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3,97

sur 4972 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Suite à la lecture de Ma sombre Vanessa (récemment chroniquée) qui m'avait intéressée de par l'analyse psychologique de ses personnages et la relation d'emprise existant entre un prédateur sexuel et sa jeune victime, j'ai enchaîné sur un classique : Lolita de Nabokov. En effet, dans le premier roman cité, il y est fait maintes fois référence et cela a donc attisé ma curiosité. Je n'en connaissais que sa réputation sulfureuse et je n'avais jusqu'alors ressenti aucune envie de le lire... Voilà qui est donc fait. Et mal m'en a pris.

Qui suis-je pour critiquer un classique ? Personne. Je donne un avis qui se base sur mon ressenti et je n'ai pas passé un bon moment littéraire. Prétendre le contraire serait du snobisme de ma part.
Je n'ai pas aimé le style de l'auteur que j'ai trouvé terriblement pompeux. Il est aussi très digressif et descriptif. Il réussit néanmoins la gageure de nous faire abominer Humbert Humbert le pédophile sans que jamais l'auteur n'entre dans quelque suggestion explicite. Les allusions à une érotisation de détails innocents suffisent à nous donner la nausée quant à cet immonde personnage qui tantôt reconnait ses crimes qui détruisent l'innocence de Lolita et tantôt se donnent les excuses d'un amoureux éperdu... d'une petite fille de 12 ans.
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Il m'en a fallu du temps pour en arriver à bout de ce « chef-d'oeuvre ». Je sors les guillemets parce que, outre la narration et le style de l'auteur, je n'ai pas été embarquée par ce roman.

Comme tout classique dont tout le monde parle, on s'attend comprendre pourquoi on en parle autant. Pour moi, j'ai été dérangée tout le long du roman. On parle bien de pédophilie et d'inceste. L'auteur nous livre une explication au début du pourquoi il en est arrivé là et une forme d'amour se forme entre Lolita et Humbert Humbert (c'est bien son nom). A vrai dire, à l'heure où j'écris ces lignes, j'ai lu le roman et vu le film avec Jeremy Irons et Mélanie Griffith. Je dois dire que le film traduit bien cet amour naissant. En revanche, le roman ne le montre que très peu, en tout cas, je ne l'ai pas ressenti comme tel. Dès le départ, j'ai senti comme une pression entre HH et Lolita.

Les pages suivantes sont très longues à lire. Il faut dire que l'auteur cherche à démontrer que Lolita le rend fou et Nabokov se perd en digression et autres considérations philosophiques qui n'ont peu leur place. Si bien que, j'ai été perdue par l'intérêt de cette histoire. L'auteur tente de nous repêcher en nous ressassant ses regrets sur ce qui s'est passé tel jour et on se demande bien quel impact cela pourra avoir par la suite. Si bien que la grande révélation de la fin n'a pas été une surprise pour ma part. J'avais hâte de terminer le livre.

En bref, une belle déception pour ce début d'année 2017. J'ai largement préféré le film même si pas mal de détails du livre n'étaient pas évoqués.
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Humbert Humbert, la quarantaine, est irrésistiblement attiré par les « nymphettes », ces fillettes âgées de 9 à 13 ans ; il éprouve donc des pensées malsaines, tout en ayant conscience de cette perversité. Il fait la connaissance de Lolita, 12 ans, et se marie avec sa mère pour se rapprocher de l'enfant. Cette dernière s'avère par la suite être ignoble, capricieuse, allumeuse et vraiment insupportable. Et pourtant, Humbert Humbert, fou amoureux qu'il est, cèdera à tous ses caprices, ils fuiront ensemble à travers les Etats-Unis et il lui offrira tout ce qu'elle souhaite…
Au fur et à mesure de la lecture, je me suis forcée à continuer pour voir où celle-ci me mènerait. Et je suis arrivée à la fin déçue, je n'y ai trouvé aucune morale, simplement des codes de plus en plus transgressés, comme l'inceste et d'autres crimes banalisés, le récit d'un malade mental et je comprends pourquoi cet ouvrage a fait l'objet de violentes critiques à l'époque. Certes, le style littéraire de l'auteur est incroyable, mais cela n'est pas suffisant ; l'histoire est beaucoup trop étrange, dérangeante à mon goût pour que je puisse l'apprécier à sa juste valeur.
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Bon divertissement mais rien de choquant à notre époque que ce roman.
Humbert Humbert émigre vers les Etats-Unis dans les années 40 et fait la connaissance de Lolita, une gamine d'environ douze ans dont il tombe sous le charme et réciproquement. Pour avoir la gamine continuellement en sa présence il devra épouser la mère qui décède d'un accident peu après. Suit alors pour le "couple", le père épris de Lolita, sa nymphette devenue sa fille un voyage de plusieurs années à travers différents états. Voyage de ville en ville, de motel en hotel dans des décors tellement bien décrits avec toujours la crainte de HH d'être poursuivi et attrappé par les instances judicières pour faits d'outrages aux moeurs. Nabokov s'est mis dans la peau d'un pédofile, décrivant les pulsions, les envies, les obsessions de celui-ci sans nullement chôquer le lecteur, les scènes de sexe n'étant pas présentes.
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Un morceau de littérature que je voulais lire de longue date. Je voulais me faire mon propre avis sur cette oeuvre si controversée et à l'impact si important dans la culture mainstream moderne.

Lolita est le nom donné au journal intime de Humbert Humbert, homme de 40 ans, relatant sa passion criminelle pour sa captive, Dolores Haze alias Lolita, 13 ans. Je ne vais pas passer par quatre chemins : Lolita est une oeuvre putride. le medium du journal intime force le lecteur à s'immiscer au milieu des pensées perverses du héros, d'une crudité à laquelle je n'étais pas prête. La première partie du roman se lit dans l'attente anxieuse du premier v*ol de Lolita, tandis que la seconde partie présente l'accaparation du corps de Lolita comme commodité sexu*lle bien pratique. La première partie du roman est particulièrement insoutenable car le narrateur (qui est donc Humbert Humbert) est si concupiscent que l'on en vient à se demander si Nabokov n'est pas lui-même le pervers ! Heureusement, la deuxième partie (en fait, dès la fin de la première partie) est si ignoble et répugnante qu'il est tout bonnement impossible de s'identifier au personnage principal, dont la narration des désirs repus ne dissimule en rien la souffrance physique et psychique de la fillette.

Lolita est une oeuvre terrible pour ce que ce roman relate, mais c'est aussi un livre d'une terrible de beauté. Je me souviendrai de la description de Lolita jouant au tennis, d'une acuité et d'une finesse saisissantes, des critiques de la société de consommation américaine d'une justesse frappante, et les descriptions de ses interactions méprisantes (qui ne manquent pas d'humour) avec Charlotte, la mère de Lolita. Lire Lolita, c'est accepter la cohabitation permanente de sentiments contradictoires, entre admiration et répugnance, la première allant au style, le deuxième à l'histoire et la psychologie du héros. Je suis contente d'avoir lu ce livre, mais âmes sensibles, s'abstenir !
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L'envie de lire Lolita, ce chef-d'oeuvre à la réputation sulfureuse, me titillait depuis un moment. C'est la lecture de Limonov d'Emmanuel Carrère qui me donne le déclic, l'auteur mentionne plusieurs fois Nabokov comme l'écrivain préféré de sa jeunesse.
Eh bien... j'ai été très déçue! Certes, le style est fluide et soutenu, ce qui est d'autant plus impressionnant quand on songe que Nabokov l'a écrit en anglais alors que sa langue maternelle était le russe. Mais malgré la qualité du récit, je me suis beaucoup ennuyée. On m'avait dit qu'il s'agissait d'un roman d'amour, d'autant plus difficile à accepter qu'il s'agissait de l'amour malade d'un adulte pour une enfant. Je n'y ai vu que le désir d'un pervers pour une pauvre jeune fille, sans respect de l'autre comme individu, plus proche d'une simple attirance physique qui tourne à l'obsession délirante. le narrateur oscille entre les discours pour se dédouaner et les moments où il admet sa maladie. Mais cela revient surtout à décrire, pendant des centaines de pages, son emprise sur Lolita, emprise qui ne semble même pas le satisfaire. Ce roman relève plus d'une description un peu molle et datée de l'Amérique des années 50 que du roman d'amour.
Bref, l'expérience pénible proposée par Nabokov consistant à entrer dans les pensées d'un pédocriminel à la plume lyrique m'a surtout beaucoup agacée, ce qui était peut être assez prévisible somme toute.
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Je n'ai pas du tout accroché à ce livre que je lis dans le cadre du challenge littéraire "Back to the Classics 2011" (http://aline1102.canalblog.com/archives/challenges_litteraires/index.html).
Le texte se perd dans des decriptions parfois très longues de choses peu intéressantes pour le récit. Et les personnages ne m'ont pas paru intéressants.
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Celui-ci est un assez mitigé, car autant le style de l'auteur est excellent autant l'intrigue m'a dérangée. Car comment ne pas être dérangée lorsque cet homme nous évoque tous ses fantasmes et stratagèmes pour séduire Lolita ? Comment ne pas être écoeurée lorsqu'il passe à l'acte ?

A cela s'ajoute un certain ennui lors de descriptions des états d'âme du narrateur, qui tente de se justifier auprès de son futur jury. Je sais que cela n'est pas génial, mais je vous avoue avoir lu en diagonale pour pouvoir en finir plus vite avec ce livre. Je n'ai pas aimé baigner dans cette ambiance malsaine et c'est pour cela que je l'ai fini au plus vite, afin de pouvoir passer à autre chose.

Heureusement il y a la plume de l'auteur, qui virevolte et se lit rapidement, ce qui m'a permis de finir rapidement le livre et d'en apprécier un peu la lecture. Car Nabokov est un grand écrivain sans nul doute, avec assez de talent pour nous faire croire à la réalité de l'histoire et assez de finesse pour laisser le lecteur dans un sentiment mitigé entre attraction et répulsion (merci Lystig pour la formulation c'est tout à fait ça).

En lisant les notes du livre, j'ai vu que cet ouvrage avait certes beaucoup choqué à l'époque, mais qu'il choque encore plus de nos jours, ce qui est assez rare pour être signalé.
Lien : http://arieste.wordpress.com..
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Bof, bof, bof! La littérature russe ne doit pas être à mon goût...
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Lolita. Passé au rang des classiques. Est devenu un nom commun qui a remplacé le mot "nymphette" à l'usage. Sujet dérangeant. A été refusé par de nombreux éditeurs et interdit dans plusieurs pays. Adapté au cinéma par Stanley Kubrick en 1962. Un monument de la littérature contemporaine.

"Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-lii-ta : le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois reprises, contre les dents. Lo. Lii. Ta.
le matin, elle était Lo, simplement Lo, avec son mètre quarante-six et son unique chaussette. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l'école. Elle était Dolorès sur les pointillés. Mais dans mes bras, elle était toujours Lolita."

L'histoire nous est contée par Humbert Humbert alors qu'il attend son procès. Ce texte est sa confession pour son amour incontrôlé pour les préadolescentes en général et d'une en particulier : Lolita. Lolita est la fille de sa logeuse, Charlotte Haze qu'il finit par épouser, dans le seul but de rester proche de Lolita. Charlotte décède subitement et Humbert se retrouve tuteur de la jeune fille. La descente aux enfers commence là.

"Je n'ai fait qu'obéir à la nature. Je suis le chien fidèle de la nature. Pourquoi alors ce sentiment d'horreur dont je ne puis me défaire ? Lui ai-je subtilisé sa fleur ? Sensibles dames du jury, je n'étais même pas son premier amant "

Comme le livre est écrit à la première personne, on est constamment dans la tête de Humbert. En plus, faut pas croire qu'il se censure : aucune de ses pensées ne nous est épargnée. C'est assez désagréable. Au début, il est dans la culpabilité. Il sait que ses pensées sont mauvaises, il essaie de lutter, de les contourner. On peut presque ressentir de l'empathie pour lui. Après sa rencontre avec Lolita, la lutte devient plus difficile. Et il finit par céder. Et vient le temps de la dissimulation. Toute l'énergie utilisée auparavant à lutter contre ses penchants est à présent tournée vers le besoin de contrôler les moindres faits et gestes de la jeune fille et que la vérité sur leur relation soit cachée aux yeux de tous. Là l'empathie devient limite impossible.

"Et, à moins de quinze centimètres de moi et de ma vie ardente, gisait la nébuleuse Lolita !"

Ce livre est excellemment écrit (bon sang, quand on sait que Nabokov est russe d'origine et qu'il a écrit ce livre en anglais, c'est impressionnant) et donne largement matière à analyser et réfléchir. Cependant, ma lecture fut laborieuse. J'ai mis trois semaines pour le lire, en ne lisant quasi que ça. Trop long, et puis il faut bien avouer que ce Humbert Humbert aime se complaire dans les détails lors de sa narration. J'ai eu l'impression que ça n'en finissait plus. Tout ce que je voulais c'était arriver au moment où il en viendrait à expliquer comment il s'est retrouvé en prison.

Je suis quand même contente de l'avoir lu mais j'ai plus une impression de devoir accompli qu'une satisfaction liée à un quelconque plaisir de lecture.

Lien : http://ledragongalactique.bl..
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