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3,72

sur 221 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Merci à Piatka qui par sa très belle critique m'a permis de découvrir et une auteure et un roman dont je vais garder l'empreinte longtemps sur mon coeur fleur bleue.

Léonor de Recondo signe un récit admirable sur la dernière nuit de son père en soins palliatifs. Sa plume caresse les notes d'une cantilène pleine d'amour et de sensibilité. Des pages d'amour et de douceur aux allures poétiques, une cantate de souvenirs entre Felix son père et son ami Ernest Hemingway. Des pages où l'attente dans la chambre 508 de l'hôpital respire encore et toujours l'amour de Leonor pour son père. Leonor sait que son père va mourrir incessamment. Il a contracté une infection qui le condamne. Pour que la mort vienne chercher son père avec des mains de velours, elle rend la vie à son père dans des voyages de coeur, là où son père a été heureux, là où son père était un homme libre. Car « pour mourir libre, il faut vivre libre ».

Que c'est bon et beau de se faire caresser par de la si belle littérature. Un plaisir au bout des doigts, des mots qui enveloppent, brillent et nous réconcilient avec la douleur.
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Leonor de Recondo fait partie des auteurs dont j'apprécie tellement la plume, qu'à la sortie d'un nouvel ouvrage, je me précipite chez mon libraire. Je ne regarde même pas la quatrième de couv', je démarre sans préambule ni a-priori.

Cette fois-ci, Leonor, avec pudeur et délicatesse, nous fait partager la dernière nuit de son père Félix en mars 2015. C'est dire si le propos est délicat et personnel, et c'est bien grâce à une construction originale du récit que l'auteure parvient à rendre hommage à ce père artiste profondément aimé en évitant la surcharge émotionnelle de mauvais goût.
Les courts chapitres alternent un dialogue imaginaire de Félix, immigré espagnol, avec Ernest Hemingway, sur fond de guerre civile, de corrida, d'amour et d'exil, et les dernières heures de veille et de chagrin de sa femme et de sa fille à l'hôpital en soins palliatifs. En offrant ainsi à l'âme de son père mourant des échappées vivantes, sa fille prend des respirations salutaires qui allègent le cheminement inexorable vers la mort.

Au final, portée par une écriture toujours aussi poétique, j'ai été littéralement happée par cet hommage émouvant et lumineux, ode à la vie artistique du père et de sa fille reconnaissante. Une réussite totale !
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Chaque souffrance est unique. Voir partir un père est insupportable.
Le courage de l'accompagner en espérant adoucir une fin de vie est une épreuve dont on ne ressort pas indemne.
Dans ce texte tout en pudeur et retenue, Léonor de Recondo évoque la dernière nuit de Félix, ce père tant aimé.

Que dire d'un texte aussi intime ? je ne peux que m'incliner devant le talent d'une auteure qui sans tomber dans le larmoyant a réussi à me bouleverser.

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Emprunté par hasard à la bibliothèque Buffon à Paris- 22 juillet 2023

Une vraie pépite que ce livre rare, aussi éblouissant que bouleversant !

Leonord de Recondo revient des années après , sur les derniers jours de son père, à l'hôpital , où avec Cécile, la maman, elles sont toutes les deux à son chevet...

La narration est astucieuse, habile, à la fois très littéraire, poétique et musicale...nous offrant un récit choral , mêlant, alternant les voix du Père et de la fille...mais pas que...

En effet pour redonner le cours du récit à son père, Félix; elle le fait dialoguer avec Ernesto
( Hemingway).Un dialogue outre-tombe d'un cadet à son aîné , écrivain, avec lequel il a tant de points communs...Les deux discutant de " leur" Espagne adorée, meurtrie, l' Espagne d'avant la Guerre civile, avant l'Exil, la guerre, leurs oeuvres accomplies, et leurs destinées devenues si proches, si parallèles : les deuils, le malheur enduré, dépassé, et cette Mort, omniprésente, jalonnant, imprégnant profondément leurs parcours...

Une autre part lumineuse : l'amour d'un Père pour sa fille musicienne , à qui il décide , un jour, de réaliser, fabriquer un violon.Félix raconte de facon merveilleuse à son ami, Hemingway, les étapes de ce travail délicat : choix des bois, travail et sculpture de cet objet si précieux à ses yeux...

"Ce violon, c'est moi qui l'ai fait.J'ai choisi le bois, je l'ai caressé, écouté vibrer, j'ai rêvé de la forme qu'il prendrait, que je lui donnerai. C'était la première fois que je devais sculpter une forme qui donne du son, du sens avec du son, et je savais comment m'y prendre.
La musique est entrée chez nous à l'intérieur d'un tout petit étui.On n'a jamais vraiment su pourquoi Léonor nous a demandé de jouer du violon.Elle a insisté, elle ne se résignait pas (...)"

Une complicité unique entre un père artiste, très aimant et une petite fille douée, faisant rentrer la magie de la Musique dans l'univers familial !

L'auteure , par le dialogue de son père, Félix avec Hemingway lui fait raconter son enfance, sa jeunesse, ses parents, l'Exil, l'amour inconditionnel pour sa femme, Cécile et pour sa fille, Léonor...mais aussi la Mort, brutale, injuste, foudroyant sa vie à plusieurs reprises, de manière intolérable, insupportable !

( ***voix du père de l'auteure)
" Cette hache et cette faux m'ont suivi partout, tu sais.Pourtant ce n'était pas le plus simple à transporter.C'étaient les outils préférés d'Aïta, mon père, il avait sculpté le manche de la hache.Toute mon enfance, je l'ai vu avec.Il l'utilisait pour le bois, pour tout.
(...)
Quand il est mort, écrasé par une voiture, on vivait encore à la ferme.J'avais dix-sept ans.On était anéantis, évidemment. C'était absurde d'avoir survécu à la guerre civile, à la Clandestinité, à la Seconde Guerre, et de mourir, quelques années plus tard, comme ça, si brutalement. Sa mort n'avait aucun sens, elle ne prolongeait pas sa vie, elle venait l'interrompre, inutilement.Pour moi, c'était le début des morts inexplicables, inacceptables. "

Il y aurait encore beaucoup à dire de ce texte si fort en émotions et en beauté...Cette lecture restera profondément en moi !

Sur cette lecture très exceptionnelle, j'ai eu deux élans parallèles: lire un autre de ses textes " Rêves oubliés " et réaliser une modeste sélection bibliographique autour des
" Écrivain (es) musiciens et poétesses musiciennes" ....
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Manifesto est un récit que j'ai trouvé magnifique, sensuel et très émouvant, écrit par Léonor de Récondo, auteure que j'ai ici découvert avec ravissement.
C'est un hommage à son père qui va mourir, Félix, le texte dit simplement mais avec beauté les mots pour accompagner la mort qui vient, celle d'un être cher.
Nous assistons aux dernières heures de Félix de Récondo, sculpteur, facteur de violons, artiste épris de liberté, espagnol. La mère de l'auteure et celle-ci sont appelées en urgence à l'hôpital, on leur dit alors qu'il n'y en a plus pour très longtemps...
Léonor de Récondo nous donne rendez-vous chambre 508 de l'hôpital où se trouve son père qui va mourir. Ce récit prête aussi de temps en temps la voix à celui-ci, à son passé, l'amour, le désir, la guerre d'Espagne, Gernika, l'exil, la rencontre avec un certain « Ernesto », en vérité nous le devinons, c'est Hemingway...
Le texte offre l'occasion de revisiter les terres anciennes où Félix cheminait avec gourmandise par monts et par vaux...
Puis c'est la guerre d'Espagne...
Aimer la nature, cela devient alors contempler une montagne qui sépare deux pans de la vie d'un enfant qui quitte son pays natal.
Ici le vieux chêne de Gernika surgit comme un étendard, un souvenir. Parler de Gernika, c'est parler de Franco, la guerre, le sang, les morts... Alors soudain, surgit l'image d'un enfant broyé par le souffle d'une bombe dans une rue de Pampelune.
À la chambre 508, il y a aussi le souvenir du chemin d'une petite fille vers un violon, parcouru par le même souffle que celui qui va fabriquer l'instrument avec ses mains de sculpteur, celui qui gît maintenant et qui va mourir.
Nous entendons dans les pages leurs respirations, celle d'un père et de sa fille, c'est beau. Celles qui sont venues tant d'années auparavant. Qui reviennent comme un écho, comme le chant d'un oiseau ou d'un violon...
Justement, plus tôt en effet, c'est l'harmonie d'un père qui dessine sur le papier le violon destiné à sa fille sur lequel elle fera vibrer l'archet.
La mort qui vient, cela veut dire que lorsque le corps refuse d'aller plus loin, c'est revenir à ce qu'il reste de légèreté.
Chambre 508, c'est une chambre d'hôpital qui convoque une dernière fois le ciel d'avant, clore une vie, laisser le temps à cela. Laisser le temps aux souvenirs, laisser venir la lumière de ce temps dans les interstices de nos vies qui filent entre nos doigts.
Chambre 508, c'est comme un pays où revenir une dernière fois.
L'auteure dit : « Tu es ailleurs et avec nous. »
« Tu vas partir lentement. »
C'est le récit d'une agonie qui dit la mort parfois avec d'autres mots, mais c'est juste mourir, dire cela, pourquoi ces mots sont-ils si durs à attendre et à dire, dire que l'on va partir lentement plutôt que dire que l'on va mourir...
J'ai aimé l'intrusion de la musique dans ce récit. Elle est comme une respiration indispensable. Sans doute parce que l'auteure est aussi une grande musicienne.
Alors celle-ci nous invite à penser qu'un morceau d'arbre deviendra un jour un violon et qu'à son tour le son qui en sortira fera vibrer la forêt d'où il vient.
Désormais, je regarderai ma guitare comme un fragment qui vient d'une forêt.
L'auteure nous parle du fil invisible qui relie certaines choses entre elles, des gestes, regarder un ciel et ses oiseaux, sculpter, se pencher vers un enfant, ressentir, écouter, devenir ce ciel qui attend.
Ce texte me parle, nous parle brusquement, lorsqu'un proche de nous va mourir. Nous le retenons comme cela, comme on peut, nous le faisons revivre à travers ses souvenirs et les nôtres qui s'en mêlent, comme Léonor de Récondo fait revivre ici les collines de l'Espagne natale de son père.
Je retiens plus particulièrement cet extrait du livre :
« Et je comprends soudain - comment pourrait-il en être autrement ? - que tu es sorti de cet espace clos, que tu as pris la tangente par le seul point de fuite qui existe dans cet espace : ton esprit. Ton esprit se promène ailleurs, à l'ombre d'une forêt, et il cause à d'autres. Nous sommes dedans, tu es dehors. »
J'ai aimé la grâce de ce récit, elle m'a touché.
Chambre 508 de cet hôpital, nous refermons alors tout doucement la porte, nous quittons nos proches partis parfois comme cela, nous refermons la page de ce livre émouvant qui nous rappelle à eux, tandis qu'un violon plus tard fait peut-être trembler le feuillage d'une forêt...
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Un beau texte, court, sensible, intense.
Léonor de Recondo nous conte la dernière nuit de son père Felix, son attente, ses souvenirs, ses sentiments.
S'intercalent des chapitres où Felix s'adresse à son ami Ernesto (Hemingway apparemment, brièvement rencontré, jamais revu). Il y raconte des passages de sa vie : ses enfants et leur décès, ses amours, le violon qu'il a fabriqué pour Léonor, la guerre.
Les mots sont simples, mais les phrases sont empruntent d'une belle douceur, d'amour. D'un drame personnel, l'auteure fait un texte beau et à la portée plus vaste, bouleversant. Cela a fait mouche chez moi.
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"On meurt, c'est tout, et on agrandit l'âme de ceux qui nous aiment. On la dilate. La mienne va bientôt exploser"
C'est ce que pense Léonor de Recondo alors qu'elle est dans la chambre 508 del'hôpital pour accompagner vers la mort son père Félix.
Ce texte agrandit , dilate aussi l'âme des lecteurs.
Léonor est assise à la droite de son père sur une chaise en plastique.
Sa mère Cécile est assise à la gauche de Félix dans la chambre 508, chambre d'hôpital ressemblant à toutes les chambres d'hôpitaux .
Un huis clos pour une mort annoncée .

Et puis miracle cette nuit du 25 Mars 2015 devient une nuit lumineuse, amoureuse, tendre.
Une nuit pour construire les souvenirs et les émotions d'une vie. Une nuit pour accompagner une lente séparation . Une nuit dans laquelle s'endort Félix.
Et Léonor de Recondo profite de cet endormissement de Félix pour nous transmettre son dernier rêve : être assis sur un banc auprès d'Ernest Hemingway et discourir de leurs vies , de leurs amours, de l'Espagne, du Pays basque de l'enfance de la guerre.
A ces pages oniriques ( mais relatant la vie de Félix et d'Ernest Hemingway ) répondent la réalité de la vie et de la fin de vie de Félix.
C'est bouleversant, d'une profonde et juste émotion.
Il y a de grands passages sur la réalisation d'un violon par Félix pour sa fille Léonor.
Nous l'entendons ce violon.
Souvent déchirant aux côtés de Félix, Cécile et Léonor
Parfois tendre et discret pour accompagner le départ de Félix
Quelquefois tzigane , pour souligner le plaisir qu'avait Félix à retrouver son Pays basque et sa grand mère Amatxo
Que ce livre porte bien son titre : Manifesto
Manifeste de l'amour, du partage, de la beauté créatrice ( ah ! Les pages sur la table d'harmonie du violon )
Manifeste de Léonor pour Félix et Cécile
"Je devine le visage de Cécile couché près du mien dans l'ombre. J'entends son souffle lent. Alors, sans crainte, je l'écoute et le suis....
Je dépose mon coeur dans le tien
Tu dors, tu ne le sais pas.
Je tresse mon souffle autour du tien
Si discret, tu ne le sens pas.
Et je m'abandonne au sommeil "

Un livre remarquable .
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Ce soir, Felix entouré de ses deux femmes s'apprête à partir pour un grand voyage... Cécile son épouse et Léonor sa fille.
Léonor, comment vous dire l'émotion ressentie à la lecture de ce Manifesto? Vous avez posé votre violon mais vos mots sont musique....merci.
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C'est la dernière nuit de son père, il va mourir dans quelques heures et elle est là à ses côtés avec sa mère Cécile. Lugubre cette chambre d'hôpital, cette ambiance glauque bien connue hélas de tous ceux qui passent par là ... ce qui est fascinant d'un autre côté, c'est qu'à côté de cette mort tout proche, se retrouve la vie de Félix. Sa fille, l'auteur Léonor parvient à merveille à redonner vie. Et c'est donc en alternance que nous suivons d'heure en heure le départ et ce que fut la vie de cet artiste renommé. Nous découvrons ainsi les joies de sa vie et ses peines, l'exil d'une famille, la rencontre avec Hemingway, l'Espagne, la France, l'enfance, et la mort tragique des ses trois enfants. Il fallait le trouver ce style pour rendre un hommage à un père prêt à quitter un monde et poursuivre sa vie en relatant ce passé. C'est réussi à mon sens. Très poétique, plein d'amour.

Pour mourir libre, il faut vivre libre voilà le manifeste de Léonor de Recondo. Très beau en effet, seulement, ce manifeste me laisse interrogative, je suis peut être trop terre à terre, veuillez bien m'en excuser et projette des mourir qui ne me furent pas facile, mais nous pouvons, à mon sens, nous poser la question est-ce qu'il meurt vraiment libre, dans les conditions ici décrites ? Est-ce là une liberté, enfermé dans un chambre aussi sombre ? Je le trouve très juste son manifeste, car je le trouve essentiel, mais qu'est ce que mourir libre ? Dans la tête de sa fille, me permettrais-je de penser qu'il était déjà parti ?
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Un livre qui m'a fait pleurer, jusqu'à ce que je puisse rire à nouveau, les larmes roulent l'une après l'autre, toutes en même temps, il y en a qui s'arrêtent à mi-chemin, le temps de m'essuyer avec le dos de la main et elles s'évaporent déjà, le visage tiraille, il reste une trace de leur passage...
Je parcours les lignes, les phrases, les pages, je deviens Léonor pendant sa veille, son vécu est le mien, sa douleur la mienne, je vis en parallèle celle que j'ai déjà connue au chevet de l'être cher... quelque chose m'empêche d'avaler...
Un dernier souffle, une première page, des années derrière avec leurs milliers de jours, le temps n'existe plus, sa densité est éclairée..... , il n'y a que le ciel qui embrasse la terre, dans un espace sans limites, dans un grand présent, où la musique des mots, la main tenant la main accompagnent "la seconde où la mort est la plus violente et la vie la mieux définie" (les feuillets de René Char que j'ai fait miens depuis des années maintenant), le temps suspendu appelle des moments, des années et des instants passés, tous différents, tous pareils : nourris par la vie, la même qui s'en va maintenant.
Feuilles blanches pour reprendre la respiration que la douleur arrête, passage silencieux d'un chapitre à l'autre, du présent où la vie s'arrête, où les larmes et le noeud dans la gorge paralysent, étouffent, vers des moments du passé, tellement présents, tellement proches, le temps où la vie telle une rivière de montagne avait la force la fraîcheur le désir et la faim de connaître et de dévorer.
Ernesto c'est Hemingway et Félix c'est le père à bout de souffle sur le lit de l'hôpital, le premier est mort depuis longtemps, parti pas mort, il est vivant autrement, deux esprits qui échangent des souvenirs lointains et qui vont bientôt se rencontrer.
Tenir la main du père qui s'en va pour l'éternité, sa main encore chaude et sa respiration hésitante, son seul et dernier langage de vivant.
Chapitre après chapitre, page blanche au milieu, les dialogues se tissent, entre les vivants et les morts, en allers et retours incessants entre passé et présent, le futur n'a pas la parole, ce sont des dialogues courts qui font revenir quelques moments à compter sur les doigts d'une seule main mais chargés de tant de douleur et de joie, de larmes et de rires que la terre entière aura du mal à les contenir.
La douleur est poignante, l'amour est immense, la séparation inconcevable, attendue à chaque instant, inimaginable, l'amour est plus fort il crée la douceur, donne le regard lumineux, la chaleur bienfaisante du toucher chaleureux où la main à peine effleurée répond par une faible reconnaissance comme pour embrasser encore une fois avec la dernière force, ténue mais la plus puissante qui soit.
Manifesto d'amour, musique de gratitude, douceur des gestes, des phrases chaleureuses et sereines pour embrasser dans un dernier mouvement un père qui part pour rester toujours vivant. Oui, on peut dire partir, les chers partent un peu, ne meurent jamais, et leurs voix dans leur silence ne resteront jamais muettes.
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