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sur 15302 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"Je referme le journal de Violette le coeur lourd. Comme on referme un roman dont on est tombé amoureux. Un roman ami dont on a du mal à se séparer, parcequ' on veut qu'il reste près de soi à portée de main.... Quand je rentrerai chez moi je le rangerai parmi les livres que je garde précieusement sur les étagères de ma chambre." Page 640
Je reprends les mots de madame Perrin (en ayant modifier le prénom par celui de la protagoniste du roman) pour vous exprimer mon sentiment à chaud après avoir tourné la dernière page,

Car les mots de madame Perrin sonnent justes, dansent sous les yeux du lecteur, ont un poids, un sens, transportent, déconnectent de la vie autour de soi, touchent, font sourire parfois, rendent mélancolique souvent, et forment des histoires dans l'histoire dont aucune ne laisse de marbre.

Car, Violette Toussaint, garde-cimetière est à mille lieux de ce que vous pouvez vous imaginer en allant à sa rencontre, en embarquant à bord de son vécu, loin de ce que la 4ème de couverture va vous apprendre. On se retrouve happer par son histoire, et on ne s'y attend pas, ni à son vécu, ni à son destin, ni à elle. A travers Violette, c'est l'humanité qui nous percute de plein fouet dans ce qu'elle renferme de plus sombre - le deuil, le mal-être, le désespoir, la solitude,... - , mais aussi dans ce qu'elle possède de plus étincelant - l'amour, l'espoir, le bonheur, l'éternité,... -

Car des épitaphes sont inscrits au début de chaque chapitre, des petits mélodies pour nos oreilles, des pansements pour nos coeurs.
A redécouvrir de temps en temps si l'envie nous prend, de se sentir léger par ces quelques lignes imprimées.

Car je ne peux vous en dire plus, ne lisez pas de résumé, laissez vous juste embarquer, vous ne serez pas déçu du voyage en arpentant les allées fleuries et colorées du cimetière de Violette.
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Un très beau roman, inattendu, porté par une écriture lumineuse. La couverture ne donne pas la tonalité de ce livre plutôt sombre aux personnages pas toujours épargnés par la vie. L'histoire prend le temps de s'installer ce qui donne une telle saveur au roman : il est d'autant plus facile de s'attacher à Violette, si forte et si douce, son mari Philippe Toussaint, leur fille Léonine, Julien, Irène, Gabriel et tous les autres. J'ai aimé partager leurs joie (et peine) et je les quitte à regret (c'est toujours le cas lorsqu'il s'agit d'une belle histoire). Un récit à découvrir !
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Changer l'eau des fleurs est un hymne à l'amour.
L'amour passionnel, inconditionnel, l'amour destructeur, l'amour platonique ou enfiévré, l'amour pour son enfant, l'amour infidèle aussi. Car il est beaucoup question d'infidélités. Celles qui sont traîtres, mesquines, blâmables, qui entraînent un reniement total de l'autre et celles qui arrivent comme par accident, ou par enchantement, qui ne sont pas voulues mais qui possèdent le corps ou l'esprit et l'emprisonne.

Changer l'eau des fleurs est un hymne à la vie. Cela peut être contradictoire avec ce cimetière pour décor. Pourtant, à travers le personnage de Violette, d'abord garde-barrière puis gardienne de cimetière, la vie côtoie la mort. La mort n'est qu'une toile de fond, mais le spectacle qui se joue sur l'avant de la scène en vaut tellement la peine.
Les fossoyeurs, Nono, Elvis, Gaston, monsieur le curé, les veuves, les endeuillés n'ont nul besoin de tralala, de coups d'éclats. Ce sont des petites choses, des petits riens que tous viennent chercher chez Violette. Et ça fait du bien. Et ça sent bon la cuisine avec tous ces légumes du potager. Et ça sent bon les fleurs et le thé venu d'Inde grâce à Sasha. Ah Sasha ! Quel bonheur cet homme. Tant de plénitude, de sagesse, de joie de vivre et d'intelligence. Mais il est homo Sasha. Dommage.

Changer l'eau des fleurs est un hymne à l'espoir. Se reconstruire après tant de souffrances. D'abord le vouloir.

Changer l'eau des fleurs est un livre qui apaise par son écriture poétique, qui fait sourire pour tous les bons mots d'humour, qui génère parfois des révoltes qui s'adoucissent au fil des pages.

Quelle bonne idée vous avez eu, Babelio et les éditions Albin Michel, de m'envoyer ce livre ! et je vous dis merci.
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J'ai pris mon temps pour lire ce roman. Je ne voulais pas le refermer. Au départ j'avais une préférence pour la vie de Violette au présent. Je lisais son passé en pensant au récit présent qui allait revenir. Mais très vite le passé a présenté de nouvelles histoires, de nouveaux personnages et j'ai ralenti ma lecture pour profiter de chaque détail. Je n'ai pas eu l'impression de lire une fiction mais des témoignages. Comme si l'autrice avait rassemblé la vie de plusieurs personnes aux quatre coins de la France et les avait liées par la fiction.
Sur les deux cents dernières pages je ne voulais pas que l'histoire finisse et j'avais la crainte d'être déçue par la fin.
Et bien pas du tout. Chaque histoire se lie parfaitement aux autres. le texte n'impose aucune émotion. On finit par avoir une explication en narration interne par chaque personnage.
Valérie Perrin signe un roman fort dans un écrin de douceur. Je ne parlerai pas de l'intrigue ni des personnages, ce roman est à découvrir par soi-même.
Pour moi c'est un coup de coeur. Que je n'avais pas eu depuis très longtemps.
Lien : https://leslecturesdecallie...
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Quand l'amour est plus fort que la mort, ça donne un magnifique roman...
Franchissez la grille du cimetière.
Frappez à la porte de la gardienne.
N'ayez pas peur.
Ici, il n'y a ni zombies, ni fantômes.
Vous allez juste rencontrer la gardienne. Violette Toussaint. Un nom prédestiné n'est-ce pas ?
Allez-y,  passez le seuil, elle saura vous accueillir avec le sourire et une tasse de thé ou un café.
Violette, elle connaît tout le monde ici, les vivants comme les morts.
Elle peut vous décrire chaque famille, chaque deuil, chaque enterrement.
Violette, elle n'a pas vraiment atterri là par hasard.
Dans sa vie d'avant, elle était mariée et garde-barrières.
Son mari, Philippe Toussaint a disparu.
Ensemble, ils ont eu une fille, Léonine.
Changer l'eau des fleurs, c'est la vie de Violette, avant et maintenant au milieu de ces sépultures.
Valérie Perrin va vous la présenter.
Elle va vous faire vivre ses joies, ses amours, ses peines et ses drames.
Dans ce cimetière de Brancion, petit village bourguignon, vous allez croiser Nono et ses acolytes fossoyeurs, les frères Luchini, patrons des pompes funèbres locales, vous y rencontrerez aussi le curé du village, un chien, quelques chats (onze si mes souvenirs sont exacts), quelques veufs ou veuves éplorés. Certaines nuits, vous pourriez même y apercevoir quelques fantômes de légendes.
Mais pour tout vous dire, ce roman, le deuxième de l'auteure, n'est pas qu'une histoire d'hommages et de derniers adieux.
Parce que je ne vous ai cité que quelques-un des protagonistes que vous allez rencontrer.
Mais la liste est longue.
Une caissière de supérette, une voyageuse marseillaise en détresse, une fleuriste, un avocat, un garagiste et sa femme ou encore un policier, et puis... non, les autres, je ne vous en parle pas, il faut garder le mystère.
Oui, Changer l'eau des fleurs c'est aussi plein de questions auxquelles Valérie Perrin prend le temps de répondre.
Pourquoi Violette s'est retrouvé là ?
Pourquoi Philippe a-t-il disparu ?
Pourquoi, un soir, l'horreur ?
Telle l'araignée entre deux stèles, elle tisse sa toile. Lentement.
C'est un labyrinthe.
Vous pensez avoir compris, vous jugez, vous condamnez. Mais... ne vous affolez pas, elle va tout vous expliquer, dans le moindre détail.
J'insiste, soyez patient, tout s'explique, tout s'imbrique et à la fin, votre coeur de lecteur s'emballe.
De toute façon tout au long de votre lecture vous serez bousculé, horrifié parfois, ému.
Il y aura des rires, il y aura des larmes.
Violette ne vous laissera pas indifférente.
Ce personnage a trouvé chez moi une résonance particulière. Moi, le fils d'une garde-barrières.
Moi qui, il y a quelques années, ai habité en face d'un cimetière où j'ai fait la connaissance d'une mamie qui habitait la maison de la gardienne, elle qui ouvrait chaque jour ses volets sur des monuments funéraires, qui, comme Violette dans ce livre, cultivait un petit bout de potager, quelques pieds de tomates, quelques fleurs et qui m'a dit, alors que je m'interrogeais sur le choix de vivre dans cette maison : "La mort fait partie de la vie, il ne faut pas en avoir peur, c'est ainsi...".
Changer l'eau des fleurs n'est pas glauque, ni morbide. Au contraire, c'est un hymne à la vie.


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Violette offre du réconfort lorsqu'on la croise dans son cimetière ou que l'on s'aventure dans sa maison de gardienne.

Pourtant, elle en a subi, des revers. Orpheline, elle a crû trouver le bonheur dans les bras de Philippe, un coureur de jupon, qui lui a laissé la charge de la barrière du passage à niveau puis du cimetière dont ils doivent s'occuper. Leur mariage ne lui a donné que l'espoir d'une vie meilleure avec la venue de Léonine, leur fille, bientôt victime d'un terrible accident alors qu'elle vient de retrouver... sa peluche.

Les vies et les morts se mêlent dans ce récit qui a la douceur d'une fleur que l'on soigne avec tendresse et les épines qui meurtrissent inévitablement les existences avides, et par voie de conséquence, leur entourage.
Lien : https://partagerlecture.blog..
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Ce livre est une pépite. le scénario est très fort et finement élaboré, les personnages sont finement profilés, on a l'impression de les connaitre.
L'ambiance générale est très poétique, esthétique, mais aussi violente et forte, nous passons du rire aux larmes, de la stupéfaction à la curiosité d'en savoir plus.
Ce livre est une véritable ode à la vie, à l'amour. La vie avec un grand V, au travers du courage et de la détermination de Violette, au travers de ses rencontres, de tous les personnages dont les vies s'entremêlent, s'entrechoquent, se croisent, se perdent puis se recroisent... dans une danse des sentiments, des drames, des chaos de la vie.
J' ai lu ce livre grâce à vous "babeliotes" et vos critiques ultra positives. J'ai eu peur du roman "feel good", du déjà vu. Pas du tout ! Ne vous fiez pas à la photo de couverture et à la quatrième de couverture qui ne sont, à mon avis, pas représentatives de ce roman qui est une véritable merveille.
J' ai l' impression que ce livre, et surtout ses personnages, m'habitent encore alors que le livre est refermé, je pense qu'il m'habitera encore très longtemps.
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Roman paru il y a un an et qui a déjà recueilli plus de 200 critiques, très positives à 80%. J'ai lu les critiques négatives (peu nombreuses) ; il semble que la majorité d'entre elles aient été rédigées par des lecteurs(trices) qui n'apprécient guère ce genre de littérature en général (coeur de cible raté). Je peux comprendre ; mettez-moi un thriller gore sous les yeux, même le meilleur du genre : si j'arrive au bout, je pondrai sûrement un billet négatif, si ce n'est bien saignant.

En début d'année, j'ai décidé d'inclure ce roman dans ma PAL : réservation à la médiathèque et liste d'attente. Finalement, je l'ai récupéré il y a 3 semaines, l'ai mis sur ma table de chevet (avec les 4 livres qui étaient déjà là)… et n'ai pas trouvé l'envie de le lire. Pourquoi ? Trop d'attente, trop de critiques positives, trop de prix littéraires pour cette autrice, la peur d'être déçue ? Peut-être un peu de tout ça et aussi, parce que, comme dit @rabanne : «J'avoue avoir eu au premier abord des craintes et quelques préjugés. Ne vous fiez pas à la 1ère ni la 4ème de couverture, encore moins au titre à l'eau de rose, car ce n'est absolument pas un roman feel good».
Réalisant que j'étais partie pour devoir rendre le livre en fin de mois sans l'avoir lu et que j'aurai alors des regrets (je déteste ça), j'ai sauté le pas : j'ai ouvert ce pavé samedi en milieu de matinée et ne l'ai lâché qu'au milieu de la nuit après avoir tourné la dernière page. J'ai alors réintégré mon univers dont j'étais totalement sortie pendant quelques heures pour vivre dans celui de Violette… Pour paraphraser la narratrice qui termine la lecture du journal d'un personnage secondaire : « Je referme le journal d'Irène le coeur lourd. Comme on referme un roman dont on est tombé amoureuse. Un roman ami dont on a du mal à se séparer, parce qu'on veut qu'il reste près de soi, à portée de main. » J'ai eu du mal à me séparer de ce beau roman, une complète réussite à mes yeux ; «Pourquoi va t-on vers des livres comme on va vers des gens ?» dit Violette.

Que vous dire qui n'ait déjà été dit ? Violette est une battante malgré les chausse-trappe que la vie lui a envoyés dès sa naissance (comme dit une de mes amies babélionautes : Violette est née sous le signe ‘'pas de bol'' ascendant ‘'scoumoune''). Elle a une détermination immense et la foi chevillée au corps qu'elle peut construire une vie ‘'normale'' et heureuse ; quand elle croit l'avoir atteint le destin détruit tout (le coup de tonnerre de la page 221 m'a cueillie comme un uppercut) et elle doit repartir de zéro. Après un passage à vide où elle baisse les bras, elle se remet à la tâche, avec des ambitions moindres mais toujours la même détermination : «un brin d'herbe peut pousser n'importe où, et j'étais faite de ce n'importe où. Oui, une racine peut prendre vie dans du goudron. Il suffit d'une micro-fissure pour que la vie pénètre à l'intérieur de l'impossible. Un peu de pluie, de soleil et des souches venues d'on ne sait où, du vent peut-être, apparaissent». Dans les romans et dans la vie, j'aime (que dis-je, je kiffe à mort) les personnes positives qui passent l'essentiel de leur vie à construire et qui ne se dispersent pas en prêtant attention à ceux dont le passe-temps favori est de diviser, vilipender ou détruire.

La construction de ce roman est remarquable (V. Perrin est scénariste, ça joue forcément).
Il y a une montée en puissance rythmée par le présent de Violette ‘'gardienne de cimetière'' alternant avec des épisodes chronologiques de sa vie qui éclairent le lecteur sur son parcours et son univers. Des personnages apparaissent et prennent peu à peu de l'épaisseur et leur place dans ce parcours : ils surgissent avant même qu'on ait l'impression qu'il y avait un manque dans le paysage. Quel talent…
Des personnages secondaires qui pouvaient paraître stéréotypés (Philippe, le mari de Violette, par exemple) prennent tout-à-coup le premier rôle d'une histoire parallèle et deviennent humains ; cela évite tout manichéisme. Des histoires secondaires, comme celle d'Irène et Gabriel, s'imbriquent parfaitement dans la trame du récit.
Enfin, en intitulé de chaque chapitre, il y un extrait de poésie (Jacques Prévert) ou de chanson, très bien choisi au demeurant, (Barbara, Georges Brassens, Claude Nougaro, Serge Reggiani, ou encore Jean-Jacques Goldman, Benjamin Biolay, etc…) : un pur régal tant l'intitulé colle à ce qui suit.

Et que dire des univers dans lesquels V. Perrin nous fait entrer ? Celui d'une adolescente déboussolée, celui des garde-barrières de la SNCF, celui des vacanciers de la calanque de Sormiou, celui des prétoires et enfin – et surtout – celui des gardiens de cimetières avec les amitiés et le quotidien ; j'ignorais l'ampleur de cette tâche. Dans les remerciements en fin de livre, l'écrivaine fait allusion à un Norbert Jolivet, fossoyeur (nom inchangé pour ce personnage réel qui figure dans le roman) : «grâce à l'écriture de ce roman, cet inventeur de la joie et de la bienveillance est devenu mon ami»… voilà pourquoi, probablement, toute cette vie du petit monde des cimetières, paraît si vraie, si réelle et si riche ; une communauté soudée et à l'écoute des autres.
Pour beaucoup, les cimetières sont synonymes de peine, de tristesse, voire de morbidité. Lisez ce roman : vous verrez que cela va bien au-delà…



PS : Valérie Perrin est une écrivaine de grand talent : je vais, de ce pas, me procurer son 1er roman, ‘'Les oubliés du dimanche''. Le livre de chevet de la narratrice est ‘' L'oeuvre de Dieu, la part du diable'' de John Irving ; je vais le joindre à ma commande.
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Quelle histoire magnifique et émouvante!!!
A lire la quatrième de couverture, je me disais que le livre n'était pas pour moi, mais c'est celui qui a été sélectionné par le club de lecture Babelio du mois de mai et les avis enthousiastes des participantes ont attisé ma curiosité. Comme j'ai bien fait de me laisser tenter!
Violette Toussaint, le personnage principal du roman, est la gardienne d'un cimetière en Bourgogne. Les personnes concernées par un enterrement ou un deuil, ainsi que ses collègues employés par la mairie pour l'entretien du cimetière poussent régulièrement les portes de sa petite maison pour venir se confier, partager souffrances mais aussi joies, autour d'une tasse de thé bien chaude agrémentée d'une goutte d'alcool bien fort. Cette femme simple semble porter l'Espoir en elle. Et pourtant...
Au fur et à mesure des pages, sous le prétexte d'une recherche concernant les cendres d'une dame à parsemer sur la tombe d'un homme qui n'était pas son mari, les étapes de la vie de Violette se dévoilent. Une vie ponctuée de malheurs dont souvent, personnellement, on se dit qu'il est impossible de s'en relever.
Ce sont les rencontres, notamment celles de Célia et de Sacha, qui ont permis à Violette de garder la tête haute... mais que d'émotions!!!

Bref, le second roman de Valérie Perrin est à découvrir et à lire de toute urgence!
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❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️

Un petit peu de résumé sans trop par contre
afin de ne pas dévoiler l'histoire !
Violette Toussaint est garde-cimetière.
la vie n'a pas été superbe pour elle !elle en garde des séquelles difficiles !
qu'elle résorbe dans cet emploi.
À chaque enterrement, dans un cahier elle note tout: les exclamations des gens, les poèmes cités par les proches ,
les chansons, les hommages, le temps qu'il faisait, même les a cotés comme les animaux
qui peuvent arriver impromptus .
Je ne peux pas vous dire plus sur la trame se serait pas super de ma part !
Sauf que c'est une femme qui a souffert !
Elle est seule ! bien sur elle à trois amis fossoyeurs et
des connaissances avec les personnes des pompes funèbres .
Bon c'est pas gaie tout cela ! et bien non ,vous serez surpris !

Valérie Perrin nous fait partager la vie d'une femme simple qui vit
au rythme des enterrements, avec des personnages attachants que vous découvrirez au cours de la lecture.
Une femme qui ne rentre plus dans le contexte normal de la vie !
Mais quel est il ce contexte ? Hein ? la vie n'est pas un long fleuve tranquille !(qui a dit cela ?)
Malgré tout l'autrice ,nous donne une écriture limpide, joyeuse
et poétique, il faut se délecter de chaque mot.
Lire ce livre lentement.
J'ai été un peu déçu, quand l'histoire devient sombre , et quand le calme du cimetière n'est plus !
Ne bouder pas ce livre simple et si tendre avec une fin inattendue, (surtout n'allez pas lire la fin avant que diantre!!)
Soyez un bon lecteur qui va jusqu'au bout et qu'a la fin il dise ""déjà""

Un récit tout en douceur et sensibilité, des passages qui vous transportent
et vous laissent des douceurs réconfortantes dans votre âme ,par les temps qui courent
ou les meurtres et les tueries fleurissent partout, cette écriture fait du bien§
Allez à vos PAL !
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