Qu'est ce qui prédestinait Clémence, professeur de français (mal) mariée et Bjorn, un écrivain à succès norvégien, père célibataire, à se rencontrer ?
Rien à priori, mis à part la fille de Bjorn qui est élève au lycée où enseigne Clémence. La rencontre entre le père et la prof désabusée va faire des étincelles !
📙MON AVIS : Quelle joie pour moi de retrouver la plume de Mélanie Rafin, avec qui j'ai la chance d'être partenaire cette année.
J'ai lu quelques-uns de ces précédents romans par le passé et j'étais totalement tombée sous le charme de son écriture, qui me fait passer tout un tas d'émotions.
Lorsque Mélanie nous a parlé de ce roman, je dois avouer que j'ai été intriguée par le titre. En effet, qu'est ce que vient faire cet animal de la savane dans cette intrigue ?
Et je peux vous dire que Mélanie est très très forte, car dès le début de la lecture, et bien le rapport est évident.
Cette histoire est une romance entre une professeure et un parent d'élève, et je dois avouer que le fait que Clémence soit mariée, m'a un peu fait grincer des dents. Mais, encore une fois, Mélanie a réussi à me faire accepter cette situation.
J'ai adoré le jeu du chat et de la souris auquel s'adonne les 2 personnages.
J'ai donc adoré ce roman qui se lit très vite, qui m'a fait passer des rires aux larmes.
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Clémence et son mari Baudouin font tous les deux partie de l'Education Nationale. Ensemble, ils ont un petit garçon, Augustin. Elle ne supporte plus ce métier et mène une vie où la routine a pris une part importante.
Bjorn est papa de Théa, une adolescente assez insolente en cours aux dires de ses professeurs. Il est romancier mais préserve son anonymat en publiant sous un pseudonyme et ne faisant pas d'apparitions publiques.
Une rencontre parents / profs et Bjorn se porte volontaire pour accompagner la classe de Théa en voyage scolaire en Auvergne, encadré par Clémence.
J'ai passé un très agréable moment de lecture avec la plume remplie d'humour de Mélanie qui amène le sourire ! A travers ces deux personnages, l'auteure évoque néanmoins des thèmes plus sérieux tels que le monde de l'Education Nationale ou celui de l'édition, mais aussi l'absence d'instinct maternel avec un personnage qui m'a beaucoup émue.
J'ai été touchée par Clémence qui ne s'aime pas, se dévalorise, mais aussi par Bjorn, qui, même s'il semble sûr de lui, a été blessé et enchaîne des relations éphémères pour se protéger.
Le séjour montagnard, les remarques des élèves en cours m'ont bien fait rire ! J'ai apprécié les comparaisons entre les systèmes scolaires français et norvégien, ce qui permet à l'auteure de dévoiler beaucoup de vérités.
Un roman choral qui réserve des bouleversements que je n'ai pas pressentis et qui m'ont surprise !
Un livre drôle, touchant, rempli d'émotions, qui ensoleille une journée avec une couverture pleine de pep's !
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Bon, autant commencer avec la vérité , j'adore cette auteure. Elle vous fait autant rire que pleurer et sur le meme livre (en plus, elle est juste adorable). On commence avec quelque chose de génial, une playlist Spotify pour tout le livre, ca démarre plus que bien. Je peux vous le dire et vous l'assurer maintenant, cette auteure a une plume bien elle, une marque de fabrique. Derrière ses histoires, il y a toujours beaucoup d'humour sur des vérités (parents avec enfant en bas âge, école, prof, éducation,…). Avec elle, on ne s'ennuie pas trois secondes et meme mieux, on rigole parce qu'elle ose dire ce que l'on pense tout bas. Vous ajoutez a ca des personnages avec des caractères bien relevés et voila sa marque de fabrique. Alléchant non? Dans celui ci, Clémence a un caractère et une répartie que j'adore et en même temps, on la voit coincée dans un carcan (je n'en dirai pas plus, il faut le lire). Encore une fois, elle tape juste dans les émotions de son histoire et la rend tellement addictive. Elle maitrise tout son sujet, de l'humour à l'émotion, des choses de la vie à sa Bretagne adorée pour nous faire découvrir un excellent livre et un superbe moment de lecture. On rigole, on est ému, fâché aussi mais surtout, cette bonne humeur, ce sentiment d'être heureux à la fin de ses livres n'a pas de prix. Je vous le recommande ++++
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J'ai compris depuis bien longtemps que la coopération entre enseignants était une illusion prônée par les grands pontes du rectorat n'ayant jamais foutu un pied dans un établissement scolaire.
La détresse de Julie me touche et me rappelle, une nouvelle fois, pourquoi je supporte de moins en moins l'Éducation nationale.
-"Épistolaire", madame, ça veut dire que ça tire dans tous les sens ? En fait, c'est un western, le truc! me coupe Léo.
Tous les amoureux traversent un jour des bas dans leurs relations. Je suis persuadée que tout est pardonnable.
Dès que j'ai appris à lire, j'ai commencé à dévorer tous les romans que mes parents m'autorisaient à ouvrir.