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3,55

sur 1961 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En refermant le livre, j'ai repensé à la phrase que Panayotis avait mise sur Instagram lorsqu'il avait reçu les épreuves non corrigées et que le livre s'apprêtait à être publié quelques semaines plus tard « il ne sera plus à moi ». Et effectivement, j'ai pensé à cette autobiographie, dont certains fragments me resteront et qui se distilleront et infuseront de manière plus ou moins prononcée en chacun des lecteurs.lectrices.

Pour ma part, j'en garde un souvenir mitigé.

Des points positifs, il y en a. Déjà, quel courage, se mettre à nu, se livrer, faire don d'une partie de soi, de ses souvenirs. C'est un récit qu'on parcourt d'une traite, le souffle un peu coupé. J'ai commencé à lire et n'ai pas pu m'arrêter avant d'avoir terminé. Il est simple à la lecture. Il est touchant. Il est drôle aussi parfois, même si les sujets abordés ne le sont pas. Il a quelque chose de brut, de spontané qui émeut profondément. Sa plume sincère, parfois vulgaire même, donne le vertige. Il écrit comme il pense.

Toutefois, je n'ai pas été conquise. Cette spontanéité lui donne des allures de journal intime, avec lequel j'ai toujours eu du mal. Je ne dis pas que ce n'est pas intéressant, au contraire, ni même que je n'ai pas apprécié. Mais je ressens toujours un certain malaise à être placée dans cette position de spectatrice, se délectant de ce voyeurisme. En plus de cela, ce côté spontané, ces pensées intimes couchées sur un papier ne rendent pas les propos soignés. J'ai souligné certaines phrases que j'ai aimées, qui m'ont parlées mais je ne peux pas dire qu'il s'agisse d'une belle oeuvre littéraire. Sans doute n'était-ce pas le but mais je n'ai pu m'empêcher de me demander, si ce manuscrit n'avait pas été écrit par Panayotis Pascot, aurait-il été publié ? L'aurais-je lu ?

Je comprends Payanotis Pascot quand il dit que ce livre a été douloureux à pondre. Il y aborde l'acceptation de son homosexualité, la santé mentale sous le prisme de sa dépression et surtout sa relation avec son père. Ces sujets me parlent indéniablement et sa manière de les traiter, aussi tranchante que lucide, m'a profondément émue. Ses combats intérieurs, sa vulnérabilité et sensibilité sont extrêmement bien décrits. On ressent beaucoup de tendresse et de compassion pour ce jeune homme extrêmement mature et authentique.

In fine, je referme le livre en ne sachant pas vraiment quel était le but recherché par son auteur, s'il devait y en avoir un, mais avec l'espoir sincère qu'il lui aura permis d'expier.
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Le jour où son père lui apprend qu'il va mourir bientôt, Panayotis Pascot, jeune chroniqueur et humoriste, décide de se mettre à écrire. Il est temps pour lui de tout déballer, de se vider, de cracher ces mots qu'il retient en lui depuis trop longtemps. Il écrit alors sur les relations compliquées qu'il entretient avec ce père justement, sur la très difficile acceptation de son homosexualité et sur la profonde dépression qu'il a traversée.

Dans « La prochaine fois que tu mordras la poussière », Panayotis Pascot partage avec son lecteur un récit très personnel, voire impudique. Dans ses confessions intimes, le jeune homme de 25 ans déballe sa toute jeune vie, un peu en vrac, de manière urgente et tranchante. le point d'origine de ce récit, c'est donc son père. Un père taiseux et dominant, à la vision ancienne de ce que doit être un homme : ne pas pleurer, ne pas montrer ses faiblesses.
Une masculinité toxique mal vécue par un Panayotis enfant, très sensible, qui a peur que ses parents meurent la nuit et qui plus tard, adolescent, mettra très longtemps à comprendre qu'il aime les hommes. Car non, chez lui, un homme aime une femme, un point c'est tout. C'est ensuite la culpabilité et la honte qui domineront ses relations sentimentales et sexuelles.
Comme tous les hyper sensibles, Panayotis Pascot a beaucoup de mal à exprimer ses émotions et à s'ouvrir aux autres. Et la dépression « mélancolique », comme dit son médecin, est là. Longue, usante, minante, paranoïaque, insidieuse, dangereuse. Mortelle.

C'est un texte plein de souffrance et de non-dits mais aussi un témoignage touchant, poétique, drôle sur la vie de ce jeune chroniqueur qui en fin de compte, pourrait ressembler à celles de beaucoup d'autres jeunes adultes. Car à travers ce récit hautement intime se dévoile aussi le portrait d'une génération mal dans sa peau. Relations avec les parents, sexualité, dépression... ça, malheureusement, ce n'est pas nouveau, c'est universel aujourd'hui.

Enfin, un mot sur le style, décousu certes, mais qui nous offre de beaux moments d ‘émotion comme cette façon d'appeler ses compagnons « Le Bonheur » ou « La vie ». Cela permet tout de suite de cerner ce jeune homme qui, à travers ses compagnons, entrevoit justement un bonheur ou une vie qu'il aimerait atteindre.

Le lecteur adhérera ou pas à ce récit cathartique. On peut rester spectateur ou être touché, difficile à dire. Pour ma part, Panayotis Pascot m'a touchée par son courage de se mettre ainsi à nu et de dévoiler toute sa fragilité.
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Ça y est, j'ai enfin succombé à la déferlante “Panayotis Pascot”! Classé au hit des ventes depuis plusieurs semaines, ce jeune chroniqueur et humoriste, dont j'ignorais tout jusqu'alors, a fini par attiser ma curiosité… Alors, verdict?

Et bien, je dois dire que pour un premier roman, récit devrais je dire, la lecture s'est avérée plutôt agréable. Panayotis Pascot nous ouvre les portes de son intimité, de ses angoisses, de ses réflexions. de son coming-out difficile à assumer à ses yeux (plus qu'à ceux des autres d'ailleurs), à sa relation compliquée au père, en passant par ses phases de dépression sévère, le jeune homme se livre et se dévoile avec une sincérité désarmante. le ton est juste, agréable, presque amical. L'écriture est directe, familière, un peu trop peut-être, mais ça contribue à rendre le personnage sympathique et attachant en créant une impression de proximité.

On sent chez l'auteur l'urgence d'écrire, de se délester d'un fardeau. L'écriture comme exutoire, comme thérapie. Je ne suis pas toujours très fan de ces textes trop personnels, qui ont un côté voyeuriste et qui, bien souvent, lavent leur linge sale en public, ne livrant bien entendu le témoignage que d'une seule voix... Néanmoins, Panayotis Pascot fait preuve de suffisamment d'humour et d'autodérision pour rendre le tout agréable et intéressant sans être dérangeant. Ce n'est peut-être pas le roman de l'année à mes yeux, mais ça reste tout de même un bon moment de lecture et un instant d'introspection réussi!
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Les nombreux éloges de lecteurs sur ce livre ont attiré mon attention, de même qu'une interview de l'auteur.

Dans ce livre témoignage, qui prend parfois la forme d'un journal intime, l'auteur se met à nu. Thérapie diront certains avec une forme de mépris. Et alors ? Panayotis Pascot ne serait ni le premier ni le dernier. Parce que parfois (souvent) il fait passer par l'écriture pour se libérer, et que pour certains, le partage fait partie du chemin parce que s'aider c'est aussi parfois aider les autres.

Quand j'entends parler du malaise de la jeunesse en cette année 2024, je me dis qu'ils sont certainement nombreux ceux (et celles) qui se retrouvent dans l'histoire de Panayotis Pascot, dans cette quête de soi-même qu'est le fleuve pas tranquille qui mène vers l'âge adulte, et bienheureux ceux et celles pour qui tout s'est bien passé. Mais sont-ils si nombreux ?

La relation au père est au coeur de ce récit écrit sur trois ans. Un père qui se meurt, un père qui n'a jamais su montrer ses émotions, un père qui a bloqué la capacité de son fils à ressentir et exprimer ce qui passe en lui au point qu'il se sent vide de tout, à côté de tout, incapable de se sentir bien, d'être naturel, d'être tout simplement. C'est alors la dépression, les idées noires, les redressements et les rechutes, malgré les succès médiatiques et professionnels.

L'écriture est sincère, impudique, libre, maladroite, sensible. Il y a de la tendresse vis-à-vis de certaines personnes qui ont rempli la vie de l'auteur, y compris pour ce père avec lequel la relation est si difficile. Il y a aussi de la colère rentrée, de la frustration, du désir et de l'envie. Il y a les maladresses de la jeunesse, le manque d'estime de soi. Il y a les doutes et la douleur dans la découverte de la sexualité, de l'homosexualité, du rapport aux autres. Il y a la dépression, la chute, la répétition, la difficulté à mettre des mots sur ce qui lui arrive. Il y a la lumière et la vie qui l'emporte. Et c'est beau parce cela sonne juste et sincère !

Je ne connaissais pas cet artiste, me souviens vaguement de l'avoir vu dans une émission que j'aimais bien à ses débuts sur Canal. Je découvre sa vie, son parcours douloureux. Et je pense au malaise des jeunes, à celui qui a traversé le passage à l'âge adulte de mon fils. Je ne comprends pas tout, mais dans les mots de l'auteur passe une émotion forte et sincère.

Un premier livre imparfait mais qui sonne si juste, et que j'ai lu en une soirée.
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Ses pensées suicidaires, la dépression, son rapport à la vie. A la mort. A la famille. Sa sexualité, ses peurs, ses excès. Panayotis Pascot se livre et nous raconte tout. Toutes ces choses que l'on pense en secret, seul.
C'est parfois un peu fouillis. Foutraque. C'est toujours juste, sincère. Souvent triste.

Pour quelqu'un qui se met des barrières et a des difficultés à être touché, "pénétré" par les choses, il effectue une auto-analyse détaillée de ses sentiments, ses émotions. Il intellectualise beaucoup ses pensées. Parfois trop ?

Jeune homme paranoïaque, dépressif, toxique par moment. Attachant, blessé, humain. le fil rouge du récit est sa relation avec son père, douce-amère, pleine d'amour et de non dits. Touchante.

J'ai accroché de la première à la dernière ligne à cette histoire de vie sans filtre, si joliment écrite.
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Un livre comme un exutoire

J'ai visionné et aimé son dernier spectacle, drôle - évidemment - et surtout touchant, Panayotis Pascot s'y livre sans fard en y parlant de son père, modèle viril maître de ses émotions, et de sa vie amoureuse ; nous laissant sur un presque coming-out.
Le livre étant une sorte de continuité - plus sombre - du show, je me suis donc laissée tentée, sans compter certains thèmes qui faisaient écho en moi.

Dans La prochaine fois que tu mordras la poussière Panayotis vide son sac, sans ménagement, avec ses mots - crus et impudiques -, il parle du fossé entre son père mourant et lui, et aussi, d'une lutte interne épuisante incluant son homosexualité, sa dépression, son mode de fuite permanent et son incapacité à faire corps avec la vie ; il y a comme une urgence à tout mettre sur table, en nous balançant tout ce qui le ronge depuis trop longtemps.

L'écriture est cash, un flux de pensées maîtrisées qu'il nous bombarde ; c'est éreintant à lire, mais justement on ne peut s'arrêter de tourner les pages. On a envie de l'écouter, même s'il est dur de reprendre notre respiration pour assimiler. C'est peut-être le point faible du livre.

Pour autant, il y a une authenticité indéniable, une proximité qui permet de nous mettre dans les baskets de Panayotis Pascot. Même si le style peut déplaire, ce qu'il nous confie est bouleversant, on décode aussi beaucoup, la brutalité des mots n'est pas juste un effet, elle est le miroir sarcastique de l'impact du père, une réponse à l'injonction à être viril.

« Baiser une bonne meuf », masculinité, pénétrer, gérer ses émotions, être encore un peu hétéro, être un « vrai » homme… c'est être celui qu'il suppose devoir être face au rude modèle masculin qui ne laisse pas place à l'expression des sentiments.

Je ne suis pas ressortie apaisée de cette lecture introspective, Panayotis n'est pas là pour nous divertir cette fois, mais pour courageusement sortir ce qui est resté trop longtemps enfoui en le dévoilant publiquement.

On comprend ce besoin ; même si le malaise est limite par moment, il est parfois nécessaire de dire vraiment les choses, et de les lire.

Espérons que cela lui a fait du bien.




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Avec ce premier texte, l'auteur, par ailleurs chroniqueur et humoriste, fait le pari de nous livrer un récit autobiographique alors même qu'il n'a que 25 ans.

Il apprend que son père gravement malade risque de mourir rapidement et décide d'aller lui rendre visite afin, peut-être, de renouer avec lui. Leur relation n'a pas toujours été simple, le père était sévère et taiseux, à l'ancienne, et le jeune garçon sensible qu'il était se sentait brimé.

Depuis sa maison d'enfance, Panayotis Pascot remonte le fil de sa vie et décortique tout, de sa langue acérée et ultra-contemporaine. C'est souvent touchant et il évoque avec beaucoup de sincérité son long chemin vers l'acceptation de son homosexualité et différents épisodes de dépression. C'est âpre et cru, rien ne nous est épargné mais l'humour affleure parfois malgré les thématiques difficiles.

J'ai aimé les pages dans lesquelles il évoque ses compagnons, qu'il appelle « le bonheur » et « la vie ». Elles sont pleine de simplicité et d'humilité et ça reste peut-être les passages les plus pudiques.

Je suis très vite entrée dans ce texte, découvert dans sa version audio, et la lecture de Gabriel Bismuth-Bienaimé m'a convaincue. On n'évite pas quelques répétitions, mais c'est le jeu du soliloque, de l'écriture cathartique pour dire dans l'urgence, à chaud.

Un jeune auteur prometteur à l'écriture ardente et poétique. J'ai hâte de le lire dans un un registre plus romanesque.
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Je suis un peu mitigée après la lecture de ce roman. J'ai adoré certains passages quand d'autres m'ont laissés complètement de marbre. Certaines thématiques sont plus parlantes pour moi et dans le fond, c'est normal. L'auteur partage sa vie et ses expériences sous la forme d'une autobiographie : la dépression, la sexualité, la place dans la famille et la relation avec le père en sont la clé de voûte. L'écriture est utilisée à des fins exutoires et aussi pour partager sa propre expérience avec d'autres personnes qui pourraient être aussi dans une période de questionnements et de doutes. J'ai eu quelques soucis pour suivre la trame de l'histoire qui fonctionne plus comme des épisodes de vie à la manière de sketchs. Les non-dits sont nombreux et ont pris une telle place dans sa vie, qu'il y a beaucoup d'obstacles à dépasser, à son rythme, afin de se trouver et de pouvoir être soi. Une belle découverte de l'artiste sous un autre oeil.
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Du rire aux larmes: la vie secrète de l'humoriste


Voici le récit autobiographique de Panayotis Pascot, comédien et humoriste aussi connu pour avoir été chroniqueur dans le Quotidien sur TMC. 


Dans un langage résolument terre-à-terre, il raconte comment il a essayé de se libérer de l'emprise de son père mourant, qui a été à la fois un modèle et une source de frustration pour lui. 


Il évoque aussi son parcours pour assumer son homosexualité, ses expériences amoureuses, ses doutes et ses peurs. Comme on grave le bois avec un canif, il décrit son mal-être, ses pensées paranoïaques, sa difficulté à trouver sa place dans le monde et à se projeter dans l'avenir. 


Pour ma part,


Panayotis Pascot, plaisant et charismatique à la télé ou sur scène: on connait. 


Panayotis Pascot, créatif et bosseur dans les coulisses: on reconnait. 


Mais ici, Panayotis nous réserve une impression inhabituelle, voire inédite. 


L'artiste de l'humour met bas les masques et se libère en révélant au grand jour les plus sombres épisodes de sa prometteuse existence: sa dépression, son coming-out et la relation avec son père.


L'oeuf ou la poule, lequel est apparu en premier? La dépression est une maladie aux origines pernicieuses et vagues mais peut-être un début de réponse: une infinité de non-dits, de sous-entendus, une admiration sans borne et une terreur caverneuse de décevoir le modèle paternel.


C'est parce qu'il craint le jugement de son père que Panayotis n'ose pas s'avouer gay. Ce déni l'enferme et l'entraine, de fil en aiguille, dans la spirale infernale de la dépression.


Un jour, heureusement bien entouré et après maintes anecdotes existentielles, Panayotis reçoit in fine le bon traitement. Et tout rentre dans l'ordre: il s'autorise enfin le bonheur avec son compagnon et se libère de la colère qu'il ressent envers son père. La boucle est bouclée.


Avec une plume immersive, des réflexions brusques et en cascade, tantôt lucides, tantôt névrosées,  l'artiste se laisse aller complètement et nous embarque dans les méandres d'un mal qui n'est malheureusement pas inconnu de tous: la dépression. Pas la déprime passagère mais la dépression sournoise et dévastatrice. 


Aujourd'hui guéri et en paix avec lui-même et son entourage, c'est avec tendresse et gravité que l'artiste revient en force et nous livre cette autobiographie qui est un portrait sans concession de lui-même, de ses amours et de sa famille.


+ À lire pour découvrir le vrai Panayotis Pascot: sincère, éprouvé mais libéré. Et pour témoigner objectivement d'un cas de; je cite;  "dépression mélancolique", "rumination morbide" et "mentisme obsédant".   

                                           

- S'abstenir si et seulement si vous n'avez pas la patience de décrypter ce qui se trame derrière le style diariste, égocentrique et défiant. 


https://www.aikadeliredelire.com/2023/10/lu-approuve-la-prochaine-fois-que-tu.html?m=1



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J'adorais Panayotis Pascot dans Quotidien, même si au premier abord je n'avais pas trop accroché à son style d'humour, le personnage qu'il incarnait m'avait finalement pris dans ses filets.

J'avais hâte de découvrir l'écrivain. Et la découverte fut intense puisqu'il se livre complément dans ce récit. Nous avons l'impression d'être dans sa tête, perdu dans ses pensées, ses idées noires, sa culpabilité, ses questionnements, ses ruminations.

Jamais je n'avais imaginé tout cela de lui et l'image de gai luron que j'en avais en a pris un coup. Mais quel courage de nous dévoiler son intimité de la sorte, de son homosexualité difficile à assumer, à sa (non) relation au père, en passant par sa dépression mélancolique et carabinée.

J'ai parfois eu du mal à m'y retrouver, comme si j'étais moi aussi embarquée dans le tourbillon de ses pensées obsessionnelles. Un récit brut et criant de vérité, une mise à nue totale et remarquable.
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