On ne se remet jamais vraiment de son premier cœur brisé.
Je n'arrive pas à comprendre cette obsession que les mortels ont pour la mort. La cérémonie. La gravité du rituel.
Peut-être que tu ne comprends pas parce que tu es la déesse de la mort. Mais nous les mortels ... On ne travaille pas les uns sans les autres.
Pourquoi as-tu pris Menaka ? Comment je suis censé vivre,maintenant ?!
Je ... n'ai rien fait ! Je ne suis plus une déesse, Darius. Je voulais seulement ..
Mensonges ! Regarde-toi !
Aucun d'entre nous n'a droit à une deuxième chance, et encore moins une troisième, Laila Starr. On dirait que le monde est incapable de se débarrasser de toi, même s'il le voulait. Qu'est-ce qui te rend si spéciale ?
Peut-être que c'est facile de manquer ça quand on est une déesse. Mais quand on est mortel, il y a toujours ce moment. Au milieu de la douleur, du désespoir et de tous les outrages subis par un corps mourant, il y a ce moment de grâce.
"Maintenant que je suis au bout du chemin, je vois enfin à quel point c'est beau."
Il faut croire que certains d'entre nous sont destinés à brûler.
Qui peut dire exactement comment les choses s'achèvent ?
S'il y a bien quelque chose que nous avons apprise, c'est que la fin de la vie n'apporte aucune réponse. [...]
Peut-être suffit-il de se souvenir qu'à la fin de l'histoire, le miracle, c'est tout simplement d'avoir vécu.
(p. 123 et 124)
C'est ce qui se passe quand les choses meurent.
Elles disparaissent, mais ce n'est qu'après que tu comprends l'ampleur du vide qu'elles laissent en toi.
(p. 71)
"La seule chose qui marque une existence, ce sont les souvenirs qu'elle laisse."
"De temps à autre, je parle
Avec des mots que j'espère entendus.
Et toi tu chantes les louanges
Des mystères que je garde tus.
Je m'interroge, de temps à autre."