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4,01

sur 4241 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lu puis vu dans la foulée . Une fois n'est pas coutume , la version cinématographique tres fidele m'a beaucoup plus enthousiasmé que la version papier...Winslet y est juste éblouissante !

Une fois de plus , la 4e de couv' balance allègrement les ¾ du récit ! Pénible , limite énervant ! Ça commençait mal...Contrairement à Michael qui , du haut de ses 15 ans , rencontrait Hanna , de 20 ans son ainée – cougar avant l'heure - et par la même , l'amour . Leurs rendez-vous prendront tres rapidement la forme de rituels immuables . La lecture avant le plaisir . Hanna , étrangement , ne concevant pas l'acte avant que celui qu'elle ne cessera d'appeller «  garçon «  ne lui déclame quelques pages de grands classiques . Education sentimentale versus enseignement . Chacun semble y trouver son compte , laissant l'attachement et l'affection les lier un peu plus chaque jour jusqu'à ce qu'Hanna ne disparaisse , sans crier gare , vouant Michael au désespoir le plus total...

Un bouquin en trois actes équilibrés et intenses . de la rencontre à l'abandon , des retrouvailles au dénouement final , ce court roman se tient parfaitement en allant à l'essentiel . Ce qui m'a véritablement laissé sur le carreau , spectateur passif - voire parfois ennuyé - d'un récit initiateur de réflexions incontournables , c'est cette narration descriptive et distanciée de l'auteur . Hermétisme le plus complet au style Schlink . Un récit pourtant narré à la premiere personne mais qui ne m'a jamais permis d'adhérer , d'intégrer , de m'enthousiasmer plus que de raison ! Des faits cliniques manquant profondément de chaleur , de sentiments tout simplement . Alors , bien sur , difficile dans cette Allemagne d'apres-guerre , de demander aux protagonistes d'effectuer un numéro de claquettes tout en balançant des confettis en jouant le Petit Bonhomme en Mousse au gazou mais quand meme...
Bon , le style de l'auteur est affaire de bon goût et je suis tres , tres loin d'en avoir le monopole . Par contre , si la narration émeut peu , les multiples questionnements suscités font mouche ! Quid du degré de responsabilité de l'éxécutante tortionnaire zélée , aussi aveugle et inculte soit-elle . Peut-on se relever , se reconstruire suite à une histoire d'amour qui vous a marqué au fer rouge ? Est-on à meme de comprendre , de pardonner quelqu'un jugé et condamné pour avoir perpétré les pires horreurs qui soient et ce , sans éprouver ce sentiment de honte prédominant d'avoir indirectement participé à tout cela ? Par ricochet , difficile d'appréhender , d'assumer ce que firent nos parents , nos ainés durant cette sale guerre sans en devenir les témoins dépositaires taraudés par la légitimité des exactions commises au nom du sacro saint National Socialisme . Et que dire de l'opprobe concernant Hanna ? de ce terrible secret qui aura gouverné toute sa vie , orienté malheureusement tous ses choix , la poussant meme au sacrifice supreme en la forçant à endosser des faits qu'elle n'engendra jamais ...Plutot mourir que se dévoiler ! L'abnégation supreme plutot que la déshonorante confession ! Glaçant...
Au final , des themes forts portés par une écriture qui l'est beaucoup moins...

The Reader , digeste !
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Du haut de ses 230 pages, gros caractères, ce livre ne paie pas de mine. Aussi n'ai-je pas vu venir la première question existentielle : un « Peut-on aimer un(e) criminel(le) en connaissant ses méfaits ? » direct à l'estomac alors que j'étais sans défense. J'ai à peine eu le temps de me relever qu'un « ‘Je n'ai fait qu'obéir aux ordres' est-elle une excuse valable ? » m'est arrivé dans la mâchoire. Les coups se sont alors enchaîné sans faiblir : « Tous les actes sont-ils pardonnables ? », « A-t-on le droit de sauver une personne malgré elle ? », …

Ces interrogations m'ont poursuivies bien après la dernière page du roman. J'oserais même dire bien plus après que pendant ma lecture, qui, sur le moment, ne m'a pas enthousiasmé. J'ai trouvé le narrateur assez froid, purement factuel : ses premiers émois, ses angoisses et ses interrogations pendant le procès, m'ont tous laissé de marbre. À aucun moment je n'ai pu éprouver la moindre empathie avec lui. J'ai pu lire dans les autres critiques que certains avaient apprécié ce côté « pudique » dans l'écriture, mais en ce qui me concerne, ça a été un frein important.

J'ai également eu du mal à comprendre certaines angoisses du héros, notamment s'en vouloir pour avoir aimé quelqu'un malgré son passé… sans le connaître. le regretter, avoir l'impression d'avoir été trahi, d'accord, mais se sentir coupable ? Certaines interrogations semblent également sous-entendre que les gens doivent être tout blancs ou tout noirs, et qu'il doit être possible de classer tous les actes d'une même personne dans une seule de ces catégories. J'ai plutôt l'impression que chacun est capable du meilleur comme du pire, sans fondamentalement changer entre les deux.

Malgré mes réserves pendant la lecture, je dois reconnaître que ce livre m'a quand même fait pas mal réfléchir après, et rien que pour ça, ça valait bien la peine de tenter le coup.
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Alors qu'il est malade, le jeune Michaël se voit aidé par une femme au détour d'un immeuble. Plus tard, quand il se rend chez elle pour la remercier tandis qu'il va mieux, celle-ci le surprend en se mettant nue. le garçon découvre le sexe, se prend de passion pour Hanna, de vingt ans son aînée, et lui fait la lecture. Mais au bout de quelques temps, Hanna disparaît...

Les thèmes sont lourds, abordés peut-être toutefois de manière trop placide, à l'exception de certains passages, réfléchis et philosophiques. L'écriture est somme toute banale mais l'ambition et le message transpirent derrière les faits et descriptions. La lecture doit se faire à deux niveaux.
Rédigé en trois parties, ce court roman démarre d'abord avec le côté humain et la vie, avant d'enchaîner sur le jugement et la punition, et de terminer sur la recherche du pardon. La littérature et ses références jalonnent le récit. Si c'est bien la condamnation de marionnettes nazies qui constitue le premier palier de l'histoire, c'est surtout l'analphabétisme qui se retrouve au coeur du problème. L'analphabétisme, tristement condamné, condamne lui-même ceux qui souffrent de ne pouvoir lire et écrire. La peine que s'inflige Hanna en prison correspond à sa propre prison intellectuelle. C'est bien l'analphabétisme qui la mène sur le banc des accusés, et c'est bien le même analphabétisme qui l'envoie derrière les barreaux, quand tout le monde pense avoir affaire à une simple complice des Nazis.
L'Holocauste est traité de manière mesurée sans atermoiements, l'auteur questionnant le devoir de mémoire ainsi que le poids de la culpabilité imposée aux générations suivantes, interrogeant les faiblesses du genre humain et intégrant une certaine notion de fatalité.
A travers l'histoire d'une femme coupable d'avoir subi l'exclusion suite à son analphabétisme et d'avoir suivi la masse sans réellement réfléchir quand d'autres grands travaillent librement malgré une appartenance politique passée bien plus douteuse, Bernard Schlink nous livre une morale sur la culpabilité de tout un chacun.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Je viens de relire le Liseur pourquoi pas : le Lecteur,cela serait plus approprié!.
C'est l'histoire d'un garçon de quinze ans,Mickaël,qui fait la connaissance d'une femme de 35 ans.Pendant six mois ils vont devenir amants mais surtout elle réclame qu'il lui lise des livres,elle est passionnée par ces lectures.
Sept ans plus tard,au détour de ses études de droit,il assiste pendant des semaines à un procès de criminelles nazies où Hanna figure.
Là,Mickaël ne va cesser de se poser des questions ,il va essayer d'élucider ce passé:"Que doit faire ma génération des informations sur les atrocités de l'extermination des juifs,Est ce que nous n'avons qu'à nous imposer le silence de l'horreur , de la honte et de la culpabilité ?A quelle fin et jusqu'à quel terme?
Hanna était surveillante à Auschwitz.Une fois encore ,les filles,les condamnées ,la plupart à la mort ,lui faisaient la lecture au camp soir après soir.
Ceci est révélé au cours du procès,Mickaël Berg a la révélation: Hanna ne savait ni lire ni écrire .
C 'est une tare qu'elle dissimulait ,"Par peur de la honte d'être analphabète,plutôt la honte d'être démasquée comme criminelle,plutôt être criminelle?
Le narrateur se pose toujours les mêmes questions ,comment avait elle pu préférer le crime à la honte anodine d'être analphabéte?
Elle sera condamnée à perpétuité,Mickaël va porter cet amour sa vie entière,il sera marqué à vie.
L'angoisse, l'énergie qui exige de dissimuler que l'on ne sait ni lire ni écrire,c'est le sujet qui m'a vraiment interpellé dans cet ouvrage:"l'analphabétisme condamne à un statut de mineur".
Le liseur est un roman d'amour, un roman dont j'avais oublié la force,qui pose les problèmes de la culpabilité, du rapport comprendre - juger,une réflexion sur la difficulté de la réparation, sur la puissance l'importance primordiale de l'accès à la culture,à l'ouverture ,aux autres,au monde,grâce à l'acte fondamental de Lire .
Quels auraient été ses comportements au cours de sa vie si cette femme avait eu la chance d'apprendre à lire?
Pour ne pas dévoiler ce secret dont elle avait honte ,le désarroi dans la vie courante pour trouver un chemin ou une adresse, elle apprendra à lire vers la fin de sa vie ,en prison.
C'est un livre très complexe qui soulève de graves questions .
Le relire m'apparaît utile surtout si l'on n'a pas vu le film, ce qui est mon cas.


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A quinze ans, Michaël tombe amoureux d'Hannah, une inconnue de vingt ans son aînée. Pendant quelques mois, le jeune garçon fait la lecture à sa maîtresse, avant que celle-ci ne disparaisse brutalement sans laisser d'adresse. Quelques années plus tard, c'est dans un tribunal dans lequel se tient le procès de cinq femmes criminelles de guerre que Michaël reconnaît Hannah, sur le banc des accusées.

Clairement, ce roman m'a posé un problème de rythme: trop lent à mon goût dans la première partie, il s'accélère brusquement au moment du procès, quand j'aurais eu besoin de plus de temps pour pouvoir suivre toutes les pistes de réflexion proposées: la culpabilité, le pardon, l'oubli, la rédemption, le poids du premier amour... J'ai dû parfois m'accrocher et relire plusieurs fois la même phrase pour bien la comprendre (par exemple: "Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hannah soit en quelque sorte le destin de ma génération que j'aurais moins bien su camoufler que les autres?" ).

Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages non plus, trop mystérieux ou trop loin de moi...
L'usage du "je" est un peu troublant: fréquemment, j'ai eu plus l'impression de lire une biographie se transformant en essai historique sur les séquelles du nazisme chez les générations allemandes qui l'ont suivi, plutôt qu'un roman.

Pourtant, je garderai de ce texte le souvenir d'un récit puissant, fort et violent, qui aborde en particulier la question de la culpabilité, ou du sentiment de culpabilité, du peuple allemand face au nazisme du point de vue de l'intérieur. Pour ma part, il nécessiterait volontiers une relecture de sa deuxième partie pour que je puisse profiter pleinement des pistes de réflexion qui sont proposées, sans qu'aucune réponse toute faite ne soit apportée!...
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Après de nombreuses années à entendre parler de ce roman, je me suis enfin décidée à le découvrir à mon tour. J'ai sauté dans l'inconnu aux côtés de Mickaël, un jeune lycéen de quinze ans, qui, par le hasard de la vie, fait la rencontre d'Hanna, de vingt ans son aînée. Une relation passionnelle, fusionnelle, surprenante mais forte va naître entre ces personnages. Leurs rendez-vous sont intenses, leur attachement bien réel, Mickaël va découvrir la vie, sexuelle, intime, amoureuse aux côtés d'Hanna. Très vite, cette dernière lui réclame des lectures, qui deviendront un rituel immuable entre eux deux : Mickaël lit des livres et Hanna écoute avec avidité. Ils sont pleinement épanouis et heureux, jusqu'au jour où tout bascule : Hanna s'enfuit, le laissant seul, désarçonné, perdu. Ce n'est que plusieurs années plus tard que leur chemin se recroisera, dans une cour d'assise, où Hanna est jugée coupable d'avoir été surveillante dans des camps de concentration de juifs en Allemagne.

Le liseur est découpé en trois parties distinctes : la première concerne la vie avant le procès, au temps où Mickaël et Hanna étaient heureux et insouciants. La seconde partie est centrée sur le procès d'Hanna, tandis que la dernière nous raconte ce qui se passe une fois le procès terminé. Ces trois parties distinctes nous montrent trois visages différents d'Hanna. Tantôt câline, pudique, mystérieuse dans la première partie, elle devient froide, brutale, déterminée dans la seconde, puis se renferme complètement dans la dernière.

Il faut dire que Mickaël, comme nous, lecteurs, n'aurions jamais pu imaginer ce qu'Hanna avait fait dans le passé. Comme quoi, les apparences sont souvent trompeuses. Avant d'être la jeune femme rangée, moderne et décomplexée du présent, Hanna a été surveillante dans des camps de concentration de juifs en Allemagne, durant la Seconde guerre mondiale. Sous les directives des nazis, elle avait pour rôle était de maintenir l'ordre, de s'assurer du bon fonctionnement des camps et du travail des juifs emprisonnés, mais surtout, elle devait, chaque semaine, désigner les juifs les plus faibles pour les envoyer dans les chambres à gaz. Ainsi, elle a été spectatrice de ces massacres de masse et des violences engendrées par les hommes sur les juifs. de part sa non-intervention et sa passivité face à ces comportements brutaux et inhumains, Hanna, comme toutes les autres surveillantes féminines, ont participé à ces tueries ainsi qu'à la radicalisation des comportements.

Au vu de la thématique dramatique abordée, j'aurais escompté être un minimum touchée par cette histoire. Malheureusement, à mon grand désarroi, j'ai lu ce roman sans ressentir d'émotions particulières ou d'empathie envers les personnages. L'histoire d'Hanna ne m'a pas touchée : son passé violent me l'ont sans doute rendue inhumaine. Face aux actes barbares perpétrés durant l'Holocauste, viennent ensuite les questions des remords, du regret, de la honte, du pardon, de la culpabilité. Après avoir commis de tels actes, comment se sent-elle, que ressent-elle, arrivera-t-elle à reprendre une vie normale, quid de ce passé meurtrier ? On peut également se placer à la place de Mickaël et se demander : arrivera-t-il à passer outre son passé ? À lui pardonner ? Doit-il dissocier ses actes et sa personne et continuer à l'aimer ? J'aurais aimé que les personnages s'ouvrent davantage de façon à nous livrer leurs ressentis et sentiments. de ce point de vue là, je les ai trouvé trop froid, factuel, me laissant totalement de marbre.

J'ai quand même été touchée par la relation naissante entre nos deux protagonistes, et particulièrement par le personnage de Mickaël. Celui-ci, très attaché à cette femme, pourtant de 20 ans son aînée, se cessera jamais de l'aimer et de la chérir, au-delà de tout ce qu'à pu faire Hanna. Son amour, sincère et pur m'a ému. J'aurais souhaité que Bernhard Schlink développe davantage la relation si particulière qui s'est créée entre nos deux protagonistes, de façon à nous toucher encore plus. Je pense que c'est leur histoire d'amour si particulière qui aurait pu me faire couler quelques larmes… Pour ne pas vous mentir, en visionnant la bande-annonce de l'adaptation cinématographique, mon coeur s'est serré à la vue du personnage de Mickaël joué par Ralph Fiennes, qui évoque l'innocence et la candeur de la jeunesse.

Le liseur a été adapté au cinéma en 2009 sous le titre « The reader ». le personnage d'Hanna était interprété par la célèbre Kate Winslet, qui reçue de nombreux prix pour son rôle. Malgré un accueil mitigé du film, je pense me laisser tenter et le visionner, pour prolonger cette parenthèse historique et romantique si particulière.

Le liseur commence par une belle histoire d'amour pour enchaîner sur une tragédie historique. Je n'ai pas compris le très grand engouement pour ce récit, que j'ai parcouru sans émotions. L'écriture est plate, les personnages froids, le message semble bon, mais il manque de développement !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Beaucoup de commentaires déjà sur ce livre, alors quelques mots seulement. Ce livre est de ceux qui touchent et emportent le lecteur. Par des procédés un peu faciles parfois? Sans doute, et Bernhard Schlink n'est pas Thomas Bernhard. Mais le liseur a quelques grandes qualités. Il embarque l'humain et l'amour dans cette terrible histoire. de la contradiction des victimes et bourreaux, beaucoup fut écrit déjà, mais cet éclairage est original. Il invoque la culture, peut-être pour contredire l'idée que le nazisme est sorti d'un nid de culture, de façon incompréhensible. Et puis il regarde le passé, par le truchement du jugement et de la loi.
L'un des livres à lire pour tenter de comprendre.
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Je poursuis mon parcours dans la littérature allemande, qui m'est impitoyablement imposé par mes professeurs d'allemand...Avec cette fois-ci une bonne surprise !

Si le thème du nazisme et de la culpabilité du peuple allemand est toujours récurrent, il est cette fois-ci amené d'une manière plus subtile et plus complexe; puisqu'il n'est pas aussi omniprésent que dans d'autres livres de littérature allemande. D'autres thèmes également très importants s'ajoutent à l'intrigue principale, parmi lesquels le ressenti de la génération postérieure à celle ayant connu la guerre, ou encore l'analphabétisme, la soumission aux ordres, ou encore la puberté.

L'intrigue est bien menée, constituée de divers flash back narrés par le protagoniste principal, Michael. La manière dont est écrit le roman permet bien de rendre compte des diverses émotions que ressentent les personnages. Si une partie du roman est consacrée à l'émancipation sexuelle de Michael, le thème est amené naturellement, sans être ni vulgaire ni romantique à l'extrême.
La relation qui frappe le plus est évidemment celle qui unit Hanna à Michael, et elle fait également réfléchir sur les couples où la différence d'âge est grande, et la manière dont cette différence est gérée.

Le suivi du procès d'Hanna est particulièrement intéressant également, par l'hypocrisie des juges et des spectateurs du procès, mais aussi par les réponses sincères d'Hanna, qui voit son travail comme une suite d'actes logiques sans voir les crimes qu'elle commet.

Le livre est de longueur parfaite en rapport avec son intrigue et les thèmes traités; plus long, il aurait été barbant, plus court, il n'aurait pas été aussi abouti. J'ai valsé entre les versions françaises et allemandes, et la première m'a frappé par la traduction étrange, avec diverses phrases qui ne sonnaient pas vraiment français...Mis à part ça, ce bouquin reste concluant, et à lire !
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Je ne peux que redire ce que j'ai lu dans diverses critiques : cette quatrième de couverture tue le livre. En tout cas, plus aucun suspense haletant.
Ajoutez à cela que Bernhard Schlink n'est pas un styliste...
N'en jetez plus, le livre est un quasi cadavre.
Dommage, car en soi l'histoire aurait pu être prenante, est très bien construite et c'est intéressant d'être dans la tête d'un-des Allemand-s post-nazis, post-camps...

Pour ma part, je lis systématiquement les quatrièmes de couverture. Elles sont faites pour...
Damage is done.
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Un jeune de 15 ans tombe amoureux d'une femme de 35 ans, il en tire une expérience qui le fait se sentir différent de ceux de son âge et lorsqu'elle fuit, il est hanté par celle-ci. Plus tard, alors qu'il étudie le droit, il est confronté à cette maîtresse lors d'un procès où elle est accusée avec d'autres d'avoir été gardienne dans un camp de concentration et surtout d'avoir laissé des détenues mourir brûlées vives lors de la fuite des camps. Condamnée à perpétuité, lui se rend compte qu'elle a préféré porter la responsabilité plutôt que d'avouer qu'elle ne savait ni lire ni écrire et il comprend mieux pourquoi dans sa relation passée, elle lui demandait de lui lire un passage de livre à chaque rencontre. Il va continuer à lui lire des textes et lui envoyer en cassettes en prison. Ce livre aborde la notion notamment la culpabilité dans l'Allemagne d'après-guerre lorsque les enfants découvrirent que leurs parents savaient et qu'ils avaient fermé les yeux sur l'innommable.
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