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Citations sur Les rêveurs définitifs (42)

L’argent ne fait pas le bonheur, mais il permettait de choisir son malheur préféré.
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Vous nous proposez de scier la branche sur laquelle nous sommes assis. Si cela est possible et si votre machine arrive à le faire, nous qui aimons la manière qu'ont les mots de s'agencer selon les auteurs et les siècles, nous ne nous servirons définitivement plus à rien. Vous nous proposez de vivre un Babel inversé mais est-ce que cela va nous porter chance ?
-Babel ? interrogea Julien.
- (...) Babel est la dernière étape avant le monde que nous connaissons aujourd'hui. Avant de construire la tour de Babel, les hommes parlaient une seule et même langue, mais Dieu, les trouvant trop orgueilleux, les punit en leur faisant parler des langues différentes. Avec votre Translatix, vous nous proposez un Babel inversé. Et je m'interroge, est-ce que cela va nous porter chance ? (p. 114)
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Longtemps, Emmanuelle Tence avait cherché la première phrase d'un roman, un roman sublime qui aurait bouleversé la littérature française et dont elle aurait été l'auteure, elle, simple traductrice, soudain sortie de l'ombre après toutes ces années à transcrire les mots des autres. (p. 11)
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On cite Socrate à tout bout de champ, mais "connais-toi toi même " ça n'a jamais voulu dire "prends-toi en selfie".
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Transparente et insondable, l'oxymore était parfait pour décrire la nature humaine. (p. 11)
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Pour faire court, aujourd'hui, il nous reste le problème des textes littéraires. Est-ce que notre Translatix peut traduire du Shakespeare ? Oui, il pourra au niveau du sens mais non, il ne saura pas faire comme Shakespeare. En fait, on a un problème de style. Et je ne vous parle même pas des poèmes, là, c'est la catastrophe. Dès que Translatix s'attaque à de la poésie, c'est du blougiblouga. (p. 112)
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Le bon traducteur a du sentiment, de l'empathie, il sait se glisser sous les doigts de l'auteur, sous sa peau et, comme le dit Barthes: " Le langage est une peau: je frotte mon langage contre l'autre. C'est comme si j'avais des mots en guise de doigts, ou des doigts au bout de mes mots." N'est-ce pas ? (p. 140)
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Selon lui, le monde se divisait en deux catégories, les gens qui n’avaient jamais tenu une manette et les autres. Les premiers ne pouvaient pas comprendre les seconds. Les seconds savaient, eux, que ce n’était pas dangereux, c’était juste bon, c’était juste drôle, c’était juste un kif. Sa mère disait que c’était addictif, annihilant, qu’il finirait tout seul dans sa chambre, pâle comme un linge, à boire du soda, les muscles atrophiés à force d’être resté assis devant l’écran.
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Quentin avait sa chambre, Emma dormait dans la pièce principale mais avait un vrai coin bureau dans l'angle, avec une fenêtre qui donnait l'impression d'être dans un roman d'Aragon. Elle se foutait d'avoir une cuisine, tout ce qu'elle voulait, c'était pouvoir empiler ses livres, et les livres s'empilaient très bien dans les soupentes. (p. 24)
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Donner la clef de son jardin secret, c'est prendre le risque que l'autre décide d'y venir tout arracher.
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