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EAN : 9782353060474
182 pages
Editions La Branche (08/03/2012)
3.12/5   8 notes
Résumé :
Une fusillade a lieu dans un bar d'Epinal : Gerbois, un journaliste local s'y rend pour recueillir les témoignages des victimes et témoins. La victime principale est une jeune femme surnommée Miss Image, et prénommée Veline, sorte d'icône de l'école d'Image de la ville.
Dans la région, dans une vieille maison vivent Mado et Stany, vieux couple aux relations minces. Nell, la nièce de Mado vit avec eux ; un soir elle surprend Mado dans les bras de Dustin, un an... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Vous connaissez la collection « Vendredi 13 ». Personnellement j'ai lu tous les titres de celle-ci. Remarquez c'est assez simple, il n'y a que 13 volumes et se sont tous de court roman. Alors pour mieux comprendre le concept de cette collection je vous propose d'entendre le directeur de cele-ci, Patrick Reynal.
« Pour VENDREDI 13, nous avons tenté la gageure de rassembler treize écrivains de renom et leur demander de nous broder 13 romans musclés autour de cette date fétiche. 13 récits d'action, contemporains, où le héros, l'héroïne, met sa vie en jeu pour : un paquet de fric, l'amour, sa liberté, la gloire, la révolution, une utopie... à chaque auteur de choisir. Notre premier succès a été de réussir à recruter une très belle bande de mercenaires : Brigitte Aubert, Pierre Bordage, Patrick Chamoiseau, Mercedes Deambrosis, Pierre Hanot, Jean-Marie Laclavetine, Alain Mabanckou, Olivier Maulin, Pierre Pelot, Pia Petersen, Scott Philipps, Jean-Bernard Pouy et Michel Quint. Nos plus secrets espoirs sont comblés : nous avons lu un panaché explosif de récits mordants, vitriolés ou haletants ? à tous les coups savoureux. Unis par la seule date qui donne son nom à la collection, nos treize auteurs offrent un chatoiement de sujets, d'écriture, bref, d'inspiration
Mais que nous raconte ce Givre Noir
Même à 23h, la chaleur n'en finit pas de faire bouillir les caveaux.
On pourrait croire que tout commence ce soir-là, ce vendredi 13 caniculaire où Mado ramène Dustin à la maison, un jeune type à l'air franchement voyou. On pourrait croire aussi que Mado a un sérieux béguin pour Dustin, tant elle le protège des piques de Stany, son mari. Mais il y a Nell, la renversante Nell, la nièce de Mado et Stany. C'est elle qui comprend la première que quelque chose cloche. Que Dustin n'est pas celui qu'on prétend.
Que sa chère tante Mado a concocté une danse savante et macabre pour le quatuor en ébullition. Et qu'elle prépare une sombre machination Nell n'a qu'à tirer sur le fil pour que la vérité se déroule. Impitoyable, cynique et cruelle.
Pierre Pelot est un auteur prolifique que j'apprécie beaucoup. Pour autant l'histoire qu'il nous a concocté là n'est pas un de ses texte majeur mais ce qui est certain c'est que ça plaira à ses inconditionnels dont je suis. Car il nous propose ici une histoire impitoyable, cynique et cruelle

Lien : https://collectifpolar.com/
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Dans cette "sacrée baraque" il s'en passe de belles.
Enfin façon de parler car "le givre noir des petits matins d'hiver déborde sur les autres saisons".. (d'où le tître) et le machiavélisme de ses habitantes(la nièce Nell et sa tante Mado) donne froid dans le dos!
J'avoue avoir eu du mal à entrer dans ce polar à la San Antonio Pierre Pelot (écrivain touche à tout dont L'été en pente douce a été porté à l'écran) manie l'argot à chaque ligne et mène deux récits en alternance (dont on ne comprend le lien qu'en fin de livre).
Histoire un:une jolie nièce Nell se balade en string et vit avec son oncle Stany ("70 ans:le chrysanthème de l'âge" prêt à passer l'arme à gauche) et sa tante Mado(au lourd passé).Petit hic elles ont des relations avec le même Dustin hébergé suite à une bagarre.
Histoire deux: une tuerie a eu lieu dans un bar et "La Miss" "vient de se faire décalquer à la chevrotine".Enquête de le Gerbois via l'hosto.
Amour.Jalousie.Cupidité.Vengeance.Tuerie. Qui tue qui?Suspense!!!!!!
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Il fait une chaleur de bête, ce vendredi soir là. Un soir où Nell est restée à la maison, ce qui ne ressemble pas aux habitudes de la jeune fille. Parce que c'est vendredi 13 ? Non, tout simplement parce qu'elle vient de se faire larguer par son petit copain et préfère ruminer en paix dans sa chambre. Mais elle n'est pas seule à la maison. Son oncle Stany est là, abasourdi de chaleur mais déambulant néanmoins dans sa robe de chambre d'hiver. Il est étonné de la présence de Nell et cherche à débuter une conversation, mais elle ne lui répond que par monosyllabes. Ils attendent tous deux cependant le retour de Mado, la femme de Stany, et soeur de la maman décédée de Nell.

Quand elle rentre accompagnée d'un jeune homme quel présente comme un ancien ami de son fils (lui aussi décédé), l'ambiance se plombe encore plus, et devient glaciale malgré la chaleur ambiante. Que veut Mado, et qui est ce Dustin Georges qui n'a pas l'air bien franc du collier ?

Le vieux Stany prend un peu tout à la rigolade et ne s'offusque pas que l'inconnu soit invité à dormir sur place, même si les prétextes invoqués par Mado sont plus que fallacieux et qu'il n'est pas dupe de ce qui se trame. Il faut dire que son mariage avec Mado tourne court et que ce qu'il veut, lui, c'est sa tranquillité. Pourvoir jouer avec son train électrique qui encombre tout le salon, se coiffer de ses casquettes préférées, et un jour partir de la maison, seul et libre, continuer à étudier les serpents ou la paléontologie ou tout autre nouvelle passion qui pourrait éclore. Son épouse ne l'entend pas de cette oreille, vous vous en doutez. Bien sûr, elle est beaucoup plus jeune et donc encore très dynamique. Elle est aussi veuve d'une première union, sur laquelle on n'en sait pas trop…

Par ailleurs, à Epinal, une jeune fille vient d'être tuée par balle. le lecteur mettra un certain temps à faire le lien entre les deux histoires, mais comprend vite que le drame rode et que les relations entre les différents protagonistes sont teintées d'hypocrisie et cachent en réalité des haines sourdes, que la canicule ne fait qu'accentuer.

J'avoue avoir été moins passionnée par ce roman que par ceux lus précédemment dans cette collection. Je l'ai trouvé assez déconcertant, même si je reconnais que l'auteur décrit avec perfection la montée de la tension dont on sait qu'elle ne peut que mal finir. Peut-être que le lecteur aussi subit la pression de la chaleur qui l'engourdit…


Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Deux résumés pour ce livre qui déroule deux histoires en même temps. On se dit qu'elles vont forcément se rejoindre à un moment, mais quand ? Et par quel subterfuge Pierre Pelot va-t-il lier ces deux parties qui a priori n'ont rien en commun, si ce n'est le lieu de l'action, Epinal ?
Un début de roman assez décevant qui traîne, tourne en rond et reste en surface des personnages et situations. L'auteur raconte ses histoires sans passion et avec un détachement qui déroute et ennuie quelque peu. Heureusement pour lui, il déploie des talents d'écrivains par son écriture. Il joue des registres du langage. Par exemple, Stany s'exprime de manière assez châtiée, soigne son vocabulaire et ses tournures de phrases alors que Mado est plus familière et Nell plus moderne. le roman fourmille de trouvailles littéraires drôles
Ce roman noir plan-plan s'anime enfin sur les 40/50 dernières pages et affirme une volonté de faire oublier la relative mollesse du départ. Pari gagné ! On relie tous les personnages entre eux, toutes les situations, les volontés des uns et des autres. Tout ce qui était un peu emmêlé, confus devient limpide et pas si évident que cela : j'avoue que je n'avais pas prévu la moitié des révélations finales.
En résumé, même lorsqu'un roman de la collection Vendredi 13 paraît un peu plus pépère et mollasson que les autres, il cache en son sein des joyaux d'écriture (ce fut le cas avec celui-ci et avec Close-up de M. Quint, loin d'être décevant sur le rythme cependant) et des fausses pistes capables de berner le lecteur innocent que je suis.
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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Un huis-clos noir et poisseux comme Pelot sait si bien en trousser. Un vaudeville glauque et pas fait pour faire rire où les quatre personnages centraux n'inspirent guère la confiance et où l'on a envie de savoir qui va doubler qui. Ca ne peut que mal se finir, tout ça, et c'est ce que veut Pelot...
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critiques presse (2)
Actualitte
31 août 2012
Si la puissance des dialogues offre au roman une teneur toute théâtrale, ce livre est assez déconcertant dans l'ensemble. L'intrigue se déroule lentement, comme si la chaleur rendait tout mouvement difficile et au fil des pages, le lecteur perd peu à peu son entrain.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Actualitte
29 août 2012
Si la puissance des dialogues offre au roman une teneur toute théâtrale, ce livre est assez déconcertant dans l'ensemble.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il advint que Mitidjène carrément se retrouva à deux doigts de mettre son poing dans la gueule d'un cornichon tombé de son bocal et désireux, brandissant le tube de rouge à lèvres de sa copine, que Veline lui signe un autographe sur le ventre. La copine du cornichon, encore plus vinaigrée que lui, devint excessivement aigre quand la garde rapprochée entreprit de virer son guignol. Tout avait fini dans les cris, victoire à Mitidjène, qui pour gueuler ne craignait personne, et les deux condiments s'étaient fait virer. (p.136/137)
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- C'est pas parce qu'on lit L'Auto-Journal qu'on est plus con qu'un autre, ceci dit, estima Dustin [...]
- Certainement, dit Stany. [...] Étant tout de même entendu que, dans le cas de ce garçon, Mado n'a pas tort. vous lui dites Toulouse-Lautrec, il vous répond Paris-Dakar. (p.77)
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"C'est pas parce qu'on lit l'auto-journal qu'on est plus con qu'un autre, ceci dit, estima Dustin ..
Certainement, dit Stany, toujours le dos tourné, bougeant les doigts de ses mains croisées. C'est une formule facile. N'en prenez pas ombrage. Etant tout de même entendu que, dans le cas de ce garçon, Mado n'a pas tort. Vous lui dites Toulouse-Lautrec, il vous répond Paris-Dakar".
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Les beaux rêves,c'est les yeux grands ouverts qu'ils se fabriquent.
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Ma foi, Nell, vois-tu, c'est exactement comme pour la mayonnaise sans vinaigre:il y a belle lurette que je ne me fatigue plus à tourner autour de rien,dans cette maison qui se désagrège sur nos pauvres têtes dans l'attente de l'ultime claquement de porte.
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Vidéo de Pierre Pelot
Immense Pierre Pelot, avec plus de 200 livres en 53 ans d?écriture : littérature générale, science-fiction, policiers, romans noirs, récits fantastiques, BD, théâtre, contes, sagas... L'auteur était à Poirel le 7 octobre pour un entretien aux côtés de Françoise Rossinot autour de son dernier roman, "Braves gens du Purgatoire" (Éditions Héloïse d'Ormesson).
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