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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mensonge et amour maternel.

Mitsuko est libraire la semaine et escort-girl certains week-ends. Elle partage sa vie entre ses métiers, sa mère et son fils Tarô, sourd et muet. L'irruption impromptue dans sa librairie, d'une jeune femme et de sa petite fille, en quête d'ouvrages philosophiques, viennent perturber son quotidien.

Hôzuki est le deuxième tome de la série l'Ombre du Chardon, écrite par Aki Shimazaki. J'avais trouvé le premier opus condescendant.
Dans ce court roman de 142 pages, l'auteure traite de façon subtile, l'amour maternel, le mensonge et le handicap.
J'ai beaucoup apprécié la construction du récit qui offre de sacrés rebondissements alors que l'écriture est plutôt douce et convenue. L'auteure évite l'écueil d'une suite où les personnages du premier tome seraient toujours présents. Elle se concentre sur l'histoire de Mitsuko et sa relation avec son fils handicapé.
J'ai trouvé ce texte d'une remarquable modernité en dépit de la pudeur des émotions et de la description de traditions japonaises archaïques.
A travers ce court texte, l'auteure transmet toute l'ambivalence qui marque le Japon, entre la présence de coutumes traditionnelles et désuètes, pour les mentalités occidentales, et la modernité qui gagne le Japon.
J'ai aimé les choix de Mitsuko et la façon dont l'auteure nous entraîne dans ses réflexions et décisions.

Un bon moment de lecture.
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C'est une charmante découverte que ce beau livre et de cet auteur qui nous entraîne dans le Japon actuel par l'histoire d'une femme qui a des choses à cacher. Un vrai délice de lecture.
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Petite déception à la lecture de ce deuxième volet de la nouvelle série de cette auteure; non que l'écriture soit moins raffinée que dans ses précédents ouvrages, non que les personnages soient moins attachants... Ce qui me retient de mettre une note plus élevée, c'est plutôt l'impression de "déjà vu" dans les procédés et les mises en situation; en bref, l'impression que Shimazaki abuse des coïncidences pour le moins peu vraisemblables et qui finissent par lasser...
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Le coeur de l'intrigue de ce très court roman est invraisemblable. Mais il est bien écrit, poignant, terriblement humain, et l'on ne peut s'empêcher d'en être ému et de l'apprécier.
Une réflexion sur l'amour maternel, le handicap et la providence, voila ce qui vous attend !
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”L'ombre du chardon” d'Aki Shimazaki. Un homme marié retrouve par hasard un ami d'enfance qui lui fait rencontrer une entraîneuse et ancienne camarade de classe, désormais mère d'un enfant métis et sourd-muet. Un roman en cinq volets qui chacun se focalise sur un personnage, permettant de dévoiler l'intrigue peu-à-peu, sous différents angles et points de vue. Une histoire à la fois simple et complexement imbriquée, qui parle d'amour, de jalousie, d'ambition et de regrets, sans grands émois ni violence ouverte, dans une langue sobre mais malheureusement non dépourvue d'imprécisions linguistiques (l'autrice écrit en français). Touchant, mais moins fort que sa première pentalogie ”Le poids des secrets”.
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Nous retrouvons Mitsuko alias Azami dans le premier tome de ce « cycle ». Mitsuko au quotidien, son passé. Ce petit roman se lit vite mais je l'ai moins apprécié qu'Azami. Trop de coïncidences à mon goût: de Mme Sato au chien trouvé dans une boîte, il y a peut-être un peu trop de références à l'abandon qui finissent par couper l'impression de naturel.
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Dans le Japon contemporain, Mitsuko élève seule son fils Taro, un garçon de sept ans sourd et muet. Aidée par sa mère, elle tient une librairie d'occasion la semaine, et complète ses revenus dans un bar de nuit le week-end, en tant qu'entraîneuse, activité héritée de son lointain passé. Elle a connu des hommes, voyagé, côtoyé des gens d'affaires et de lettres mais mène désormais une vie solitaire de mère aimante et indépendante.
Lorsqu'une de ses clientes, une femme distinguée mère d'une petite fille, lui propose de se fréquenter pour que leurs enfants puissent jouer ensemble, Mitsuko est d'emblée irritée par cette intrusion dans son quotidien et se montre distante, froide, éludant les questions, elle qui ne recherche ni amie ni confidente. Pourtant au fil des jours la dame se fait insistante et semble de plus en plus troublée par leur rencontre.

Hôsuki est le nom de la librairie tenue par Mitsuko dans le roman, et est employé en japonais pour signifier le mot prière, mais aussi pour désigner la physalis. Ce double sens illustre bien le dualisme que peuvent revêtir certaines existences, et ces secrets qui innervent parfois toute une vie et ressurgissent au gré des circonstances, remuant alors la vase des souvenirs.

Ce roman très court et rapide à lire est comme une fenêtre ouverte sur un fragment de vie, qui offre un aperçu, emprunt de douceur et de délicatesse sur un parcours individuel de femme, passé du tumulte à la sérénité. Avec des mots simples, des phrases courtes et une écriture d'une grande sobriété, épurée comme un jardin japonais, Aki Shimazaki, auteur francophone installée au Québec, va à l'essentiel pour exprimer l'amour d'une mère, le poids du passé, l'omniprésence des souvenirs dans nos vies, teintés ou non de regrets.

L'auteur dresse un portrait de femme déterminée qui assume ses choix sans souci des conventions, et décrit, en puisant par fréquents aller-retours au coeur des souvenirs, la lente construction personnelle d'une femme et d'une mère. le roman retrace l'évolution psychologique de cette femme dans son rapport à la maternité et au désir d'enfant, l'émergence de la fibre et le déploiement de l'amour maternels. Après un passé sulfureux et instable, Mitsuko a trouvé un équilibre dans la famille, dont elle rejetait pourtant farouchement le modèle, et s'agrippe à sa volonté de le maintenir coûte que coûte, quitte à adopter une réaction de repli et à recourir au mensonge pour préserver l'intimité du couple mère-fils. Souvenirs, secrets et mensonges sont alors tour à tour convoqués pour faire face à la situation qui vient bousculer son quotidien tranquille, l'irruption de l'étrangère, la rencontre avec l'autre femme, dont elle pourrait bien partager une partie de l'histoire…

Un petit roman comme une tranche de vie, fugace, poétique, qui rend aussi hommage à la langue, et à l'écriture japonaises, au sens et à la polysémie des mots.
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Ce très court roman m'a laissé une critique mitigée....J'aime depuis longtemps l'univers japonais (même plus généralement asiatique) avec son lot de culture et traditions. C'est donc assez naturellement et avec envie que j'ai eu envie de me plonger dans cette histoire.
J'avais déjà entendu parler de cette auteure par une amie mais je ne l'avais jamais lu.

Points positifs : j'ai aimé cette histoire d'amour entre un fils et sa mère, leur fusion. le style d'écriture est fluide, simple mais précis. le lexique en fin de livre est utile et instructif.

Points négatifs (on va plutôt dire "moins positifs") : roman trop court, j'aurais voulu cette histoire plus étayée, connaître un dénouement moins abrupt. Pour ma part, aucune surprise sur la découverte du pourquoi une telle entente entre les deux enfants. C'était attendu et déjà vu.

Je finis en disant que j'ai tout de même passé un bon moment.
J'aimerais lire "le poids des secrets" que ma copine Karine m'avait conseillé avant de tomber sur Hôzuki dans ma bibliothèque de quartier.
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On retrouve ici toute la pudeur de la plume d'Aki Shimazaki. Elle donne à toutes les histoires qu'elle raconte une couleur particulière, faite de douceur et de délicatesse. Pas de sentiments forts et ravageurs, ou en tout cas ils ne sont pas décrits en ces termes. Car on se doute que l'inquiétude que doit ressentir Mitsuko est bien réelle devant l'irruption dans sa vie de madame Sato. Ainsi que la passion qui doit habiter celle-ci.

En entrant dans l'intimité de la vie de Mitsuko, l'auteur lève les voiles petit à petit sur qui elle est et qu'elle est sa vie. Elle décortique le sentiment maternel et le lien qui peut exister entre deux êtres. J'ai bien vite deviné qui pouvait être cette madame Sato et, comme la retenue caractéristique du style japonais n'entraîne guère à l'épanchement, il y a eu tout au long de ma lecture une sorte de distance infranchissable entre l'histoire et moi. Comme si je regardais tout ceci se dérouler devant moi, derrière une vitre, même si sans déplaisir aucun. J'ai été également surprise par le mélange entre la tradition qui encre profondément la vie de tous les personnages que nous croisons et la vie plus dissolue que mène Mitsuko le vendredi soir, sans que cela ne semble choquer personne pour autant.

Un joli roman donc, mais qui m'aura laissée en retrait.

Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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L'écriture d'Aki est très agréable à lire. Je me demande s'il n'y aurait pas quelques maladresses de traduction. Au lieu de dire " c'est la femme d'un diplomate" nous lisons "elle est une femme de diplomate".
Sur la suite du premier tome, nous retrouvons Mitsuko. Bien que je puisse concevoir que cette femme ait été blessée et traumatisée, je n'ai pas apprécié sa personnalité et ses réactions au fil du récit.
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