Heartstopper, tome 1 : Deux garçons. Une rencontre

Charlie, un collégien gay de Troisième, aime Ben qui le délaisse pour une fille. Mais Nick, un élève de Seconde adepte du rugby, semble, au grand étonnement de Charlie, s'intéresser à lui. ● Je vais aller à contre-courant de l'engouement quasi-généralisé pour cette bluette gay, dont j'avais dans un premier temps abandonné la lecture après l'extrait Kindle qui ne m'avait pas convaincu, mais que je me suis décidé à reprendre à cause des avis très élogieux qu'on trouve sur Babelio. ● Bien sûr, le roman graphique est agréable à lire, malgré des dessins simplistes (j'ai eu du mal, au début, à distinguer Nick de Ben). Les personnages sont tout mignons, tout choupinous… ● Il est aussi hyper-politiquement correct, c'est une belle leçon de tolérance et à cet égard on ne peut que penser qu'il constituera une lecture positive pour les collégiens et les lycéens prompts encore aujourd'hui à se moquer de et même à harceler leurs camarades gay. ● Mais que c'est lent et niais, que c'est vide et creux ! Les clichés politiquement corrects abondent, c'est une vraie soupe de poncifs ! Les personnages sont mous, n'ont pas de consistance, pas de milieu social (sauf celui qui fête son anniversaire). Les vrais problèmes ne sont jamais abordés, le harcèlement est presque passé sous silence, il a eu lieu lorsque Charlie était en Quatrième, ce qui permet de ne pas en parler. Tous ses camarades sont hyper à l'aise avec son homosexualité. ● Et les personnages secondaires ? La soeur est hyper gay-friendly, elle donne des conseils à son frère. Où sont les parents ? Curieusement aux abonnés absents. ● Bon, si ça peut améliorer la tolérance des ados, pourquoi pas, mais pour moi cela confirme que le succès, surtout dû à la série Netflix je suppose, n'est pas synonyme de qualité !

Je pense que je n'ai pas le regard qu'il faut sur ce livre. En même temps, je sors d'un John Green. J'ai hésité avant de poster parce que tout le monde à aimé et que c'est toujours un peu gênant d'être à contre-sens...

Première déception de l'année avec ce roman graphique tout juste acquis, (il en fallait une, vous allez me dire !) Heartstopper est une histoire d'ado hyper simpliste qui parle de la rencontre de Charly avec Nick ou comment tomber amoureux d'un mec qu'on croit être hétéro. Alors c'est une histoire touchante, bien évidemment, c'est tout mignon, y'a des petites scènes toutes douces et très choupinettes et les dessins sont en accord avec tout ça et....... c'est tout. C'est justement un peu trop mignon et facile.

Comment vous dire que chaque perso, chaque événement, chaque rebondissement jusqu'à la scène finale, ne sont que des redites déjà vues, lues, découvertes voilà longtemps ? Il n'y a absolument aucune originalité dans ce récit. C'est incroyablement vide et creux et tout est très convenu.

Bien sur, on a droit à tous les clichés du genre : Nick, le type qui fait du sport (du rugby, on est en Angleterre) rencontre Charly, le geek de service qui entretient une relation avec un mec qui se planque toujours dans son placard. Ils ne pouvaient pas être différents. Il fallait que ce soit un sportif et un geek...

Les dialogues sont formatés au possible, les persos secondaires sont soit invisibles, soient hyper stéréotypés, les obstacles mis sur leur route sont évidemment hyper attendus, et pendant toute ma lecture, je m'attendais à être surprise, ce qui n'a jamais été le cas.

Pour finir, je m'interroge quand même sur les raisons qui ont rendu ce bouquin aussi populaire. Ce n'est pas la qualité de son texte ou la manière dont est traité le sujet du coming-out... Ou alors si ? Ces clichés à la pelle, ces réflexions à deux balles, ces situations toute mimi-choupinous seraient le point fort du roman ?

Possible. Peut être que c'est ce que les ados attendent. Peut-être que mon regard n'est pas celui d'un jeune qui s'intéresserait au sujet ou aurait besoin d'être rassuré et que je ne fais pas preuve d'assez d'objectivité. Mais je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'on a beau s'adresser à des jeunes, le fond est aussi important que le reste. J'ai lu des albums jeunesse plus élaborés que cette histoire...

Dans le même genre, et si vous voulez vraiment découvrir quelque chose de sympa et vous faire plaisir avec un texte de qualité, je ne peux que vous recommander l'excellent "Barricades" de Charlotte Bousquet, "Le bleu est une couleur chaude" qu'on ne présente plus, "Le petit Lulu" de Barthes, "Fun home" d'Alison Bechdel et son récit autobiographique, ou encore dans un autre style plus tourné vers les adultes "En Italie il n'y a que des vrais hommes" de Luca de Santi.

"Quoi, tu n'as pas lu Heartstopper ?
-euh... non
-c'est trop bien
-ahhhh. bon, je m'y colle"

C'est chose faite (ou presque, je n'ai lu que les tomes un et deux. Quelque chose me dit que je ne feuilleterais que les suivants (adepte de la règle "tu piocheras ce que tu veux dans les livres") histoire de voir comment ça évolue.

Bon, disons que je n'avais pas compris qu'il s'agissait d'un roman graphique et que vu le format j'ai plutôt l'impression de lire un manga.
Ensuite, je veux bien croire que faire son coming out est compliqué, tout comme draguer quelqu'un. Mais honnêtement, à leur âge, j'étais tout aussi gênée de draguer le mec qui me plaisait. Alors, sortir avec lui et assumer, c'était impossible.

Il manque peut-être cette dimension universelle des premières amours, tout comme il manque (et c'est plus grave vu que c'est le thème du roman) une réflexion de fond sur la société vis-à-vis des homosexuels. Tout est manichéen.
Par ailleurs, j'avoue ne pas avoir été sensible au graphisme.
Enfin, j'ai le souvenir de mangas autrement plus sensibles sur cette question...

Bref, un échec pour moi, mais au moins, j'ai lu heartstopper !

Après les nombreux avis positifs que j'avais pu lire sur ce roman, je sors de ma lecture vraiment déçue.

J'ai trouvé l'histoire très banale, sans réelle surprise. On suit ici Charlie, un adolescent ouvertement gay, qui va progressivement se rapprocher d'un autre adolescent appelé Nick qui, lui, semble n'aimer que les filles. du moins, on comprend bien assez vite qu'en réalité Nick se cherche et que Charlie ne le laisse pas indifférent.

Alors oui, cette quête d'identité est très bien mise en place et j'ai trouvé la façon dont l'auteure la décrit très douce et mignonne. Mais malheureusement, le côté niais et trop attendu gâche toute cette douceur.

Bref, bien que ce roman soit un flop pour moi, mon petit frère de seize ans lui l'a beaucoup aimé 😊 Et je pense que justement ce qu'il faut retenir de ce roman, c'est toute la tolérance et la bienveillance qu'il cherche à transmettre 😊

Alice Oseman écrit à la fin de ce premier tome que selon elle, son histoire attire pour toutes sortes de raisons : "(...) la romance réaliste, la représentation LGBT+, le dessin, l'intrigue. Mais aussi que la plupart viennent lire Heartstopper parce que ça les réconforte." Il y a en effet une ambiance très “pleine de bons sentiments” qui se dégage de ce livre et de ces protagonistes charmants.

L'intrigue est très simple et ce n'est pas ici forcément un défaut parce qu'elle aborde une multiplicité de sujets avec naturel, sans concentrer l'histoire dessus et sans que ça en devienne lourd. Alice Oseman nous embarque sans donner de leçons ou créer quelque chose de peu réaliste. C'est un moment de simplicité et de joie qui met du baume au coeur (et on en a tous besoin pour le moment non ?)

J'ai cependant été beaucoup moins charmée par le côté graphique, que j'ai trouvé très pauvre. Il y a peu de décors, les personnages se ressemblent (l'autrice doit spécifier à chaque fois qui est qui) et c'est dommage parce que quand je lis un roman graphique, j'accorde une grand importance au visuel (déformation professionnelle).

En conclusion, une histoire que j'ai trouvé mignonne dans le fond (bien que je sois plus âgée que le public cible) mais dont je n'ai pas forcément aimé la mise en forme. le côté graphique aura eu raison de moi mais si cela ne vous rebute pas, n'hésitez pas à découvrir cette touchante histoire.

Charlie est un jeune homme, souvent raillé par les autres car ouvertement gay. Nick est quant à lui un jeune homme populaire dans le lycée. Rien ne prédestinait à ce qu'ils se rencontrent et fassent un bout de chemin ensemble.

Pourtant le hasard fait bien les choses et les deux garçons vont apprendre à se connaitre, à s'apprécier mais iront au-delà de l'amitié, comment arriver à passer au-dessus des préjugés, des regards des autres ?

Mon avis : c'est le premier roman graphique que je lis. Sous forme de courtes vignettes, il se lit rapidement et je dois dire que - à regret - je n'ai pas accroché malgré toutes les critiques élogieuses que j'ai pu lire sur cette saga.

J'ai voulu me faire mon propre avis sur ce livre que je voyais partout, tellement qu'il y a même la série sur Netflix. Pourtant j'ai pas accroché à l'histoire que je trouve un peu pauvre en suspense. Des le premier tome, l'histoire pourrait déjà s'arrêter là.
Le type de dessin n'est pas ce que j'aime.
Bref pas de suite pour moi.