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3,84

sur 652 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'avais adoré ce livre en 2012 (naïve que je suis). Je corrige donc ma critique en 2018 parce que j'ai appris et compris que le fonctionnement cerveau gauche / cerveau droit n'existe pas. (C'est la base de sa théorie donc si la base est mauvaise...) J'ai aussi été profondément choquée des positionnements de l'auteur sur son profil facebook que j'ai trouvé très peu professionnel pour une "soignante". Donc avec du recul et un peu d'analyse, c'est un livre séduisant mais avec peu de fiabilité scientifique. Profondément déçue pour ma part.
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La lecture de ce livre me laisse perplexe...

Tout d'abord que les lecteurs ne s'y trompent pas : l'ouvrage n'aborde aucunement l'effervescence mentale dont certains souffrent. Il aborde une vision subjective des surefficients mentaux (ou en d'autres termes les HP, zèbres, personnalités atypiques etc.).

Deuxième point et non des moindres, le parti pris de l'ensemble de l'ouvrage tient sur un neuro-mythe : la différence cerveau droit / cerveau gauche. Cette distinction entre un cerveau gauche analytique (celui des « normopensants » dans le texte) et un cerveau droit émotionnel (celui des « surefficients »), en plus d'être sans fondement scientifique, a été remise en cause par les neurosciences!

Troisième point : sous couvert d'un récit sur la différence et l'acceptation, l'auteur nous livre une vision clivée, binaire et condescendante.
En gros d'un côté les pauvres « surefficients mentaux » si « empathique, bienveillant et incompris » et de l'autre les « normopensants [...] individualistes, lents et superficiels ». Un simplisme affligeant et si loin de l'état actuel de la clinique et de la psychopathologie...

Pour finir, entre autres généralités si peu documentées, l'auteur tire un fils entre surefficients mentaux et pervers narcissiques (les premiers étant systématiquement les victimes des seconds) et saute à pieds joints dans l'exploitation mercantile d'un phénomène bien plus complexe pour nous vendre ses autres ouvrages.

Bref cet ouvrage est subjectif, manichéen et surtout il n'est pas documenté. Il ne vous offrira pas la vision plurielle que cette problématique exige.
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Je vais commencer par le positif. Les chapitres courts et les exemples donnent une grande facilité de lecture à ce livre.
L'auteur fait rentrer les profils humains dans des cases, beaucoup de profils différents essentiellement dans deux cases : les surefficients mentaux (quel vilain terme), créatifs, sensibles, intelligents.. bref les gentils et les normopensants, calculateurs, individualistes etc... Un peu manichéen comme vision. le besoin de beaucoup de se faire accepter et aimer n'a rien à voir pour moi avec la surefficience.
Le discours est passé assez bien dans les premières pages mais très vite, je me suis posée des questions. L'opposition du cerveau droit au cerveau gauche est une théorie qui a été reconnue scientifiquement fausse. A partir de là, je me permets de douter du reste. Les diplômes de l'auteur sont avant tout orientés vers la communication et non vers la neurologie ou la psychologie.
La plupart des solutions sont d'ailleurs tirées de la PNL.
Bref, je n'ai absolument pas réussi à entrer dans une case. Ma critique est aussi caricaturale que le discours de l'auteur.
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deuxième lecture estivale sur le HPI, un sujet qui me touche personnellement.
je suis à la moitié de ce bouquin et j'ai déjà envie de réagir, donc je ferai ma chronique en deux temps, de peur d'oublier ce que je veux dire:

PREMIERE MOITIE du LIVRE :
je trouve que la description des signes de sur-efficience dans la première partie est pertinente et juste : ça fait du bien de se sentir comprise,
mais à partir de la partie 2, l'autrice m'a perdue, pour différentes raisons:
-le ton "ouin-ouin" : les surefficients (beurk ce mot) sont systématiquement malheureux, persécutés, incompris, instables etc. Euh ben, on se suicide alors ? surtout que les non surefficients eux sont plus nombreux et trop lents et trop peu intelligents pour comprendre leur méchanceté et changer de comportement ... on est dans le caca jusqu'au cou !
-elle oppose cerveau droit et cerveau gauche : j'ai fait un test et j'utilise les deux hémisphères de manière équilibrée, donc je ne me retrouve pas dans cette opposition; mais au delà de la résonance personnelle, une simple recherche montre que cette idée est scientifiquement totalement dépassée depuis longtemps. le côté manichéen ne semble pas du tout pertinent ni constructif, de même que l'idée systématique de persécution et incompréhension des cerveaux droits par les cerveaux gauches (idée que j'ai déjà rejetée à la lecture de @Un cerveau droit au pays des cerveaux gauches de Myriam Ogier)
-mme Petitcollin met dans un même sac -appelé "surefficient"- les HPI, les Asperger, les hyperémotifs, les hypersensibles .... le tout étant mêlé et les uns expliquant les autres etc. Certaines explications m'ont choquée par leur côté contraire aux sciences, plutôt empiriques et ses analyses et explications me semble-t-il sont très personnelles, très subjectives
-elle ne s'embarrasse de contradictions et fait fi de tout bois, écarte ou omet ce qui ne va pas dans son sens. Dans le paragraphe concernant les Asperger, elle explique et admire l'excellent travail de Hans Asperger pour définir ce groupe auquel elle attribue une gentillesse et une intelligence sans limite et souligne que leur rejet est le fait d'une incompréhension de leurs qualités et perceptions par la société, puis elle fustige les tests de Qi (WAIS) en disant qu'ils sont faits par des cerveaux gauches pour des cerveaux gauches et que le test est formaté pour aboutir à des résultats pré-calibrés (la courbe de Goss) et qu'ils sont donc aussi inutiles que dangereux car ils peuvent conduire à de l'eugénisme, du racisme etc. OH MY GOD ! Hans Asperger a très probablement lui-même utilisé ces tests ou des tests similaires et il a défini l'autisme non pour la reconnaissance, le soin et l'accompagnement de ces gens mais dans le contexte de la politique raciste et eugéniste des nazis : certains de ses patients ont été stérilisés et exécutés sur ses recommandations, utilisés comme des cobayes et donc considérés comme des sous-hommes ! de plus, l'autiste (pas plus qu'un HPI) n'est pas systématiquement un gentil naïf incompris (croyez moi quand on voit un ado balancer chaise et table à travers la pièce, "gentil" n'est pas le premier adjectif qui vous vient à l'esprit).
-entre des sources médicales et scientifiques, on trouve dans la bibliographie proposée des ouvrages traitant des "enfants indigos", une théorie née dans les années 1960 dans le mouvement New Age qui annonce l'avènement d'un humain "supérieur" pour redresser le monde, pensée qui a entraîné des dérives sectaires et aujourd'hui reconnue comme dangereuse ....

à mi-parcours, j'hésite à poursuivre ma lecture dans ces conditions : j'adhère majoritairement à la partie descriptive mais les explications proposées me donnent parfois envie de hurler, tant elles sont capilotractées, empiriques et subjectives ! et pourtant j'ai emprunté à la médiathèque la suite : je pense mieux ...
Je vais essayer de continuer mais ....

ET FINALEMENT :
j'ai papillonné sur quelques pages ensuite et j'ai laissé tomber, tout semblant écrit sur le même ton ... je 'lai rendu à la bibliothèque, ainsi que la suite @Je pense mieux, que j'ai également feuilleté et qui m'a semblé souffrir des mêmes travers sinon pires ...
Pour les descriptions ok, mais pour le reste : expliquer, aider etc, pas pour moi, mme Petitcollin !
mais si certains y trouvent leur compte, je suis contente pour eux !
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Titre accrocheur, bon style d'écriture, on a envie de s'y reconnaître... comme un bon horoscope! Les théories reposent sur des mythes (cerveau droit/gauche) qui me font douter du sérieux des propos avancés. Ok pour une approche bienveillante des différents types d'intelligences mais ici on surfe plus sur l'envie de chacun d'être extraordinaire. Bref assez déçue.
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Lu pour mieux comprendre un ami de mon entourage qui a "découvert" qu'il est HPI. Nous en avons parlé, il m'a prêté ce livre et j'en ressort dérangé et déçu.
La première partie est plutôt bien construite et se positionne de manière constructive sur ce sujet. Cela se gâte quand l'auteure fait entrer un mot qui à mon avis ne devrait pas avoir sa place : "surdoué" (sans d'ailleurs aucune introduction sur ce terme). Et nous dit qu'il faut que les personnes HPI acceptent qu'elles sont supérieures au niveau intelligence... les normo-pensants étant finalement assez limités dans leur compréhension des choses (texto).
Voilà qui n'est pas très futé de lancer cela ainsi. Si un HPI lit cela : que peut-il en faire ? (ces normo-pensants ne comprennent rien et sont lents pour piger !!) Si un normo-pensant lit cela : que peut-il en faire ? (ces HPI, ils se prennent toujours pour des êtres supérieurs !!).
Le livre devient alors manichéen : clivant d'un côté les surefficients (tellement empathique) et les normo-pensants (si manipulateurs).
C'est dommage, car le reste du livre donne quelques clés pour mieux se comprendre et vivre / travailler ensemble.
La clé du bien vivre ensemble est, il me semble, plus de se comprendre et de se respecter que de diviser en deux les gens.
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