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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ah l'hypocondriaque que je suis tente parfois de ces experiences dont il sait qu'il n'en sortira pas indemne: par exemple un roman, dont le personnage principal, victime d'un AVC et qui ne peut plus ni bouger ni communiquer, va raconter le monologue intérieur qui le mine, ne pas forcément l'aider à mieux dormir ensuite!!! :o)

Les affreux, le premier roman de Chloé Schmitt est en fait un des pari littéraire de la rentrée avec cette toute jeune auteure de 21 ans, encore étudiante à Science-PO Paris mais originaire de Metz,

Chloé Schmitt a incontestablement une plume, puisqu'elle fait le choix d'un style particulier, qui vient briser le réel. Tout est jeté suivant le rythme d'une voix en colère à la mesure du corps sans vie duquel elle s'échappe.

Volontairement, elle choisit de heurter le confort du lecteur. L'ensemble de l'histoire est retranscrite selon le point de vue subjectif, tantôt partial, tantôt partiel, du narrateur. Et l'auteur maîtrise parfaitement les codes de ce registre : l'argot gicle, chaque phrase est travaillée pour gifler les personnages, le monde entier et le lecteur.

Du coup, soit on rentre dans son univers, soit on y reste totalement extérieur.

Personnellement, je me suis bien vite lassé de ce style et de voir ce narrateur toujours aussi hargneux, et bloqué dans les mêmes tournures de phrase. L'intrigue tourne en rond, le coté extremement sombre vire au procédé, et du coup je suis assez vite désintéressé de cet homme enfermé dans son corps. L'hypocondriaque en moi a pu respirer, mais le fan de (bonne) littérature était plus frustré.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce livre est le premier d'une toute jeune auteure de 21 ans. le récit se fait à la première personne dans la bouche du narrateur. J'ai eu beaucoup de difficulté avec le style trop familier à mon goût, des phrases courtes, parfois grammaticalement incomplètes, avec beaucoup de gros mots, l'emploi assez systématique d'adjectifs à la place d'adverbes... La dépression de la femme vue par le mari, qui aboutit à son suicide quand elle découvre l'amante de son mari, est décrite avec dureté... La deuxième partie n'est guère plus gaie, le narrateur est alors recueilli par son frère violent avec sa compagne... Ce livre a eu beaucoup de critiques favorables, de mon côté, je suis passée à côté, que ce soit pour le style ou pour l'histoire.
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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C'est sur ce premier roman au quatrième de couverture intriguant que s'est porté mon choix lors de la dernière opération Masse Critique de Babelio.

Si ce résumé est proche du fond, il est trop prometteur... Après un départ qui colle au ton annoncé, ce vieux grincheux devient un peu lassant, on tourne un peu en rond ! Parce que même si l'action, elle, évolue, lui pas ou peu et ses réactions et pensées sont un peu répétitives.
Pas suffisamment toutefois pour gâcher la lecture, on tient le cap par curiosité et goût du sordide. Il y a une indéniable cruauté-dureté dans ce roman qui choque et fascine à la fois.

La vraie difficulté de ce roman c'est le style. A vouloir faire trop et trop bien, ça en devient légèrement indigeste.
Chloé Schmitt écrit bien, mais elle devrait s'abstenir d'être perpétuellement entrain d'essayer de le prouver, c'est usant et bien trop ampoulé par moment.
Déjà que sa focalisation (narrateur en "je" ne pouvant communiquer simplement avec l'extérieur et dont les pensées errent de-ci de-là) ne joue pas la facilité, pour le coup l'ensemble n'est pas très fluide, c'est dommage !

En somme si j'ai aimé le sujet abordé et le traitement de Schmitt je ne peux pas en dire autant du rythme et de sa plume.
Au final, même si le fond est marquant il est désagréablement parasité par la forme ce qui n'en fait pas une lecture des plus agréables. Il s'agit toutefois d'un premier roman, qui plus est d'une jeune auteur, il faut donc saluer la performance et espérer qu'elle affinera sa plume avec le temps.
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Livre également reçu dans le cadre des Matchs de la Rentrée Littéraire de Price Minister. Merci à eux.

Il s'agit ici d'un premier roman écrit par une jeune fille de 21 ans. Chloé Schmitt nous livre un court récit au thème assez étonnant pour une fille de son âge. L'histoire d'Alphonse qui passe en quelques secondes de l'état d'homme fort au néant le plus absolu. Un homme auparavant sûr de lui, prêt à quitter sa femme pour sa maîtresse, un homme qui désormais se retrouve prisonnier d'un fauteuil roulant incapable de bouger, de communiquer, de s'exprimer...
Il n'a plus aucune emprise sur son monde, sur sa vie et se voit trimbaler de lieux en lieux sans pouvoir donner le moindre avis.

Alphonse réalise alors le monde qui l'entoure, un monde fait d'"affreux", une femme qui se complaît dans son malheur, des amis qui n'en sont pas, un frère délinquant et violent mais au milieu de tout ce chaos, une petite lueur d'espoir, Annabelle qui tentera de l'aider.

L'écriture de Chloé Schmitt ne m'a pas vraiment convaincue. Je pense avoir parfaitement compris sa volonté de nous faire entrer dans le cerveau de cet Alphonse en employant des phrases très courtes, un langage parfois familier et des tournures assez simples. Cependant, ceci n'a pas facilité ma lecture.
Je pense qu'il s'agit d'un assez bon premier roman, cependant, un sujet qui ne m'a pas passionné et qui déprime sans vraiment laisser d'espoir. J'attends donc de voir ce qu'elle écrira par la suite.

Ma note : 13/20

Lien : http://blogvonnaoko.blogspot..
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Style assez innovant d'écriture qui m'a totalement lassée au cours de cette lecture. J'étais pressée de le finir pour m'en débarrasser, donc je reste sur une déception.
Le narrateur est un homme d'une quarantaine d'année qui a fait un AVC, on voit son entourage à travers ses ressentis : désespoir, colère, méchanceté, tristesse, impuissance...
Que de la noirceur, ce qui n'est pas pour me déplaire à la base, mais quand c'est effectué avec une écriture cohérente et non une forme de brouillon.
De bonnes idées, dommage, j'ai l'impression d'avoir lu un des premiers jets !
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Le premier roman de Chloé Schmitt aborde un thème difficile, celui de l'AVC. Nous suivons un homme à partir de sa crise. On le voit alors pendant quelques pages alors qu'il est encore valide, puis nous le retrouvons à l'hôpital. Il est désormais incapable de parler, il n'arrive qu'à pousser des grognements. Incapable de bouger, il ne peut sentir que sa main droite. Les médecins le disent débiles, et pourtant il est capable de tout observer, tout entendre, coincé dans son corps sans pouvoir intervenir.

Les situations s'enchaînent au gré des parties, les personnages s'occupant de lui évoluant aussi. Chaque personne est décrite, analysée à sa façon, le monde lui-même est décrit selon sa nouvelle vue. le plafond prend une grande importance par exemple, coincé qu'il est dans son lit.

Les affreux fait parti des livres qui nous marque, ou du moins qui nous trotte dans la tête pendant quelques temps. Non pas particulièrement à cause du style ou autre, plus suite aux réflexions provoquées. En effet, les AVC sont très courants dans notre société et celui pourrait nous arriver. Au cours de la lecture, on est obligé de s'imaginer à la place d'Alphonse. Autre fait marquant du livre, il permet d'aborder les dérives de notre société. Alphonse nous fait entrevoir la violence conjugale, les tromperies, l'alcoolisme, les mensonges … On a alors tout un panel « d'affreux ». le livre se lit assez vite, on enchaîne les pages pour découvrir le prochain personnage qui nous sera proposé. Pourtant il y a un bémol à cette nouveauté, j'avoue avoir eu du mal avec le style de l'auteur. Elle utilise la vulgarité, les phrases courtes accrocheuses afin de montrer la violence qui a lieu, je suppose et cela m'a quelque peu gênée.

Sinon, il s'agit d'un bon livre, sans coup de coeur.
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