Un roman qui n'a pas su me convaincre. Je tourne la dernière page assez déçue.. La quatrième de couverture m'avait pourtant paru prometteuse..
Romane, 16 ans, est une jeune adolescente rebelle et particulièrement difficile depuis quelques temps. Les évènements récents l'ont poussé à s'endurcir : un incident humiliant ayant engendré du harcèlement scolaire et pour couronner le tout, le divorce de ses parents. « Abandonnée » par une mère s'enfonçant profondément dans la dépression et un père qui n'a d'yeux que pour sa nouvelle maîtresse, Romane plonge dans une adolescence peu ordinaire.
Un soir, Romane rejoint l'appartement qu'elle occupe avec Marion, sa mère, complètement traumatisée, les vêtements tachés de sang. Elle dit avoir été agressée et avoir dû tuer son agresseur pour s'en sortir. À la minute qui suit ces révélations, l'instinct maternel de Marion sera plus fort que tout, protéger sa fille sera son unique but …quitte à mentir.
J'ai trouvé la première partie assez rythmée et intéressante, la mise en place du contexte, puis plus rien.. Tout m'a semblé décousu, survolé, peu crédible. Pourtant les thèmes abordés sont très intéressants : la prostitution, le harcèlement, la place de l'enfant au moment de la séparation des parents, ou encore l'amour parental.
L'histoire est à mon sens plutôt fade.
Romane m'a profondément agacée tout au long de la lecture. Une gamine insupportable, insolente, prétentieuse, hautaine. Ses parents ne sont d'ailleurs pas en reste : démissionnaires, naïfs, aveuglés par l'amour qu'ils portent à leur petite princesse parfaite, tentant de se racheter une conduite et l'amour de leur fille après l'avoir largement délassée durant cette année qui a suivi leur divorce. En somme, des personnages auxquels je n'ai pas du tout réussi à m'attacher ou au moins avoir de la compassion. Rien. Encéphalogramme plat.
La plume ne m'a pas particulièrement captivée non plus. C'était mon première roman de
Petronille Rostagnat, je ne suis pas certaine de réitérer l'expérience.