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4,27

sur 281 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je tiens à remercier les éditions Marabout pour l'envoi de ce livre. » Je pensais t'épargner « est le dernier thriller de l'auteure Pétronille ROSTAGNAT paru en mars 2021 aux éditions Marabout.

Lorsque le corps sans vie d'une fillette est retrouvé dans le coffre d'une voiture parquée à la fourrière en région parisienne, la commissaire Alexane Laroche se voit attribuer l'affaire. Fraîchement rentrée de quelques jours de vacances dans le Sud de la France en compagnie de son mari avocat, elle se retrouve immédiatement dans le vif du sujet avec son équipe qu'une nouvelle recrue vient d'intégrer.

p. 36 : » – Engloutissez vos cafés les gars. On a un corps retrouvé dans une fourrière du XIXè. «

Un père qui a fui le domicile conjugal et dont le corps de l'enfant a été retrouvé dans le coffre de sa voiture de fonction, une mère victime de violences, et un petit garçon qui se replie sur lui-même. L'enquête semble se diriger vers une accusation du père de famille.

p. 52 : » – Il travaillait depuis dix ans pour l'entreprise. Il a commencé comme commercial, et aujourd'hui il chapeaute l'ensemble des commerciaux sur la France. Pour info, c'est une société de cosmétique de luxe. Rousset a toujours eu de très bons résultats jusque-là, mais depuis six mois, son comportement a littéralement changé. Il a récolté trois avertissements pour absentéisme injustifié et là, il ne s'est pas présenté au bureau depuis une semaine. C'est la goutte. Une procédure de licenciement a été lancée. «

Alexane et son équipe tentent de ne pas se laisser aller à leur propre jugement. Se fier aux preuves, et seulement aux preuves.

p. 125 : » Ils étaient prêts et concentrés avec un seul objectif en tête : trouver la cause de la mort, naturelle ou criminelle, et le modus operandi qui avait conduit aux décès de ce petit être sans défense. «

Mais les apparences trop évidentes sont parfois trompeuses….

p. 278 : » Qui était le machiavélique Joker dans ce drame familial ? Son client accusait son épouse, laquelle lui retournait le compliment… L'un comme l'autre prêtait à son conjoint les pires vices. «

Bien rythmé, ce thriller psychologique est un véritable page turner ! Impossible de rester impassible et insensible devant la cruauté faite aux enfants. Dès les premières lignes, l'auteure, Pétronille Rostagnat pose le décor et le souhait du lecteur, tout autant que celui du commissaire Laroche est de trouver rapidement le coupable. Obtenir justice pour le meurtre de cette petite fille et protéger l'aîné, telles sont les motivations d'Alexane. Mais tout n'est pas si simple. de nombreux rebondissements ponctuent l'enquête et mettent à rude épreuve la patience et la sensibilité de la commissaire.

p. 176 : » Elle se sentait lasse de ne côtoyer que la misère sociale et humaine dans son quotidien. Elle fit un rapide calcul mental. Plus de vingt ans de sa vie dans la police… Et pourquoi ? Pour se retrouver à enquêter sur la mort d'une enfant abandonnée dans le coffre d'une voiture comme on oublierait un vieux sac de sport ! Elle posa ses coudes sur la rambarde de sécurité et enfouit son visage dans ses mains. Une vague de tristesse et de lassitude déferla en elle. «

Seul petit bémol à mon goût, le suspens a été de courte durée. Mais cette lecture me donne envie de découvrir les précédents polars de cette auteure !

« Est-il possible de détruire autrui sans détruire au moins une partie de soi ? » André BRINK
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Ce roman policier veut tout et ne nous donne aucune réponse à la fin. En plus, au beau milieu il y a ÇA :
( voir photo sur mon article de blog)

Depuis le 18 mai, je suis bloquée dans mes chroniques, à me demander s'il existe encore des relecteurs et des correcteurs chez Harper Collins, ou s'ils ont décidé de s'en passer. Je fais part de ma colère sur Facebook, où un auteur vient me dire que des correcteurs RAJOUTENT des fautes ! Je n'y crois pas un seul instant, mais…. ça me travaille.

Depuis, j'ai lu un nombre incroyable de livres, dont de très bons, mais j'évite comme la peste les Editions Harper Collins. Et des 12 livres que j'ai lus, en J'ai Lu, en Livre de poche, et en 10/18 je n'ai remarqué aucune faute. Tant mieux.

Je suis en train de me faire un trip Maggie O'Farrell depuis que j'ai lu le chef- d'oeuvre qu'est Hamnet. Cette écrivaine est incroyable. Et passionnante.

C'est tout ce que j'avais à dire, voyez-vous, parce que cette Pétronille machin m'a dégoûtée. le marasme, elle me l'a filé.

( Ps : chronique écrite en mai dernier sur mon blog, depuis je me suis débloquée)
Lien : https://melieetleslivres.fr/
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Retour de vacances pour la commissaire Alexane Laroche et début de journée difficile : le corps d'une fillette vient d'être découvert dans le coffre d'une voiture et son équipe est chargée de l'affaire. de faux semblants en rebondissements, l'enquête va se révéler plus complexe que prévue et risque de hanter longtemps la policière.

Le moins que l'on puisse dire est que ce thriller est efficace : le prologue, glaçant à souhait, évoque une enfant maltraitée et plonge le lecteur dans l'angoisse. Les chapitres très courts, datés et localisés comme dans une enquête policière donnent envie de découvrir la suite et d'assembler les pièces du puzzle et l'auteur construit un début d'intrigue assez prenant avec des personnages mystérieux dont on cherche à deviner les liens. Malheureusement j'ai trouvé que cela se gâtait dans la durée : déjà, le style très plat et convenu n'aide pas à se passionner pour cette histoire, beaucoup de clichés, des phrases courtes, factuelles qui décrivent les événements sans nous permettre de rentrer dans l'ambiance. de la même manière, je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages très stéréotypés et qu'on a l'impression d'avoir déjà rencontré mille fois dans ce genre de romans. Mon intérêt a donc petit à petit faibli et même si les pages se tournent sans déplaisir j'ai eu l'impression de rester un peu en surface de ce roman. J'ai aussi trouvé qu'il y avait beaucoup de coïncidences parfois bien pratiques pour arranger le scenario : un peu facile de faire arriver les enquêteurs au domicile du suspect juste quand il s'y passe quelque chose ou de les faire opportunément s'absenter de leur poste de garde le temps qu'un crime soit commis !

Je pensais d'épargner est donc un roman policier de facture assez classique, plutôt facile à lire et pas désagréable mais qui pour moi n'est pas totalement abouti : à lire pour un petit moment de détente et de frissons mais ce titre ne me laissera pas beaucoup de souvenirs.
Je remercie Babélio et l'éditeur Marabout pour m'avoir donné l'opportunité de découvrir ce livre via une Masse Critique privilégiée.
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Je remercie les Éditions Marabout pour ce roman reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio. Pour cette lecture, je me suis écarté de mes genres de prédilection, même si j'ai déjà lu avec plaisir de grands noms du polar français ou américain. Je ne connaissais pas l'auteure mais le sujet de la maltraitance infantile et conjugale m'a interpelé. Je ne livre ici que mon opinion personnelle et libre, sans complaisance ni malveillance.

Le style d'écriture, digne d'un rapport de police judiciaire, structure cette enquête en nous égrenant les scènes à la minute près, avec noms et numéros de rues à l'appui. On ne lit pas ce genre de roman pour l'amour du verbe, mais rien ne m'a vraiment séduit dans cette plume factuelle et aride. En revanche, le rythme est soutenu et aucune longueur ne vient ennuyer le lecteur, ce qui m'a permis de dévorer ce livre comme un burger de fast-food, d'autant plus que les chapitres sont courts et les marges extra-larges. Pour s'immerger dans l'intrigue sans s'agacer, il faut oublier les invraisemblances et les ficelles narratives épaisses comme des haubans de pont suspendu. Je ne les détaillerai pas ici pour ne rien trahir du suspense. Certains personnages sont attachants, la jeune avocate en tête, mais on ne s'éloigne jamais vraiment des stéréotypes du genre. Dialogues et situations n'échappent pas aux lieux communs, mais l'histoire est fluide et le personnage de la mère insuffle une tension dramatique perturbante. Ce que j'ai préféré dans ce roman ? le prologue et l'épilogue. le prologue parce qu'il est noir à souhait, choquant, et qu'il vous pousse avec une grande claque dans le dos à plonger dans l'histoire. L'épilogue, car même s'il ne m'a pas surpris, trace un habile trait d'union avec l'entrée en matière tout en révélant la véritable humanité cachée entre les lignes de ce récit.

Ce roman ferait un bon scénario de téléfilm policier pour une chaîne publique française. Il s'attaque à un thème plutôt original, tout en respectant les codes et les poncifs du genre, petit jargon policier à l'appui. Ce genre a ses adeptes et le roman plaira certainement aux habitués.
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Un grand oui et un petit "mais". J'ai découvert l'auteure lors de la rencontre organisée par le site "Un endroit où aller" et je lis pour la première fois un livre de Pétronille Rostagnat. J'ai été enchantée par cette lecture addictive où l'on a qu'une envie, savoir le dénouement. C'est bien ficelé, plutôt bien écrit et documenté mais cela m'a laissé un sentiment de "trop bien fait" et cela a un tout petit peu gâché ma lecture, où la fin tant attendue m'a laissée quelque peu dubitative et j'ai eu dû mal à y croire complètement.
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Livre reçu dans le cadre de l'opération « Masse Critique » de Babelio que je remercie ainsi que les éditions mentionnées.
La maltraitance est au coeur du problème.
L'enquête s'oriente rapidement vers le père que la mère accuse, mais penche progressivement vers la culpabilité de la mère en tant que cruelle marâtre. On alterne donc entre la thèse de l'homme prédateur et de la femme psychopathe avant d'entrevoir la possibilité d'un cas d'homme battu. Ce thème est alors brièvement introduit avec la mise en relief des carences dans le traitement de tout ce qui touche aux tabous de la vie privée. Cela dit, les personnages féminins offrent peu de nouveauté (victime/traumatisme, manipulation/maladie mentale, maladresse/incompétence…) malgré des efforts pour planter des caractères "modernes" de femmes fortes.
Les lecteurs oscillent entre empathie et exécration du couple jusqu'à ce qu'un retournement de situation dénonce une autre face de la tragédie.
Le titre choc tient lieu de conclusion : l'imparfait du verbe « penser » infléchit la sentence dont le « je » qui s'avoue à la fin amplifie l'effroi.

Le fin mot laisse un goût amer dans la bouche, connaissant le fardeau avec lequel les rescapés auront à vivre.
Dans le genre « noir » on ne peut se tromper, mais la facture reste classique.
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“Un page-turner addictif et glaçant”, c'est ce qu'on lit sur la couverture du roman de Petronille Rostagnat , et une fois n'est pas coutume, je suis assez d'accord !

Le corps d'une fillette est découvert dans le coffre d'une voiture embarquée par la fourrière après avoir été abandonnée en plein centre ville pendant une semaine. On découvre rapidement que la voiture appartient à un homme qui a fui son domicile conjugal, dont la femme l'accuse de violences, et dont le fils se renferme petit à petit sur lui-même.

Deux femmes vont alors tenter de démêler le vrai du faux: la commandante de brigade en charge de l'affaire et l'avocate de la défense. Déjà, on aime beaucoup que les protagonistes principales soient des femmes (de caractère) !
La lecture est fluide, l'écriture est efficace, les chapitres sont courts mais bourrés d'infos importantes, il n'y a pas de temps mort et j'ai dévoré ce livre en 24h !
On passe par différents points de vue, dont celle de l'équipe en charge de l'enquête, comme si on était en quête de vérité nous-mêmes, et ça rajoute encore du dynamisme au récit !

Ici, on aborde les violences domestiques de façon originale en faisant la part belle aux faux-semblants. On doute, on accuse, pour finalement se rendre compte qu'on s'est fait berner pendant 288 pages.

C'est la 5ème enquête de Alexane et de son équipe, et clairement pas la dernière pour moi !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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