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sur 3461 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
A la mort de sa grand-mère Rita, la narratrice hérite de sa tant convoitée commode aux tiroirs arc-en-ciel. Enfants, elle et se cousins, rêvaient de découvrir les trésors cachés dans ce meuble de famille que l'abuela défendait becs et ongles. La voilà donc face aux tiroirs qui renferment les souvenirs de toute une vie, la vie passionnante, passionnée et parfois chaotique d'une jeune fille éprise de liberté qui, il y a longtemps de cela, a fui l'Espagne franquiste pour trouver refuge à Narbonne, comme tant d'autres de ses compatriotes.

L'intention était bonne, louable même. Il est toujours utile de rappeler le sort que la France réserva aux républicains espagnols, les vaincus de la guerre civile, qui, après avoir été abandonnés par le gouvernement du Front populaire, traversèrent les Pyrénées à pieds pour être parqués dans des camps insalubres du sud de la France. A travers le destin de Rita, de ses parents qui préférèrent la mort à la défaite et de ses soeurs, Olivia Ruiz convoque le souvenir de celles et ceux qui ont combattu le dictateur jusqu'au bout, emprisonnés, torturés, exécutés, mais fiers de leurs valeurs et de la justesse de leur lutte. Pourtant, malgré la forte personnalité de la grand-mère et les faits relatés, Olivia Ruiz pêche par son style, ou plutôt son absence de style. Elle écrit comme elle parle, c'est vif, haut en couleurs, entraînant, mais ce n'est pas de la littérature. Et puis, elle se laisse souvent aller à la facilité, abordant des sujets graves sans les approfondir, accumulant les heureux hasards et les rencontres providentielles…D'ailleurs, pourquoi une commode aux tiroirs de couleurs ? La métaphore n'est pas suffisamment exploitée. La commode aurait pu être une boîte…
Ces maladresses s'expliquent par le fait qu'il s'agit là d'un premier roman. Olivia Ruiz écrit de bien belles chansons mais un livre ? On retrouve son univers, on sent qu'elle a mis un peu des siens dans son récit, qu'elle s'est inspirée de l'histoire familiale mais cela ne suffit pas pour faire d'une bonne idée, un bon roman. du potentiel à travailler.
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On sent que c'est un premier roman.
Olivia Ruiz parle de l'histoire de sa famille, notamment de sa grand-mère qui a dû quitter l'Espagne toute petite à cause du franquisme.
Elle évoque alors les souvenirs de sa grand-mère, son arrivée à Narbonne avec ses deux soeurs, l'apprentissage de la langue, ses rencontres amoureuses.
Elle écrit comme elle parle, c'est-à-dire de façon fluide, naturelle, il n'y a pas de recherche d'effets de style particulier.
C'est touchant car elle parle de membres de sa famille. Elle évoque l'importance de la transmission, les secrets de famille . Sa grand-mère est n beau personnage, très courageuse et forte. Mais c'est un peu naïf aussi et ce sera vite oublié pour moi.
Je préfère Olivia Ruiz chanteuse, mais c'est juste mon avis !
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J'ai un peu de mal à comprendre l'engouement pour ce roman. Peut-être parce que Olivia Ruiz est connue en tant que chanteuse ?

Je l'ai trouvé confus.
A la mort de son abuela, la narratrice a hérité d'une commode aux tiroirs fermés qui l'intriguait depuis son enfance. En une nuit elle va les ouvrir et découvrir ainsi l'histoire de sa famille. J'ai eu un peu de mal à situer les différents personnages, ce qui est logique puisque s'adressant à sa petite fille Rita n'a pas besoin de préciser qui est qui.
Les mots en Espagnol ne m'ont pas vraiment gênée, j'ai quelques notions de cette langue mais je présume que pour ceux qui n'en connaissent pas un mot, c'est agaçant.

Je ne garderai pas un grand souvenir de ce livre.

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Rita n'a qu'une dizaine d'années quand ses parents l'envoi en France rejoindre un oncle qu'elle ne connaît pas. Accompagnée de ses soeurs, elle traverse les Pyrénées à pieds avant d'atterrir dans un camp de réfugiés près de Narbonne. Elle comprendra bien tard la vérité sur ce voyage : Ses parents, républicains très engagés dans la résistance, se savent condamnés. Ils ont envoyé leurs filles en France pour les mettre à l'abri de la guerre. Pour la petite fille au caractère bien trempé, ce drame sera malheureusement le premier d'une longue série…

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j'ai trouvé le style très maladroit. Rien que ce titre La commode aux tiroirs de couleurs, qui fait penser à un feel good (ce que le livre n'est absolument pas !) m'a agacé. Mais c'est l'usage de la première personne utilisé par l'autrice pour raconter l'histoire de sa grand-mère qui m'a le plus gêné. L'exercice qui consiste à se mettre à la place d'un proche, très difficile, requiert à mon avis un peu plus d'expérience…
C'est le moment où vous me trouvez très très méchante, et vous avez bien raison, car l'histoire racontée est poignante, emplie de souffrances et lumineuse d'humanité.
Mais, peut-être parce que je suis moi même petite-fille de républicains exilés, j'ai été très partagé pendant cette lecture : D'un côté l'émotion de voir écrite cette histoire terrible qui est celle des orphelins du franquisme, des familles espagnoles déchirées, rejetées par une patrie qui est pourtant la leur, rejetée également par la France, cet eldorado de paix qui finalement n'en est pas un; Et d'un autre côté le sentiment de déception face à une plume trop faible pour soutenir cette terrible histoire.
Malgré cela, elle m'est sympathique la femme chocolat et sa volonté de porter haut la fierté de ces femmes courageuses, et de porter fort les valeurs de ce peuple déracinés, comme un devoir de mémoire, m'apparaît tout de même louable.
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À force de voir vos nombreux retours positifs, j'ai succombé...mais...

Vers 1936, trois soeurs, Léonor, Rita et Carmen âgées respectivement de 16, 10 et 6 ans quittent l'Espagne et leurs parents Républicains à cause de la guerre civile Espagnole.
Quelques kilomètres de train plus tard et les trois filles ont déjà mûri de quelques années. 
Elles ne reverront jamais leurs parents, qui aimaient tant leur engagement politique et l'Espagne. 

A la mort de Rita, sa petite fille, jeune maman à présent, hérite de la commode aux 10 tiroirs de couleurs.
Ce meuble multicolore a été un puits sans fond générant l'imagination de la jeune génération, qui a toujours pensé trouver à l'intérieur les réponses aux questions concernant par exemple une marque sur leur peau, une ressemblance avec un autre membre de la famille. "Et si j'avais eu une soeur siamoise ? "

Une nuit, elle va ouvrir les tiroirs, et découvrir de sacrés secrets de famille, elle y trouvera un carnet de poèmes, un sac de graines, un acte de naissance… une lettre...

Ce petit roman nous glisse dans la peau de Rita qui a connu l'exil, l'Espagne sous la dictature franquiste, et qui a dû quitter ses parents et s'intégrer en France, tout ce que cette existence lui a engendré de mémoire, et a affirmé en elle la puissance du manque et de l'imagination d'une patrie absente, d'une terre natale sur laquelle elle ne fut un temps plus la bienvenue.
C'est un récit sur des femmes aux caractères bien affirmés, sur leurs blessures, sur leurs passions, sur ce qu'elles laissent...
Il se lit rapidement, et c'est la période idéale pour l'approcher. 
Pour ma part, je me suis un peu perdue, je ne comprenais pas toujours de quelle femme il s'agissait. 
Le langage utilisé est moderne, l'aura énergique et la liberté d'Olivia Ruiz sont présents à chaque page, les phrases sont dans l'ensemble courtes, et le rythme rapide empêche aux agréables petites nuances qui pointent timidement d'éclore… Ce qui est cohérent avec l'essence de cette famille pour qui l'ancrage est dans le mouvement, l'action, la rapidité. 
Des mots en espagnol sont glissés ça et là, et je ne le comprends pas, je trouve cela dommage qu'il n'y ait pas de lexique à la fin du livre.
Je n'ai pas été transportée du tout par cette lecture, je m'attendais à davantage de profondeur, moins de répétition, plus de fantaisie dans les tournures de phrases et je n'ai pas adhéré à l'épilogue.
Ce n'est que mon petit avis de rien du tout, il n'était pas fait pour moi et je suis persuadée qu'il ravira encore un bon nombre d'entre vous. 
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Cette lecture m'a déçue.
Le thème m'avait alléchée : une commode mythique transmise par une grand mère ayant vécu la retirada à sa petite fille.
Etalage d'amour grand filial bercé par la grande histoire et les souffrances de l'exil.
ce livre a du potentiel. Peut-être n'aurais-pas grandi dans le Sud entourée d'immigrés espagnols et ayant forcément entendu parler de l'exil des Républicains après 1939, ce livre m'aurait ouvert une fenêtre. Là, pas grand chose.

Tout est superficiel dans ce livre. le style : parlé et avec le langage d'aujourd'hui. Ma grand-mère n'aurait pas utilisé le mot "challenge".
On ne vibre pas, on n'est pas plongé dans des odeurs. C'est fade.
Et puis les mots espagnols ne sont pas tous traduits... comme si tout le monde parlait espagnol, tout le monde descendait de Républicains exilés.
dommage.
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De ce que j'en ai compris, les ancêtres de l'auteur ont assez peu parlé de leur histoire, Olivia Ruiz a donc du broder pour raconter et imaginer son histoire. Elle se sert pour cela du prétexte d'une commode aux tiroirs de couleurs léguée par sa grand-mère pour en sortir toutes les petites anecdotes de cette famille. La fuite de Franco, l'envie d'être française, les relations amoureuses, les relations humaines se tissent les uns aux autres pour construire une histoire. Et j'aurai pu trouver ça formidable, tellement j'aime les petites histoires associées à la grande. Mais pas du tout. Autant le dire tout de suite, j'ai trouvé ce livre non abouti, que ce soit au niveau du fond comme de la forme. Parlons d'abord de l'écriture. Olivia Ruiz nous avait habitué à une gouaille dans ces chansons, un dynamise et une poésie que je n'ai pas retrouvé ici. C'est plat, c'est écrit comme on parle, avec des formules toute faites qui tombe à l'eau. On sent parfois l'effort d'y intégrer l'espagnol, mais rien de plus. Mais à la rigueur peu importe, parfois l'écriture n'est pas l'essentiel, et écrire simplement se met au service de l'histoire… Pas cette fois ci.

En lisant le résumé de l'histoire, j'avoue que j'en attendais des tiroirs bien remplis. Mais détrompez-vous, la commande n'ouvre qu'un seul tiroir, celui du lancement de l'histoire, et sans aucune logique. Pourquoi une commode de couleurs ? Une phrase pour en parler, sans réelle explication. Il y avait pourtant tellement à faire autour de ce sujet ! Et c'est d'ailleurs ce que je reproche au livre, la matière était là, le traitement est trop simple, trop rapide, trop en surface. On aurait aimé pouvoir s'accrocher au relief des personnages, mais dès que l'on espère pouvoir enfin s'y accrocher, tout tombe à l'eau, se simplifie ou disparaît. Ce n'est pourtant pas les « péripéties » qui manquent, elles sont juste traitées trop rapidement. Je suis déçue. Heureusement, le livre est court, on est déçu mais pas trop longtemps.

Pour être honnête je ressens dans ce livre tellement de potentiel que je suis agacée que l'autrice ne soit pas allée plus loin. J'aurais aimé une relecture, un travail, une envie de mettre des petits marques rouges dans les marges pour dire « Pourquoi? oui mais ? Mais encore ? Où va-t-on? Développez ! « . Mais je ne suis ni éditrice ni correctrice ni professeur, juste une lectrice un peu déçue. Allez, le prochain sera meilleur et plus travaillé, je l'espère !
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A la mort de sa grand-mère, la jeune femme hérite de la commode aux tiroirs de couleurs qui la faisait tant rêver depuis l'enfance.
Une commode, qui, elle en était sûre, renfermait mille secrets.
Cette nuit, elle va enfin découvrir ce que cette commode renferme. Tous les secrets de son Abuela, entre l'Espagne et la France.

Je ne vous le cache pas, j'attendais ce livre avec impatience. Et pourtant... Je ne parviens absolument pas à entrer dans le récit qui ne me passionne et ne me transporte pas.

Je ne parviens pas à m'attacher aux protagonistes. Je ne ressens aucune émotion en avançant dans ma lecture.

Je suis malheureusement déçue de ma lecture et je suis tout aussi déçue d'être déçue ! A mon grand regret, je n'ai pris aucun plaisir à la lecture.
C'est donc un rendez-vous manqué pour ma part.
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C'était assez agréablement passable avant la toute fin. Dites-moi ce qu'il s'est passé. On a lobotomisé l'autrice ? L'épilogue est consternant.
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Et si un meuble pouvait raconter une vie ?
Une grand mère adorée vous lègue sa commode maintes fois regardée enfant, et à laquelle on ne pouvait pas toucher.
Une commode colorée avec autant de tiroirs que d'histoires à ouvrir pour dénicher le passé de l'Abuela.

J'aurais presque aimé que la métaphore soit moins discrète, que l'on puisse entendre le bruit d'un tiroir que l'on ferme, celui que l'on ouvre ensuite et que l'on va effeuiller.

J'adore les vieux meubles et leurs secrets et c'est pleine d'enthousiasme que j'ai commencé le livre.

Le texte se lit bien, en gros, sur un beau papier, l'écrin semble parfait. Et pourtant, pourtant, il m'a manqué quelque chose dans cette lecture.
Je ne sais pas vraiment quoi, un peu plus d'originalité dans le récit ? Un autre rythme ? Mais c'est comme si le plus joli m'était resté verrouillé. Je suis restée étrangère, distante, devant ce joli meuble dont je n'avais même plus envie de découvrir les tiroirs.
Comme ces presents qui sont bien plus magiques lorsqu'on ne les a pas déballé.
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