Bien sûr que les poissons ont froid

Autant de pour et de contre …
Un livre qui déverse une pensée, un constat, un début de dépression, beaucoup d'humour et de bon sens.
Pour : un débit tonique, des personnages hallucinés, une vie de journaliste. le lien d'une personne par messagerie qui s'est passé il y a 15 ans. Ses amours.
Contre : un vocabulaire d'une fille de 27 ans, un peu trop à la ramasse, nous démontre ô combien sur ses 15 ans, comment nous avons évolué dans nos rencontres virtuelles !

Ce lit rapidement, le bonus, ce sont toutes les notes de bas de page.
Bien vu et si c'est trop incorrect, c'est écrit en petit, en bas de page…
Et puis, de toute façon les poissons ont toujours froid.

Pour toute ma génération, les rencontres improbables sur Skyblog sont un souvenir d'adolescence plutôt émouvant - et je n'échappe pas à la règle. Alors quand Fanny Ruwet décide de nous raconter sa quête pour retrouver Nour, cet ami virtuel perdu de vue, forcément, je me suis identifiée. Sans chercher à enjoliver la réalité de la vie, elle nous explique comment, à l'occasion d'une soirée arrosée avec un ami, elle se lance sur la piste de son ancien correspondant, allant jusqu'à prendre le train pour essayer de le retrouver. Racontée avec beaucoup d'humour, l'histoire est pleine de références connues, qui m'ont rappelé des souvenirs et qu'on fait me sentir proche de l'auteur, elle qui avait vécu, manifestement, la même adolescence que moi.

Sans être sur de la grande littérature, c'est un récit qui se lit très bien, qui est plutôt prenant tout en restant léger, qui fait sourire à chaque page et nous entraîne dans son petit tourbillon rigolo - en bref, c'est un moment de lecture franchement agréable. J'ai été un peu frustrée par la fin parce que, vous vous en êtes peut-être rendus compte, je ne suis pas une grande fan des fins ouvertes, mais en même temps Fanny Ruwet n'a pas tort, c'est ça aussi la vraie vie, ça ne finit pas toujours comme on voudrait et des fois ça ne se finit pas du tout et c'est comme ça. Au final, j'ai bien aimé ce livre, c'était chouette.

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Vous l'avez sans doute vu passer, le premier roman de Fanny Ruwet, l'humoriste belge touche-à-tout.

Le packaging est tentant : couverture peps et décalée, larmes de rire annoncées… Mais on s'est déjà fait avoir par ce type de promesse et on sait à quel point l'exercice de faire rire en passant par l'écrit est difficile. J'étais sceptique mais mes attentes étaient plutôt élevées…

Au final, le fond de l'histoire m'a paru peu consistant et ce ne sont pas les quelques notes d'humour qui vont sauver ce roman. Malgré les nombreux avis positifs véhiculés sur les réseaux sociaux et dans les médias, je suis personnellement très déçue par ce roman.

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Que dire. le titre et le résumé était top. La lecture c'est moitié, moitié. Mais retrouver la gouaille belge c'est cadeau . Ce déballage de lucidité sur le genre de vie que la plupart ont..c'est déstabilisant et rafraîchissant. Nous somme loin, très loin des codes d'un roman classique. Alors j'ai apprécié, mais j'aurais un peu de mal à en lire deux d'affiliés. Les notes de bas page très/ trop présentes et pourtant assez hilarantes ,j'avoue. Un moment agréable

Allie a presque la trentaine, célibataire, un peu solitaire, un peu dépressive. Elle se met en tête de retrouver un certain Nour, avec qui elle communiquait dix ans plus tôt sur MSN. Mais impossible de le trouver, inconnu sur les réseaux.
En fait le pitch peut se résumer à ça car effectivement c'est l'histoire de ce livre. Une quête un peu absurde qui cache des choses plus profondes. Fanny Ruwet dans ce premier roman démontre un certain sens de l'humour, ce dont on ne doutait pas, mais surtout un sacré sens de l'émotion. Car son personnage principale a beaucoup de failles et beaucoup d'autodérision pour en parler. Elle évoque à demi-mot un drame familial lourd de conséquences et des échecs sentimentaux à répétition.
C'est un personnage attendrissant car très vrai et très sensible.
J'ai finalement moins ri que ce que je pensais. Les notes en bas de page sont justement là pour apporter la pointe d'humour nécessaire car le texte en lui-même est plutôt doux-amer.
Un joli premier roman qui se lit vite.

À 32 ans, Allie vient de divorcer d'Alexandre et vit désormais seule avec son chat à Bruxelles. Elle repense alors avec nostalgie à Nour, avec qui elle échangeait sur MSN quand elle avait 15 ans et dont elle était amoureuse. Elle confie à son ami Maxime son idée un peu folle de retrouver Nour, et se lance dans des recherches sur internet...
Il m'a fallu quelques dizaines de pages pour m'attacher à Allie, narratrice fragile un peu perdue dans sa fraîche solitude qui ravive une blessure jamais guérie, un drame familial que l'on découvre peu à peu au fil du roman. J'ai songé dans le premier quart à stopper ma lecture, mais je ne regrette pas d'avoir continué car j'ai passé un agréable moment. Ne vous fiez pas à la couverture et au titre feel-good, ce roman est plus sombre qu'il ne paraît. Les nombreuses notes humoristiques de bas de page apportent toutefois de la légèreté au récit et m'ont fait sourire. Mais la fin me laisse une impression d'inachevé, j'aurais aimé un dénouement différent, un vrai dénouement, en fait... et la réponse à la question que je me suis posée tout au long de ma lecture : pourquoi ce titre ? Ou alors suis-je passée à côté ? Bref, j'ai lu ce roman avec intérêt mais je reste sur ma faim !

Je l'ai acheté en pensant qu'il serait absolument génial, vu tous les commentaires positifs que j'avais lu à son sujet, mais personnellement je n'ai pas du tout accroché. J'ai réussi à lire un tier du livre, parce que je voulais savoir comment l'histoire centrale se finissait mais j'ai fini par aller directement à la fin du livre pour savoir, et heureusement, parce qu'elle était assez décevante (à mon goût). Je n'ai pas spécialement aimé le style, pas vraiment trouvé ça drôle et j'ai arrêté de lire les notes en bas de page après le premier chapitre parce que je les trouvais trop lourdes, bref, tant mieux si ça plait à d'autres, mais moi je n'irais pas plus loin ! :-)

Pour son premier roman, Fanny Ruwet sème le trouble et l'humour entre fiction et réalité. Allie a 15 ans quand elle rencontre via MSN, Noir, ce garçon qui l'a fera craquer et autour duquel elle va créer toute une histoire. Allie a 30 ans, est fraîchement célibataire, journaliste, dépressive et adepte de malbouffe, alcool, et autres, et lors d'une soirée avec un pote décide de déterrer cette romance d'adolescence 2.0 pour retrouver Nour. Mêlant journal intime, enquête, clins d'oeil aux générations 80, 90 voir début 2000 et private joke, ce Bien sûr que les poissons ont froid, est un petit ovni littéraire qui fait du bien. Il se lit sans prise de tête et avec gourmandise. Il aura probablement l'avantage d'attirer des personnes réticentes, face aux côtés trop intello ou pompeux de certains ouvrages, de se mettre à la lecture.

La fin est plus ou moins innatendue.Nous sommes totalement à l'intérieur de sa tête où le "rien à foutre' cache autre chose de plus profond où ce ne sont pas les années qui font mieux passer la pilule cette quête est un peu un eldorado de survie pour se détourner ou mieux supporter le poids des autres souvenirs plus douloureux. La nostalgie des moments heureux (souvent idéalisés) comme reconfort.

C'est officiel, j'ai un esprit de contradiction de l'extrême... quand je dois pleurer je ne pleure pas... quand je dois rire je ne ris pas...

On suit l'enquête d'Allie qui part à la recherche de son amour virtuel d'adolescence Nour.

Je n'ai pas adheré à ce roman, je n'ai pas réussi à suivre l'autrice dans son univers, dans son histoire et je pense qu'à la vue des retours que j'ai pu voir je m'attendais à rire plus mais ce n'est pas forcement mon humour.

Les références aux années 90 étaient très chouettes à retrouver. MSN and co... que de souvenirs 😅

Petit à petit mon univers de lecture s'affine et je pense que les romans humoristiques ne sont pas faits pour moi...

Je souhaite une belle continuation à ce roman qui semble avoir trouvé son public tout comme les chroniques de son autrice.