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Suite aux injonctions de Maître Silvio, Arte se rend auprès de sa nouvelle cliente mystérieuse venue d'Espagne.
Loin d'être hostile (en dehors de sa dame de compagnie...) la gracieuse Dame Irene se dévoile très peu, ce qui complique la tâche pour Arte - tant pour sa mission que pour l'exécution du portrait.

Ce tome met en place les éléments annoncés en fin du tome précédent et qui nous avaient tant surpris.
Un épisode avec relativement peu de texte et la part belle est faite à des gros plans et plans rapprochés, donnant ainsi un aspect très cinématographique et "roman d'espionnage".
C'est certes original et donne un petit air de renouveau à la série, sans que ce soit passionnant pour autant. En ce qui me concerne j'étais déçue de ne plus voir ces scènes dans les studios d'artistes et les débats très "socio-politiques" d'époque.
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Arte rencontre enfin son future modèle, dame Irène, venue d'Espagne. Installée dans l'ancienne propriété d'Arte, celle-ci est plutôt sympathique, même si elle cache sa réelle identité.
En revanche, elle n'a que peu d'intérêt pour la peinture et Arte doit redoubler d'efforts pour l'éblouir.
Un brin de politique dans ce tome, ce qui amène une touche nouvelle … A suivre !
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On ne varie pas d'un iota, Kei Ohkubo tient le cap et continue à nous présenter le parcours d'Arte en tant qu'artiste avec cette fois une nouvelle commande qui va la pousser dans ses retranchements.

Arte a été embauchée pour peindre le portrait d'une noble qui vient d'arriver dans la ville et qui attise les curiosités. C'est donc plus son statut d'aristocrate que de peindre qui intéresse le commanditaire mais Arte compte bien tout faire pour tirer profit de cette situation et continuer à démontrer son talent.

J'ai trouvé intéressant de voir l'auteur de renouveler avec ce nouveau prisme. On a l'habitude de voir Arte peindre ou dessiner maintenant mais pas dans ces circonstances. Alors la voir face à une cliente qui s'en moque un peu et n'est pas sensible à son art, était une vraie gageure. J'ai beaucoup aimé voir la jeune artiste se remettre en question, énoncer le fait qu'il ne suffit pas de faire de beaux dessins pour que ce soit réussit, réfléchir à surmonter ce problème et se rendre compte d'une certaine évidence. C'était enrichissant et ça a permis à l'héroïne de grandir.

Sa relation avec Dame Irène est intéressante également. Celle-ci est très particulière, elle change de ceux qu'on a croisés jusqu'à présent. Joviale en surface, elle reste froide, réservée et lointaine à l'intérieur. du coup, c'est d'autant plus plaisant de la voir petit à petit s'ouvrir à Arte et lui faire confiance.

Cependant le revers de la médaille de ce choix scénaristique, c'est que la lecture de ce tome manque un peu d'allant. On est confronté à une héroïne qui peine dans son art. L'ambiance est moins lumineuse que d'habitude et les traits d'humour et de légèreté sont moins présents. Ça manque un peu. de plus, le grand mystère fait autour d'Irène est un brin ridicule tant on devine assez rapidement les grandes lignes. Je suis donc moins enthousiaste que lors des précédentes intrigues.

Avec ce nouveau tome, j'ai apprécié de voir Arte continuer à grandir en tant que femme et artiste en se posant les bonnes questions. Cependant, je n'ai pas vraiment accroché à la relation nouée entre Irène et elle, ni à l'intrigue autour de la commande de ce portrait. Cela m'a moins charmée que d'habitude.
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Un nouveau mystère relance l'intrigue. On découvre un nouveau personnage et on voit Arte en qualité d'aristocrate. Elle est toujours très persévérante dans ce qu'elle entreprend.

Les dessins sont superbes. Toujours beaucoup de détails. C'est un régal pour les yeux.
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Arte fait face à une nouvelle épreuve. Elle tente à tout prix de surprendre et faire apprécier ses oeuvres à cette mystérieuse et magnifique Dame Irène. Mais elle a du mal car cette dernière n'apprécie pas plus la peinture que cela. C'est un tome un peu plus lent et faisant remettre en question tout ce qu'elle aime faire. J'ai hâte de l'effet du moment wahou de son dernier portrait !
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Après un opus consacré aux personnages qui entourent Arte à Florence, Leo, Dacia, Angelo ou monsieur Ubertino, il était logique de voir Kei Ohkubo se recentrer sur son héroïne. Elle le fait de manière très intelligente : Arte sommée d'enquêter sur Irène finit par se révéler elle-même, nous dévoiler ses sentiments ou nous exposer son enfance comme elle ne l'a jamais fait. On assiste à un mélange de portrait et d'autoportrait, à une réflexion sur l'enquête policière qui se juxtapose à la volonté pour l'artiste de cerner son modèle. Quant à la façon dont la mangaka parvient à la fin du volume à revenir à Caterina, donc à l'épisode vénitien, sans que cela paraisse artificiel 🙂, cela montre qu'elle est en pleine maîtrise de son art. C'est toujours brillamment dessiné, avec un scénario qui n'est pas linéaire. On pourrait parler de renouvellement dans ce tome-ci mais on aurait pu tout aussi bien pu parler de renouvellement dans le tome précédent 😂. Tout comme son héroïne, Kei Ohkubo n'en fait qu'à sa tête, s'affranchit des règles du nekketsu et de tout autre canevas pour construire une oeuvre décidément bien au-dessus de tout cahier des charges, tant au niveau narratif qu'artistique. 🎨 Brillant.
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Arte est une femme de la noblesse qui a réussi à atteindre son rêve. Elle est devenue une portraitiste accomplie. Elle a une nouvelle mission et ce n'est pas pour son talent, mais plutôt pour son éducation. le Cardinal Monseigneur Silvio voudrait qu'elle récolte des informations sur son invité, Dame Irène. Arte la dessine. Elle essaie d'être sa confidente, mais tout ce qu'elle arrive à faire, c'est de parler d'elle. Cela la désespère, d'autant plus qu'elle n'est pas satisfaite de ses portraits. Arte soumet son travail à Dame Irène et finalement, aucun ne retient son attention. Ils sont tous beaux. Arte reste sans voix. Elle ne veut pas qu'il soit beau, elle veut qu'il touche son sujet. Qu'est-ce qu'elle a manqué ? A-t-elle perdu la main ? Son maître, Léo, sera-t-il l'aider ?

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Etre une femme aristocrate et artiste est un atout parfois et d'autre nom. Un homme de pouvoir va utiliser son statut pour faire de l'espionnage. Une position désagréable de notre héroïne que l'on sait fondamentalement gentille et bienveillante. D'autant plus qu'un homme doute de ces talents. Pourquoi en aurait-elle moins qu'eux? de toute façon, la seule personne à convaincre de sa vaillance et de son ingéniosité, c'est elle même. Kei Ohkubo nous montre une démarche créative complète qui va au-delà des règles classiques. Il faut suivre son coeur et l'inspiration viendra. Une nouvelle chose vient se rajouter avec l'aspect sentimental. Pour la première fois, Arte formalise de façon claire et limpide qu'elle est amoureuse de son maître, Léo. Jamais, cela na été montré de façon aussi directe. Surtout qu'un jeune garçon du même âge qu'elle est apparu précédemment. Arte va t'elle se rendre compte que son sentiment est tronqué et lié à son âge ainsi que sa situation? En tout cas la suite est prometteuse en rebondissements aussi bien sur le plan pictural qu'affectif.
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Alors que dans le tome 9 nous délaissions un peu Arte pour s'intéresser à d'autres personnages, je suis plus que ravie de la retrouver égale à elle-même, face à un nouveau personnage plus que mystérieux, mais aussi à une nouvelle problématique… et c'est peu de le dire… mais elle va sacrément se mettre la pression.

En effet, alors qu'elle doit honorer une commande pour une cliente très énigmatique, elle va devoir faire face à de nombreux questionnements sur sa façon de faire. Bref, Arte va bien se prendre la tête, être poussée dans ses retranchements et tout ça, en devant faire face à un certain détachement de sa cliente Iréne, et à l'animosité de sa « dame de compagnie » / protectrice.
Bref, tout ne sera pas tout rose dans ce tome un peu plus lent et calme, et si j'ai vraiment beaucoup apprécié ce pan de l'histoire, le mystère entourant cette fameuse cliente, lui, ne m'a pas totalement convaincue.

Ce tome reste malgré tout toujours aussi agréable, et j'ai plus que hâte de pouvoir me procurer la suite.
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Arte continue à porter à bouts de bras ce délicieux et exquis manga. C'est assez fou de voir cette sorte de résilience aussi, elle a tout donné pour être artiste. Elle est représentée sur la couverture avec « Dame Irène », celle dont elle est chargée de faire le portrait, mais où elle est gênée par la demande à part de Silvio.
Encore une fois, et en gardant sa gentillesse, elle fait passer son travail avant tout, le côté artiste, elle veut faire un portrait réussi mais également que la cliente soit comblée.
Une cliente belle, mystérieuse, cultivée, qu'on prend également plaisir à connaître, y compris son secret caché.

Arte n'a pas l'air d'en souffrir, pourtant cela ne doit pas forcément être facile de voir des étrangers dans celle qui a été sa maison, où elle conserve une partie de sa vie, et où elle connaît certains secrets de la maison.

Nous avons toujours les intermèdes de chapitre pour compléter nos histoires, connaissances des personnages.

Le manga commence avec une belle page couleur, une édition toujours aussi soignée, un objet livre qu'on a plaisir à tenir en main, et qui nous fait voyager.

Nous avons eu deux questionnements intéressants, celui d'avoir le besoin d'être seul par moment, qui rappelle aussi qu'on n'est pas toujours totalement libre de nos mouvements, qu'on a besoin de dépressurisé, et l'autre c'est celui de quoi a-t-on besoin pour réaliser un beau portrait ? Est-il nécessaire de connaître la personne derrière ?

Dame Irène et Arte ont des échanges savoureux, et Dame Irène a également eu un certain art de détourner l'attention sur Arte. Son métier, et sa relation avec les clients a quelque chose d'assez particulier. le tout implique qu'on peut également se poser la question des distances, des limites, de ce qui peut être dit ou non.

Cette série est toujours autant un régal tant le scénario que l'histoire. de la grande qualité
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