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Citations sur Le banquet (156)

L'amour rétablit notre unité primitive.
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Rien n'apprend qu'à ses dépens.
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Or, j'ai été mordu par quelque chose de plus venimeux que la vipère, et au point le plus sensible qui se puisse... cœur, âme, appelez ça comme vous voudrez !
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On dit généralement que le Banquet ne peut être antérieur à 385. Aristophane y explique en effet que Zeus nous a dissociés d’avec nous-mêmes, comme les Arcadiens l’ont été par les Lacédémoniens. Or, le terme dont se sert ici Platon a une signification précise : il s’applique au châtiment qui était parfois infligé par un état suzerain à une cité vassale : pour la punir d’une infidélité ou d’une révolte, on en dispersait les habitants par groupes isolés ; on en brisait l’unité sociale. C’était un diœcisme. Or, d’après Xénophon, dans ses Helléniques, un tel traitement aurait été infligé par les Spartiates à une cité arcadienne, Mantinée, pour la punir de ses trahisons pendant la guerre du Péloponnèse : elle dut abattre ses murs, raser ses maisons, et ses habitants furent répartis en quatre villages (ou plutôt cinq). Le fait se place en 385, trente et un an après celui qui est l’occasion du banquet raconté dans notre dialogue. Cet anachronisme, dit-on, serait inexplicable si le souvenir n’était pas encore tout frais d’un événement qui avait fortement frappé les esprits. Le Banquet aurait donc été écrit peu après 385.

[notice de Léon Robin]
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- Tu dépasses la mesure, Socrate, dit Agathon. Nous trancherons un peu plus tard toi et moi cette question de sagesse, en prenant Dionysos pour juge. Pour l'instant, songe d'abord à dîner.
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Cela dit, poursuivit-eile, ceux qui sont féconds selon le corps se tournent de préférence vers les femmes ; et leur façon d'être amoureux, c'est de chercher, en engendrant des enfants, à s'assurer, s'imaginent-ils, l'immortalité, le souvenir et le bonheur, "pour la totalité du temps à venir". Il y a encore ceux qui sont féconds selon l'âme ; [209a] oui, précisa-t-elle, il en est qui sont plus féconds dans leur âme que dans leur corps, cherchant à s'assurer ce dont la gestation et l'accouchement reviennent à l'âme. Et cela, qu'est-ce donc ? La pensée et toute autre forme d'excellence. Dans cette classe, il faut ranger tous les poètes qui sont des procréateurs et tous les artisans que l'on qualifie d'inventeurs. Mais, poursuivit-elle, la partie la plus haute et la plus belle de la pensée, c'est celle qu concerne I'ordonnance des cités et des domaines ; on lui donne le nom de modération et de justice. (GF, p.154)
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De fait ce qui attire l'amour, c'est ce qui dis réellement beau, délicat, partait, c'est-à-dire ce oui dispense le bonheur le plus grand. Mais autre est la nature de ce qui aime. (GF, p.144)
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La modération réside dans le fait de dominer plaisirs et désirs. (GF, p.126)
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L'accord est consonance, et une consonance est une sorte de conciliation. Or, la conciliation de ce qui s'oppose est impossible tant que l'opposition subsiste ; par ailleurs, on ne peut réaliser un accord avec ce qui s'oppose et qui refuse toute conciliation. (GF, p.110)
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On voit en effet revenir ici le même argument : il faut céder, ce doit être à des êtres humains dont les mœurs sont bien réglés et dans le but de devenir meilleur si ce n'est pas encore le cas ; et c'est l'amour de ces hommes-là dont il faut assurer la sauvegarde, c'est-à-dire le bel Éros, l'Éros céleste, l'Éros de la Muse Ouranie. L'autre est celui de la Muse [187e] Polymnie, l'Éros vulgaire qu'il faut offrir avec prudence à ceux à qui on l'offre, de manière à en cueillir le plaisir sans provoquer aucun dérèglement.
De même, dans notre art, c'est une affaire importante que de bien user des désirs relatifs à l'art culinaire, de manière à en cueillir le plaisir sans se rendre malade.
Ainsi donc en musique, en médecine et partout ailleurs, aussi bien dans les choses humaines que dans les choses divines, pour autant que cela est permis, il faut sauvegarder l'un et l'autre amour, [188a] puisqu'ils s'y trouvent tous les deux. (GF, p.111)
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