Pascale Navarro, journaliste et essayiste féministe, se remémore la vie de ses parents exilés et des pans de son enfance dans les effluves de la cuisine familiale, inspirée des pays du pourtour méditerranéen. Paëlla, soupe à l'ail, aubergines à l'escabèche, couscous, kémia, champignons aux escargots, poulet marengo, cornes de gazelle, salade d'oranges et pot-au-feu sont ici évoqués pour faire renaître les souvenirs enrobés de nostalgie. Les recettes ne sont pas dévoilées car ce sont plutôt les gestes et les réunions autour des plats concoctés qui comptent le plus.
L'ouvrage m'a semblé trop bref et sans profondeur. J'aurais aimé en savoir plus sur l'histoire de cette famille émigrée du Maroc vers la France en 1961 après la fin du Protectorat, et de nouveau partie vers le Québec en 1968, le séjour français s'avérant décevant sur bien des aspects sociaux.
À cet égard, je lirai
La classe de danse de
Pascale Navarro; peut-être en apprendrais-je un peu plus et découvrirai ce qui manquait à ce récit autobiographique?