L'histoire racontée à la première personne de 4 enfants de 9 ans scolarisés dans une école d'Angleterre et qui voit débarquer un nouveau au fond de leur classe. Curieux, ils veulent devenir ses amis et découvrent que le jeune Ahmet est un réfugié qui a fui la guerre en Syrie et ne parle que le kurde. Décidés à l'aider ils vont apprendre à le connaître, surmonter les difficultés et les embêtements des harceleurs, et monter une grande entreprise pour l'aider à réunir sa famille... Ce qui déchaînera la presse, la foule, et de grands événements...
Un beau roman très émouvant sur l'amitié inconditionnelle et la fraîcheur des enfants, la souffrance des réfugiés, la séparation des familles, la solidarité qui peut se mettre en place et la cruauté des racistes et harceleurs... à lire et faire lire
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Bouleversée par les images d'un enfant réfugié s'étant noyé dans la mer Égée, l'autrice anglaise s'est rendue peu après dans un camp de réfugiés à Calais. C'est là qu'elle a trouvé l'inspiration pour ce roman poignant et plein de bienveillance.
Ahmet est un enfant réfugié. Il a fui une guerre dans son pays, avec des bombes et des brutes qui font du mal à tout le monde. Alors quand il débarque de Syrie en Angleterre, il va être pris d'affection par un groupe d'enfants de sa classe. Leur objectif ? L'aider à retrouver ses parents. Et ils vont jusqu'à mobiliser la Reine d'Angleterre pour y parvenir !
Dans ce roman, il est question de rencontres, d'ouverture, de loyauté et de générosité.
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Ahmet est nouveau dans la classe. le petit garçon a fui la Syrie, la guerre, les bombardements. Réfugié en Angleterre, il ne parle pas, ne sourit pas. Ses camarades, inquiets, vont tout faire pour percer sa coquille...
Un roman jeunesse à découvrir, pour l'importance de la thématique abordée, pour son actualité. C'est une histoire mignonne et touchante, avec ces quatre enfants qui font tout pour en aider un autre. Les explications sont adaptées au public visé, tout est abordé à hauteur d'enfant. Malgré la gravité de la thématique, l'histoire recèle de belles touches d'humour et de légèreté avec les péripéties rocambolesques que vont vivre nos petits héros.
Enfin, de très belles valeurs sont défendues dans ce livre : l'amitié, l'entraide, la solidarité.
Une belle lecture !
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Alors qu'on attendait notre tour, j'ai jeté discrètement un regard à Ahmet par-dessus mon épaule. Je me demandais quelles pièces il lui manquait pour reconstruire sa vie. Ça m'a fait penser à un puzzle. Je déteste les puzzles, même les faciles, ça me fait mourir d'ennui. Alors un puzzle où il manque des pièces, je préfère même pas imaginer.
J'espère pour lui qu'il n'a pas perdu des pièces importantes quand il a dû fuir les gens méchants et les bombes. Et sinon, j'espère que quelqu'un l'aidera en trouver des nouvelles pour les remplacer, avec exactement la bonne forme et la bonne couleur.
J’adore me faire border, […]. Il n’existe pas de plaisir plus grand que de se laisser envelopper dans une couverture douce et chaude par la personne que vous aimez le plus sur la planète, et qui vous aime pareil en retour.
Il m’avait appris à placer correctement les grands disques noirs et à astiquer soigneusement le grand pavillon doré.
L’année dernière, maman voulait le vendre pour payer les factures, parce que, apparemment, plus on est vieux, plus on a de la valeur. Enfin, c’est vrai pour les choses, pas pour les gens.
Je crois que, parfois,tout le monde préfère croire un mensonge, même en sachant que c'est un mensonge, parce que c'est plus excitant que la vérité.
"Les livres sont comme les gens. Si vous prenez la peine de découvrir ce qu'ils cachent à l'intérieur, ils vous emportent dans une grande aventure !" Ça me plaît de voir les gens comme des livres et d'essayer de deviner dans quel genre d'aventures ils pourraient vous entraîner.
Interview with award-winning children's author Onjali Q Raúf