrigue n'avait pas encore commencé. le début du roman est beaucoup trop long, trop descriptif et en devient ennuyeux. Une grosse déception donc, au regard du potentiel du sujet. Cependant, et paradoxalement, je n'ai pas le sentiment d'avoir perdu mon temps, car il est toujours bon de se souvenir de certaines horribles pratiques qui se sont déroulées dans la France occupée, mais, chez moi, cela n'a pas pris le pas sur l'ennui et l'agacement de ne pas voir une véritable intrigue émerger.
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Disons le tout net. La dernière page tournée, après un effort de lecture méritoire, je me demande tout d'abord qui est le falsificateur : l'auteur ou l'éditeur, peut-être la complicité des deux. Car ce livre n'est ni un policier – ou alors *Voyage au bout de la nuit* de Céline est un livre médical ! – ni la narration d'une « affaire ». Ce maquillage est déjà agaçant. Puis en revenant sur le contenu, je reconnais que la documentation est impressionnante, le souci du détail vrai tout autant, le comportement ignoble du triste personnage principal très fidèle à beaucoup de « bons Français » de 1942. Année la plus noire de la collaboration car beaucoup n'appréhendaient pas l'horreur nazie ni la servilté zélée de Vichy et de sa vieille baderne de chef obsédée par l'ordre et la morale. Mais tout cela relève du roman historique et doit alors s'articuler sur une véritable histoire fictive, construite et s'intégrant à l'Histoire. Cela aurait ôté ce malaise du lecteur qui ne situe plus ce qu'il lit et qui s'ennuie très vite pour peu qu'il connaisse cette époque, réellement ou par recherche personnelle. Ajoutons à cela un style sans grâce, qui va trop bien au côté rapport administratif ambiant. En conclusion mon faible intérêt pour ce livre fut de savoir comment aller évoluer et survivre (ou pas) cette exemplaire ordure, lâche, servile, antisémite, libidineuse tendance pédophile, sadique, amorale et parfaitement stupide. Cette « affaire » semblant bien se vendre, on peut tabler sur une suite après la queue de poisson facile du dernier chapitre. Je ne la lirai assurément pas !
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Dès les premières pages on se retrouve immergé sous l'occupation où l'ambiance pesante de la suspicion permanente et des petites horreurs quotidiennes vous prennent à la gorge. Certains passages sont glaçants. Tout le roman l'est, d'ailleurs. Sadorski est un personnage ambigu et il est difficile de s'identifier à lui. Patriote, il a combattu lors de la première Guerre Mondiale, Sadorski collabore pourtant allègrement avec les autorités allemandes. Depuis son cabinet des RG, il lui tient à coeur de mettre tous ses efforts au service de sa principale mission : rechercher, trouver et arrêter des juifs et des communistes en vue de leur déportation. Difficile donc d'éprouver de l'empathie pour ce personnage tordu (misogyne, pervers et cruel) qui force néanmoins le respect par son excellent flaire de policier.

Côté intrigue, il se passe beaucoup de choses. Les rebondissements sont variés en intensité et les longueurs dans le déroulement de l'histoire ainsi que la fin laissent présager une suite à l'Affaire Léon Sadorski.

J'ai parfois été dérangée dans ma lecture par la multitude de détails, de précisions qui montrent que l'auteur a effectué de longues cherches (en témoigne la bibliographie à la toute fin du livre). Cette masse de détails en fait un roman profondément ancré dans le réel/dans l'histoire.

Contrairement à certains lecteurs, je trouve que les comparaisons entre ce roman et notre actualité (et ses possibles dérives) sont exagérées et inutilement moralisatrices. Je sais pourtant que Romain SLOCOMBE veut nous amener à réfléchir sur nos actes et pensées lors de moments graves mais je trouve cela tellement excessif et déplacé que je ne peux pas y adhérer.

Romain SLOCOMBE est un auteur de renom et ses romans sont d'une grande qualité littéraire et historique. Ce n'est pas pour rien que Robert Laffont présente son roman au prix Goncourt 2016.
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A mon tour de donner mon avis sur L'affaire Léon Sadorski. J'ai tardé à le lire au vue de la chronique de ma binôme qui avait eu un avis mitigé sur sa lecture. Que dire de plus qu'elle sans être redondante?

Romain Slocombe nous raconte la seconde guerre mondiale vue du côté Allemand et de la Police française. Chose peu commune dans mes lectures sur ce sujet. En général, je lis plutôt l'histoire côté "juifs" ou "justes". Il est donc intéressant de lire l'histoire d'un autre point de vue. L'auteur met en scène Léon Sadorski, un flic sans scrupule qui travaille au service des renseignements généraux. Il est anti-juif, anti-communiste, misogyne et un brin pervers. Tout comme Aurélie j'ai détesté ce personnage.

Au début du roman il se fait arrêter par les allemands et emmener à Berlin où il est fait prisonnier pendant plus d'un mois. Pour pouvoir sortir il va falloir qu'il aide les allemands et la gestapo dans leur quête, à savoir arrêter et déporter le plus de juifs possible.

Sado va donc essayer d'accomplir sa mission le mieux possible. Quand il rentre de Berlin il retrouve un dossier sur lequel il travaillait avant d'être arrêté. le dossier de 2 soeurs qui se prostituent avec des allemands. Sadorski avait voulu enquêter sur les deux soeurs mais il n'en avait pas eu le temps. Quand le corps de la plus jeune est retrouvée sur les voies de chemin de fer de Stains il va décider d'enquêter de son côté. Mais il va se retrouver confronter à un groupe de gestapistes qui veulent étouffer l'affaire.
Comme l'a dit Aurélie, ce livre est une mine d'informations. Romain Slocombe connaît très bien son sujet et s'est très bien documenté sur cette période sombre et noir de notre Histoire. J'ai été outrée de savoir comment travaillaient certains services de police à cette époque et de voir que la plupart d'entres eux collaboraient avec l'ennemi.

Mais comme Aurélie je trouve que trop d'informationstue l'information. Pour moi il y a trop de descriptions, trop de protagonistes dans l'affaire au point où j'ai été souvent perdu et où j'ai survolé certains passages. Pour moi l'histoire policière est totalement étouffée par le flots de détails historiques.
Ce livre est intéressant du point de vue historique car il nous raconte des zones d'ombres de notre Histoire (du moins en ce qui me concerne) mais je pense et c'est mon humble avis que moins de détails et de longueurs auraient été préférables.

Comme je n'aime pas me faire une opinion sur un seul livre je lirais donc la suite L'étoile jaune de l'inspecteur Sardoski. Vous l'aurez compris c'est un avis très mitigé que j'ai sur ce livre. J'espère m'ennuyer un peu moins avec la suite.
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Je ne trouve, dans ce livre, aucune âme. La succession de rapports manque tout à fait d'intérêt. Un bon auteur aurait intégré ces derniers dans le cours du récit ce qui aurait rendu moins pénible la lecture. de plus, tout le monde n'est pas Balzac et l'art du détail est ici un peu malmené : "Le W.C. est en forme de bidet, équipé d'un robinet servant de chasse d'eau." Bof ! C'est long, long, sacrifiant à la mode du moment. Les longueurs, personnellement, ça me lasse. Un "Collabo-Song" de Mazarin, bien dense, ne faisant que la moitié, est d'autant plus percutant. Et je lis que cet ouvrage aurait pu faire un Goncourt ! Je dis que la littérature française, enfin le gratin de la littérature française chargé d'estimer le travail des autres, est en plein déclin. J'ai apprécié Pierre Lemaître dans ses fort honnêtes polars et, cependant, ce qu'il a écrit derrière... un Goncourt ?! Je suis donc heureux que "L'affaire Sadorsky" n'ait pas décroché la timbale...
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Tout d'abord je dois préciser que cette période, la guerre 39/45, j'ai pour habitude de l'éviter dans mes lectures. Je n'arrive pas à accrocher, ça ne m'intéresse pas.
J'ai lu ce livre dans le cadre du jury "Polar Points 2017" et au vu des critiques je me suis dit que pour une fois peut être j'allais aimer. D'autant que cette période était censée être abordée de façon "polar".
J'y ai cru, au début. le Paris des années 40, la façon de vivre des gens, avec bien entendu toutes les contraintes liées au contexte politique. Et puis j'ai rapidement perdu mon enthousiasme... parce que ce livre décrit la situation policière de l'époque, notamment celle de Sadorski, mais n'a rien d'un polar. Je me suis ennuyée, j'ai fini par lire "rapidement". Bref, une déception.
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1942, Paris est occupé par les Allemands… Léon Sadorski est un flic à la botte de l'occupant. Il traque, dénonce et arrête les juifs, les résistants, les communistes. Corrompu jusqu'à la moelle, il se rempli les poches à gogo, trompe son Yvette…. Un salaud de première manipulé par les Nazis, mais pas vraiment décidé à se laisser dépouiller de ses prérogatives policières.

Roman Slocombe s'inspire de personnages et d'évènements réels pour construire une véritable fiction ayant pour cadre l'occupation, et réveiller ses vieux fantômes.

Si je ne conteste pas les réelles qualités narratives et littéraire ce roman à la fois historique et d'espionnage, je suis au regret de ne pas en avoir saisi toute la portée, et ne pas l'avoir apprécié malgré le très bon accueil qu'a reçu ce roman.

J'ai trouvé la fin beaucoup trop escamotée, ouverte et surtout qui semble bâclée comme si l'auteur lui-même n'était pas parvenu à trancher.

Voilà un ouvrage dont j'oublierai très vite le contenu, et un auteur que je ne suis pas pressée de retrouver !

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Je n'ai pas du tout aimé ce livre.

J'ai trouvé ça long. Très long.

Beaucoup de renseignements et descriptif que j'ai trouvé inutile. Il n'y a aucun intérêt,tout est dit dans le résumé.
C'est dommage car le sujet est intéressant.
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