Je suis très surprise que ce livre ait fait partie de la sélection des meilleurs livres de l'année de la revue América.
C'est d'ailleurs pour cela que je l'avais choisi, mais c'est une grande déception.
Tout est ennuyeux, l'écriture, la façon dont est présenté le sujet...
L'histoire de cette famille recomposée aurait pu être forte et passionnante mais le récit est lourd, l'enchaînement des époques compliqué, l'analyse psychologique peu fouillée...
Bref, après 150 pages d'efforts j'ai décroché sans regrets!
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"Orange amère" veut être le livre de la famille, de la nostalgie, celui de nos vies simples, et aussi de nos drames intimes. Il aurait pu être cela (c'est bien ce qui est parfaitement résumé sur la quatrième de couverture), mais il ne l'est pas, car la tentative se solde par un échec.
Mal écrit, mal construit, il nous égare dans des détails sans importance, dans des retours en arrière imprécis, dans un scénario désordonné.
La première scène présente déjà une ambigüité qui met mal à l'aise: un baptême familial, avec ce que l'on en attend de joies simples, d'harmonie familiale. Mais nous sommes dans un milieu de flics, d'avocats, d'hommes d'ordre et de loi: chacun se voit non pas seulement comme l'ami, le voisin mais aussi le collègue. C'est la fête, mais il y a tout de même un pistolet dans la boîte à gants de la voiture. Et une jour de baptême, est-ce bien le moment d'embrasser en douce et dans un coin la femme de son collègue?
La famille va se diviser: divorces, couples reconstruits, arrivée d'intrus dans le clan. Les enfants connaissent-ils le nouveau conjoint de leur père ou de leur mère? Doivent-ils l'aimer? Savent-il encore qui sont leurs grands parents? Et ces demi-frères et demi-soeurs qui leur sont imposés, sont-ils leurs complices?
Un drame arrive. Le clan devrait être solidaire; mais l'éclatement familial déjà en cours, et l'éparpillement géographique de la famille ne pourront pas permettre la consolidation des liens. Une ou deux générations plus tard, quand les jeunes parents du début du livre seront devenus des octogénaires à la porte de la mort, on essaiera, à l'aide de souvenirs fragiles, de réaliser la synthèse, de trouver un sens à tout cela.
Cela aurait pu être l'histoire de la vie, et cela aurait pu être beau. Mais, du fait d'une construction romanesque ratée, l'échec est presque total: rien n'est plus beau que le lien simple qui nous rapproche des nôtres, mais encore faut-il savoir le décrire, et, ici, l'auteure, malgré des efforts bien visibles, est complètement passée à côté de son effet.
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Je n'ai vraiment pas accroché à ce roman.
Je le trouve trop décousu.
L'écriture n'est pas assez fluide.
Cela manque de rythme à mon goût.
Pourtant le thème de l'histoire est intéressant mais ça part dans tous les sens.
Il manque vraiment des liens entre les différentes parties.
C'est trop confus pour moi.
Dommage
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Pour échapper, le temps d'un dimanche, à sa propre famille, Albert s'incruste au baptême de Franny, la fille d'un vague collègue, et succombe à la beauté renversante de Beverly, qui n'est autre que la mère de Franny. Quelques années plus tard, Albert et Beverly se marient. Chaque été, leurs enfants se retrouvent tous chez eux, en Virginie. Mais un drame fait vriller cette famille recomposé.
Moi qui, d'habitude, suis adepte des drames familiaux, sur ce livre, je n'ai pas du tout était embarqué par l'histoire. Enfin, plus, pas embarqué par le style, que par l'histoire en elle-même. Je ne met pas en cause le talent de l'auteure, il y a un truc, dans son écriture, mais j'ai trouvé que ça manquait de piquant, et il y a même des chapitres oú je me suis carrement ennuyé 😟.
Malgré quelques moments triste, je n'ai pas vraiment ressenti d'émotions pour les personnages.
Un peu déçue de ma lecture.
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aussitôt refermé, aussitôt oublié.
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