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Citations sur Une famille dans l'impressionnisme (13)

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Le bonheur que Berthe Morisot a peint dans son œuvre, elle ne l’a pas puisé dans sa vie : « Il y a longtemps que je n’espère plus rien, même chez les autres, que le désir de glorification après ma mort me paraît une ambition démesurée. La mienne se bornerait à vouloir fixer quelque chose de ce qui passe : oh, quelque chose, la moindre des choses. Eh bien, cette ambition-là est encore démesurée. Une attitude de Julie, un sourire, une fleur, un fruit, une branche d’arbre, et quelquefois un souvenir plus spirituel des miens, une seule de ces choses me suffirait. »

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Pour répéter le mot de Degas à un journaliste lors de la vente en 1912 des « Danseuses à la barre » qui appartenait à Henri Rouart : « Je crois que celui qui a peint ce tableau n’est pas un imbécile mais que celui qui l’a acheté à ce prix-là est un con ».

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Degas trouvait chez Henri Rouart un équilibre entre l'art et la vie sociale : le misanthrope s'humanisait dans une ambiance favorable toute dédié à l'art et à lui-même. C'était sa famille.
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Mes oncles qui avait été élevés par Valéry ne tarissaient pas d'anecdotes sur sa gentillesse, alors qu'ils conservaient de Degas le pire souvenir.
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Un portrait de lui en particulier me plaisait et me troublait, celui de ma mère allongée sur un grand dessus de lit jaune, à demi nue, la tête dans ses mains comme si elle pleurait. A quel épisode de la vie de mes parents, cette épisode faisait-il allusion ? Je l'ignore. Je ne le leur ai jamais demandé.
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Rien n'st plus troublant que la sensualité de sa propre mère. On voudrait de toutes ses forces la faire échapper à ce destin banal du sexe, du plaisir, sans lequel on n'existerait pas.
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Il (son père) avait peint pendant soixante ans en dehors du circuit de l'art, ne songeant qu'à ce qu'auraient pensé les maîtres qu'il admirait, Ingres, Corot, Degas, comme si la société autour de lui n'existait pas, comme si pour juge il avait souhaité avoir, non ses contemporains, mais le juge suprême.
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C'est cette lumière si particulière de Noirmoutier qui fascinait mon père.Que de mal il s'est donné pour en saisir les nuances ! Je le vois avec son chevalet planté devant le marais, abrité par une ombrelle qui attirait les libellules, le visage crispé par la concentration, tourmenté par le désir de percer le secret de cette lumière.
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"Mon père. Quel long chemin j'ai fait pour le rejoindre."
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J'avais à peine quelques mois et, déjà, la nuit, mon père braquait une lampe sur mon visage pour faire mon portrait.Je le regardais avec curiosité, ignorant que ce comportement étrange était le signe distinctif de la famille où le destin m'avait projeté. N'avait-on pas agi ainsi avec lui, et avec son père ?
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