Le Silence d'Isra

Quelle déception que ce roman... Il m'a été choisi par une libraire de chez Kube, ( oui cette année j'ai voulu essayer de mixer lecture et plaisir), et bien ce choix n'est pas une réussite...
Pénible à lire :
-l'ecriture n'est vraiment pas aboutie, c'est un travail qui reste plat.
- le récit lui-même ne fouille pas assez loin, peu de complexité des personnages, on reste en surface.
Du coup, oui, on tombe dans une sorte de carriture avec des montagnes de généralisation.
C'est toujours affligeant les generalisations...

Bon. À lire ce livre mi roman, mi autobiographie, on pourrait imaginer que tous les palestiniens sont des brutes ignares battant leurs femmes. Que toutes les palestiennes sont de pauvres filles toutes mariées de force et soumises au destin.
Non mais franchement ?!!

Remettons ce récit dans le cadre d'une seule famille, déjà. Et précisons bien que son déroulement aux USA, où le communautarisme à tous crins permet bien des dérives, explique cette histoire aussi.

Donc sur trois générations dans une famille, des femmes d'origine palestinenne, vivant aux USA, vont se retrouver confrontées à de vieilles coutumes, à une communauté enfermante, à la violence patriarcale, et puis pour les trois plus jeunes à la difficulté de s'en extraire.
Le récit est cousu de fil blanc, puisque, sa construction alternant entre l'histoire d'Isra dans les années 90 et celle de Deya sa fille dans les années 2008, nous dit directement la fin de l'une, puisque Deya est présentée de suite comme orpheline.
La thématique de la honte n'est pas assez fouillée, pourtant c'est fondamental dans la culture orientale musulmane.

J'ai trouvé ce roman peu mature à la fois dans son écriture comme dans son contenu, ça manque de réflexion profonde, cette une lecture pénible et qui apporte vraiment peu.
Dommage !

LE SILENCE D'ISRA de Etaf Rum

Sur la quatrième de couverture, on y lit qu'il s'agit d'un premier roman aux accents autobiographiques d'une force inouïe.

Je m'arrête à la page 50. le sujet est intéressant mais, l'écriture n'est pas littéraire. On dirait un travail scolaire.