Une cabane perdue dans les forêts du Maine. C'est là que Walden est abandonné par son père. A partir de maintenant, le garçon va devoir se débrouiller pour survivre dans les bois. Avec pour seule richesse quelques boîtes de conserve, un livre de Thoreau et une carabine. A la fin de chaque journée, Walden note son âge sur une écorce de rondin. Douze ans, sept mois et quatre jours, au moment où commence son apprentissage pour le moins étrange…
Deux choses m'ont intriguée dans cette quatrième de couverture : comment vont être représentés les jours de solitude de l'enfant dans la forêt, mais surtout, pourquoi 7 jours de différence entre le titre et l'abandon de Walden ? Est-ce le nombre de jour qu'il va tenir avant de mourir ? Avant qu'un rebondissement arrive ? Autant vous le dire de suite, c'est un suspens très bien tenu jusqu'au 2/3, 3/4 du livre.
Car oui, quand Jack
Stephenson, le père de Walden, l'abandonne dans la forêt, il insiste bien sur cette donnée : « Jeudi de la semaine prochaine, tu auras
douze ans, sept mois et onze jours. Crois-moi, c'est important. Plus qu'important. » le jeune Walden va en conclure que c'est le moment où son père viendra le rechercher et c'est pour cela qu'il notera soigneusement son âge sur un rondin chaque jour passé dans la cabane au milieu de la forêt. Mais cette date ne représente pas que ça…
En réalité, ce récit ne conte pas que les mésaventures d'un jeune garçon abandonné par son père pour soi-disant devenir un homme (d'après Monsieur
Stephenson, c'est le meilleur moyen d'y arriver). Seulement, je ne peux absolument pas vous dire ce que recèle la deuxième partie du roman, qui nous mène vers un sacré rebondissement. Je vais donc devoir vous laisser mariner jusqu'à ce que vous le lisiez vous-même ! En attendant, je peux tenter, tant bien que mal, de vous donner mes impressions, sans dévoiler de spoil important sur la suite du récit.
Comme je l'ai déjà dit, ce roman m'avait déjà fait de l'oeil. C'est donc pleine d'enthousiasme que j'ai commencé ma lecture. Les premiers chapitres, avec l'abandon de Walden, et ses premières heures au fin fond du Maine, m'ont tout à fait convaincue. Puis, le temps passant, j'ai trouvé ça longuet. Je ne pensais pas que le récit allait nous mener vers la description des journées longues et ennuyeuses du jeune garçon, mais que très vite il se passerait des choses palpitantes. J'ai donc un peu déchanté par la suite pendant les quelques jours où il ne se passe rien de bien extraordinaires et où il arrive à s'en sortir très bien tout seul alors qu'il n'est franchement pas débrouillard. de plus, je n'ai pas réussi à m'identifier, car aucune des réactions du garçon ne ressemblait à ce que j'aurais personnellement fait.
Finalement, après un changement de point de vue des personnages et surtout l'explication de cette fameuse date fatidique des
douze ans, sept mois et onze jours, j'ai eu un regain d'intérêt. Je me suis dit qu'enfin le fond du récit prenait de l'intérêt et que c'était bien sympathique. Puis finalement, la fin un peu trop prévisible et gentillette a fini de me décevoir sur les dernières pages.
C'est donc pour moi un récit avec une trame franchement sympathique, avec des idées nouvelles, mais qui manquait de piquant et dont je ressors tout de même assez déçue. Cependant, je ne regrette pas de l'avoir lu, puisqu'il me faisait de l'oeil depuis un moment. Et surtout, contente d'avoir découvert l'univers de l'aîné de la fratrie Murail.
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