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sur 259 notes
Enzo est un guide touristique passionné par l'art lyrique. Lors d'une visite de la Scala, alors qu'il fait l'éloge de la grande Maria Callas, une inconnue s'insurge et le contredit.
Curieux d'en savoir plus, Enzo s'arrange pour laisser le groupe de touristes et découvrir qui est cette femme.
Il comprend qu'elle est Carlotta Berlumi, une artiste de la même époque que Maria et va s'étonner d'apprendre qu'elle était la rivale de Maria Callas.

J'adore les livres de cet auteur qui voyage dans plein de domaines différents! À chaque fois, ses ouvrages sont brillants et captivants!

Ici, il nous embarque dans le milieu de l'art et nous met face à la réalité de la concurrence entre artistes, le succès, la popularité, la vengeance et l'injustice.

Aussi léger que dynamique, cette lecture m'a happée et enrichie! J'ai découvert ce monde de l'opéra et je l'ai trouvé passionnant. Un livre qui a élargi mon bagage et m'a ouverte sur un domaine que j'avais peu exploré!
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Carlotta Berlumi, signe distinctif : aversion totale envers Maria Callas, cette dernière ayant été la responsable de tous les problèmes du monde jusqu'au 16 septembre 1977 en général et de la non carrière de Carlotta en particulier !

Nous sommes au XXIè siècle, à Milan avec Enzo un jeune guide touristique, féru d'opéra et qui passe les trois quarts de sa visite dans le temple absolu de l'art lyrique : La Scala ! C'est lors de l'une d'elle qu'il fait la connaissance d'une vieille dame au ton aigri (euphémisme) et au comportement plutôt grossier dés qu'il prononce un nom : celui de Maria Callas. Victime d'un malaise vagal, la Berlumi le désigne comme son neveu et va pendant quelque temps dialoguer avec cette soprano dont la carrière s'est arrêtée lorsque Maria Callas a démarré la sienne.

Un roman très court qui se lit d'une seule portée mais délicieusement drôle et le lecteur ne peut que se réjouir de la verve infinie d'Éric-Emmanuel Schmitt. Les aficionados du bel canto retrouveront l'évocation des artistes qui ont illuminé de leurs voix les temples lyriques, de la Scala au Metropolitan Opera et ô combien une voix singulière associée à l'émotion de la scène peut envouter l'ouïe ! Maria Callas n'était pas qu'une chanteuse et c'est certainement le plus bel hommage rendu par Éric-Emmanuel Schmitt : celui de mettre noir sur blanc – comme les notes de musique – que les défauts comme le fameux « wobble de la Callas- peuvent se transformer en atouts pour cet art absolu qui unit chant et théâtre.
Lien : https://squirelito.blogspot...
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La Castafiore

Alors pour commencer cette singulière chronique tout d'abord remettons l'église au milieu du village (expression  de mamie Aurélie, plus utilisée depuis longtemps). 

Eric Emmanuel Schmitt, n'est pour moi pas du tout un inconnu. J'ai eu la chance, la douleur et la tristesse de lire "Oscar et la dame rose" que je vous conseille si vous voulez chialer votre race.

Pour ce qui est de nouveau bah, j'ai quand même gagné pour la première fois de ma vie un truc et ça se fête ! Slip sur la tête, Patrick Sébastien dans les enceintes. 🥳🥳

Bon bah, vas-y Jacqueline en avant Guingamp. 👂👂

Enzo à une passion dans la vie, de celle qui fait lever les foules : l'Opéra. 🎼

Passion transmise par son grand-père il en devient féru. Puccini, Verdi, Rossini et ainsi de suite. 🎶🎶

Il devient d'ailleurs guide touristique à Milan le fief de la très célèbre Scala (pas la pizzeria débile). 🇮

Et il parle, il parle et une vieille femme manifeste sa désapprobation (t'as vu ça cause bien ici) quand il parle d'une diva en particulier : Maria Callas... 🎤

Elle va alors, elle Carlotta Berlumi, lui parler d'un temps qu'il n'a pas connu. D'un temps où elle débutait, elle aussi, l'art lyrique avec sur son chemin La Callas. 

Bon, j'ai vraiment savouré cette écoute. L'auteur a su mêler fiction et faits réels avec beauté, violence et fantaisie. 🥰😭🤔🤬😂

Callas est dépeinte par Carlotta comme un incapable, une arriviste, une grosse, une perdante et le mieux une cantatrice avec une voix de femme à barbe ! 🤣🤣

Elle s'invente une rivalité qui n'existe que pour elle, elle souhaiterait tellement être écoutée, admirée, adulée comme peut l'être la Grecque.

C'est caustique, cynique, drôle aussi et l'émouvant récit de celle qui fut dans "l'ombre".🤐

Il s'agit de souffrances parmi toutes ces critiques, celles d'une femme qui aspirait simplement à être connue et reconnue.🥺🥺

Avec en prime au détour des chapitres , des pistes audios de Maria Callas ❤🎼

Un grand merci à @babelio_ et @audiolib ❤❤
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J'accueille toujours avec beaucoup de plaisir la sortie d'un nouveau roman d'Eric-Emmanuel Schmitt car je sais que je vais passer un moment agréable.

Cette fois-ci, il s'agit d'un roman très court qui relate l'histoire de Carlotta Berlumi, qui aurait, selon ses dires, été la plus grande rivale de Maria Callas... une rivale dont personne ne se souvient hélas...
C'est donc le portrait d'un sacré petit bout de femme tout en délusions que nous dresse ici EES.
C'est une lecture que j'ai trouvée très agréable mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable comme d'autres livres de l'auteur. J'ai aimé le style
très léger et facétieux ainsi que le fait de découvrir l'histoire de la Callas en parallèle de celle de notre chère Carlotta mais il m'a manqué un patit "je ne sais quoi".

Un court roman, qui vous donnera certainement envie d'en savoir plus sur la Divina.
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j'ai lu tous les livres d'Eric-Emmanuel Schmitt ainsi que ses pièces de théâtre. J'aime ses romans, Oscar et la dame rose est sans doute le livre que j'ai le plus offert, et je me régale à lire sa grande fresque du Paradis perdu, j'attends le tome 4 avec impatience !
Mais il y a des livres d'EES que je n'ai pas aimé, vraiment pas. A chaque fois qu'il y a eu un ouvrage sur sa grande passion de la musique classique, je n'ai eu que des soupirs d'énervement et de lassitude ! Ma vie avec Mozart je ne l'ai même pas terminé mais le pire étant sans doute Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent (rien que le titre...)
La rivale rejoint le panthéon des livres que je n'ai pas aimé donc.
Ici, un personnage fictif, Carlotta Berlumi, une vieille dame acariâtre dont le nom n'évoque rien à personne pourtant elle affirme haut et fort avoir connu la grande, l'unique, l'incomparable Maria Callas. Sa plus grande rivale dit-elle ! La vieille Berlumi raconte sa jeunesse et explique comment La Callas la grecque, que tout le monde oubliera, elle en est certaine, a manoeuvré pour la réduire à néant !
Si le livre se voulait cocasse, drolatique, emporté ou que sais-je encore, moi je m'y suis ennuyée à mourir ! La haine de Berlumi envers Callas ne m'a pas amusé, tant de pages déversées en critiques méchantes, futiles et détestables construisent un scénario fake et usant.
Ce personnage à part coucher à droite et à gauche et être obsédé jusqu'au boutiste par la Callas, ne m'a strictement pas plu.
Mais bon, je suis certainement une crétine n'ayant pas d'humour et encore vivante en plus pendant que Mozart, Bethoven et cie sont morts !
Dans ce cas, soit ! Je range la rivale et je passe à autre chose !
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Enzo est guide touristique à Milan. Son plaisir est de mener les groupes à la Scala. Depuis deux ans, il est toujours enchanté par cette visite. Mais un jour, son discours de présentation est interrompu. Dès qu'il prononce une phrase élogieuse sur Maria Callas, une vieille dame le contredit. Elle se nomme Carlotta Berlumi et se présente comme la rivale de Maria Callas. Elle est persuadée que son ennemie était une usurpatrice et une intrigante. Pour elle, elle ne méritait pas son succès : elle ne possédait même pas le contre ut. Elle est déterminée à écorner l'image de la légende. Elle s'y emploie avec malice, méchanceté et rancune.

A travers le réquisitoire à charge d'un personnage imaginaire, au tempérament trempé, Éric-Emmanuel Schmitt dresse un portrait éraflé de « la Callas ». Poussée par sa rivalité assumée, Carlotta raconte les coulisses et livre, avec une langue acérée, ses opinions et ce qu'elle considère comme la vérité. Elle pense être responsable de l'arrêt brutal de la carrière exceptionnelle de la célèbre cantatrice. Fièrement, elle se dénonce. Certains de ses propos sont atténués par les archives de la presse. Ses joutes verbales sont piquantes. Hélas, pour elle, elles n'ont pas obtenu l'effet escompté : elle m'a donné envie de mieux connaître Maria Callas. Quant à l'auteur, il a rempli sa mission : à la fin de ma lecture, j'ai écouté des archives sonores.

Je n'ai lu que peu de livres d'Eric-Emmanuel Schmitt et ceux-ci possédaient une force romanesque émouvante. Aussi, j'espérais ressentir des émotions fortes avec La rivale. Même si ce n'est pas la teneur du livre, j'ai passé un bon moment. C'est un roman qui m'a fait sourire.

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Pfttt! Je n'ai pas pu achever la lecture. La langue est pauvre et banale; l'intrigue insignifiante, aucune création en dehors d'Enzo (drôle de prénom, non?), l'ensemble... un livre commercial vite bouclé. 135 pages, interligne 1.5 et gros caractères! La Callas c'est la "Grecque", la "Grecque", la "Grecque"... "elle qui avait tant désiré plaire, léché les culs et qui préméditait tout..." page 76. Amoureux de l'Opéra, s'abstenir.
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Il faudra un jour que l'on m'explique ce que l'on trouve à ce type d'auteur
J'ai rarement lu un ouvrage aussi "fainéant" et nullissime
On a juste l'impression d'un bon vieux mélange de wikipedia sur l'opéra, le bel canto, l'Italie, Maria Callas et la méchanceté
Ce livre, lu en même pas une heure tellement la petite centaine de pages est vide de mots et d'intérêt, peut être oublié à peine découvert
C'est misérable et déprimant, qu'une soi-disante plume de qualité ponde un torchon pareil : à mon avis, soit l'auteur avait un besoin urgent de thunes pour payer ses impôts, soit il prend vraiment le lectorat pour un ramassis de couillons
Bien heureuse de ne pas lui avoir donner mon obole, livre lu parce que prêté, entre un Semprun et un Ditlevsen, deux véritables écrivains, ceux-là...
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« La Callas ? Vous verrez : bientôt plus personne ne se souviendra d'elle... » dixit Carlotta Berlumi "la rivale" de la Callas. Et ben non Carlotta ! Ce sera bien le drame de toute sa vie, oui jusqu'à sa mort presque centenaire.
C'est mon premier livre de Schmitt et j'avoue que j'en attendais plus. J'ai passé un bon moment mais je trouve ce livre opportuniste au moment de célébrer le centenaire de la Callas.
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C'est quand même très interessant de découvrir qu'au plus haut niveau d'excellence dans le monde de l'art, la tension, la quête de reconnaissance peut être très présente chez un artiste. Parfois, c'est l'inverse ? Comment composer, rester ancré avec tous les coups portés par la presse, un public ...
Toutefois, j'ai lu, lu et lu puis j'ai eu cette sensation de passer complètement à côté du livre qui est construit sur le thème de la rivalité entre deux femmes ou plutôt l'une d'elle. J'ai eu le sentiment de relire le même propos au fil du livre sans en sentir les nuances. J'ai bien envie de lire maintenant un portrait de la Callas !
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