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2,96

sur 213 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un livre qui fait du bien !
Cette enquête policière bien ficelée qui se passe au coeur du Jura - dont j'ai découvert les reliefs à travers les lignes - m'a permis de changer d'air et de cogiter à d'autres pensées qu'au travail.
L'espace de ce livre, je me suis sentie investie de la mission d'enquêtrice aux côtés de ces policiers finalement heureux de découvrir les coutumes locales de ce coin de pays forestier. Le Comté de 18 mois, l'accueil chaleureux des habitants, la bûche dans un coin de cheminée... Il ne m'en a pas fallu plus pour passer un fort agréable moment.
Le rythme lent et bienfaisant de ce polar est à accompagner d'un bon verre de rouge pendant qu'au dehors la neige tombe....
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J'aimerai dire que ce livre est un vrai polar à l'ancienne… Vous savez ceux avec des flics qui laissent leurs armes au vestiaire et qui mènent une enquête « classique » avec recherche d'indices et interrogatoire. Après tous les polars à rebondissements et chasse à l'homme d'un bout à l'autre de la planète que j'ai lu ces derniers temps, ce livre m'a vraiment fait plaisir et je l'ai lu avec délectation. Ici, on ne quitte pas un bout de jura en plein hiver avec toute l'ambiance rude et calme que cela suppose, les policiers sont sympathiques et, malgré une fin dont on se doute petit à petit, les pages s'égrènent et on découvre la suite avec envie…
A lire pour passer un bon moment !
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Le directeur d'une usine de bois du Jura à été retrouvé mort la tête et les mains écrasés par une presse à bois. le local ayant été trouvé fermé de l'intérieur la gendarmerie a conclu à un accident. Mais une lettre anonyme adressée au procureur remet en doute les conclusions de l'enquête. le commissaire Gradenne de la PJ de Besançon, accompagné d'un jeune lieutenant récemment affecté à ce service, se rend sur place pour reprendre l'enquête. le commissaire rapidement atteint par la grippe, c'est le lieutenant Bruchet qui va conduire l'enquête.

Force est une fois de plus de constater que les auteurs français de policiers aiment que les enquêtes soient conduites par de jeunes officiers de police.

Même si l'on devine le dénouement avant la fin, l'enquête est bien menée avec de nombreux indices qui mettent l'enquêteur sur plusieurs pistes possibles ce qui permet toutefois de maintenir un certain suspense jusqu'au point final. Une enquête menée à l'ancienne, sans de nombreuses découvertes macabres qui viennent jalonner le récit, sans course poursuite... tout se déroule à l'image de la nature qui entoure dans le calme. On prend son temps.

L'environnement qui entoure l'enquête est à la fois intéressant à suivre, et aussi instructif. L'on découvre en profondeur l'usine de bois, son fonctionnement, ses machines, ses difficultés à survivre... A travers les repas des policiers l'auteur nous fait également découvrir les spécialités culinaires de la région. Un tableau bien dressé qui n'empiète pas trop sur l'enquête en elle même mais qui parfois ralentit quelque peu la dynamique de l'histoire.

Les personnages sont attachants, sympathiques à suivre que ce soit le personnel de l'usine ou les enquêteurs. Tous pas vraiment car le mort faisait l'unanimité par un côté désagréable et traînant un certain passif.

La plume de l'auteur est simple mais pas simpliste, agréable à suivre et offre une bonne dynamique de lecture malgré les quelques longueurs dans le côté descriptif de l'usine.

Un bon policier sans multiples complications, intéressant à suivre et reposant mais qui décevra certainement les aficionados des thrillers et policiers plus recherchés dans la conduite de l'histoire.


Lien : http://imaginaire-chronique...
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Le commissaire Gradenne prend froid dans l'hiver du Jura. A la manière de Maigret, enquête " grippée ", gendarmes trop " pressés " comme ce corps broyé par la machine... Quelle idée aussi de confier à des officiers de marine à la retraite le renflouement d'une usine, dans ce " port de mer " sous la neige, au milieu des forêts ! Vous reprendrez bien de cette Morteau, mijotée dans la potée de la veille, accompagnée d'un Poulsard. ? Avec un Comté de plus de dix-huit mois, on vous recommande ce jeune lieutenant de 30 ans d'âge sans beaucoup d'affinage à la PJ, mais avec du... nez, avisé et goûteux !
Ingénieur dans l'industrie de transformation du bois, Claude Ragon connaît à coeur le massif jurassien, ses habitants et leur caractère âpre. Cet univers minéral, végétal et humain inspire une écriture également rude et attachante.
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Un polar assez classique pour cette enquête qui nous emmène dans le Jura. le commissaire Gradenne et le lieutenant Bruchet quittent la PJ de Besançon pour enquêter sur la mort du directeur d'une entreprise de bois : il a été retrouvé la tête écrasée dans une presse. Tout semblait indiquer un accident jusqu'à ce que l'enquête prenne une autre direction après une lettre anonyme.
Une enquête sympathique qui se lit bien, mais sans grande surprise.
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Ce livre a été nommé Quai des Orfèvres en 2011.
L'action se passe en Franche Comté, à Berthonex exactement, dans une entreprise de bois nommée Polybois, dont le directeur a été tué.
C'est un lieutenant (Quentin) qui mène l'enquête, le commissaire étant au lit avec une grippe carabinée.
J'ai trouvé dommage que le pays de Franche Comté ne soit pas suffisamment décrit, à part le fait qu'il fasse froid. Sinon, j'ai quand même appris l'existence du vin jaune « ce Savagnin qui faisait maintenant office de traitement contre la grippe »…
Quant à l'action, ce n'est ni meilleur ni pire que d'autre ; honnête, donc, pour un livre de la série Quai des Ofèvres
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Dans une région touristique, quand ce n'est pas l'été ou l'hiver, il se passe des choses comme dans toutes autres régions de France.
Là, c'est la découverte d'un cadavre dans une usine qui fabrique des panneaux de bois. Les conditions de travail des ouvriers sont très bien expliquées, les patrons, sont comme tous les patrons, les gendarmes aussi, les policiers aussi, et les meurtriers n'en ont pas moins de scrupules à tuer.
Dans ce décor un jeune policier arrive à démêler une enquête qui ne lui était pas réservée, mais il y a fait montre d'un esprit de persévérance et de synthèse qui sont tout à son honneur.
Cette façon de décrire les lieux, les personnages, me rappelle les livres de Mary Lester, dont le "papa" Jean Failler a écrit pas mal d'intrigues se déroulant en Bretagne, dans le monde des pécheurs. Sauf que ce jeune lieutenant de police, n'a pas encore la "carrure" de Mary. Mais cela pourrait venir, si Claude Ragon persistait dans ce domaine, et cette région.
J'ai bien aimé, et suis prêt à lire d'autres roman de cet auteur.
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J'ai apprécié la qualité de ce livre ; l'intrigue est bien menée et n'est pas tirée par les cheveux. Je l'ai apprécié pour les mêmes raisons qui l'ont fait détester par certains : l'absence de sophistication, d'effets de style, la simplicité d'une histoire fluide et bien racontée...On ne s'attend pas du tout à cette fin. le suspense nous tient en haleine jusqu'au bout. Un livre que j'ai lu avec beaucoup de plaisir Un livre à recommander...
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cette année le prix du quai des orfèvres est un très bon cru. le jeune inspecteur doit se débrouiller seul , son supérieur étant cloué au lit par une mauvaise grippe; on aimerait partager avec lui et le commissaire ,quand sa santé le permet, les repas au coin du feu dans l'auberge restée ouverte quasiment pour eux deux; Chaque personnage, y compris les personnages secondaires, nous sont décrits tant sur le plan physique que moral. les personnages sont sympathiques, sauf le "mort"; plongé dans ce livre, on passe un excellent moment.

PS : on découvre un peu l'univers des usines de bois


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Mon avis :
Tout est dit sur la quatrième de couverture : du bois pour les cercueils est un roman qui parle du terroir, avec la langue du cru, et c'est aussi un polar « à l'ancienne », façon Simenon, où l'on suit le cheminement de pensée de l'inspecteur, les réflexions qui, de petits détails en petites découvertes, l'amènent sur le chemin de la vérité.
Les personnages sont attachants, bien qu'à mon goût, ils auraient gagné à être un peu plus « fouillés ». Ici, on reste un peu à la périphérie, on ne s'aventure pas dans les profondeurs de leur âme, surtout en ce qui concerne les rôles secondaires. Rassurez-vous, cela n'enlève rien à l'intérêt de l'histoire et l'auteur nous donne ce qu'il faut de détails sur leur psychologie pour assurer une belle cohérence à l'ensemble. le récit dégage un sentiment de stabilité, de force tranquille à l'image de ces Jurassiens solidement ancrés dans leur terre, leurs traditions.
Claude Ragon utilise un langage simple, mais d'une redoutable précision. Il ne s'embarrasse pas de grande phrase, de mots recherchés et quand il nous donne quelques détails techniques (concernant le métier du bois, par exemple), tout paraît limpide. Ce qui donne un récit que l'on suit avec facilité et beaucoup de plaisir, mais qui laissera peut-être sur leur faim les amateurs de sensations fortes.
Un roman que je conseillerais donc aux amateurs d'enquêtes bien menées et sans violence.
Lien : http://poljackleblog.blogspo..
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