C'est un des plus saisissants témoignages du semblant de vie mené au ghetto puis dans les camps...
Stella va tout subir et tout supporter; même Auschwitz-Birkenau !
Dès le départ, c'est terrible : les gens s'effondrent dans les rues pendant les fusillades.
Son père va préférer ramasser les morts qu'entendre les gémissements des vivants dans les wagons.
Une des plus pénibles épreuves au camp est l'appel des prisonniers, de longues heures en station debout par tous les temps. Les latrines et leur puanteur où Stella verra des enfants se cacher au risque de se noyer dans les excréments afin de sauver leur vie.
Beaucoup succomberont au typhus pour avoir mangé quelques détritus... La terreur se lit sur chaque visage.
Des liens très forts uniront certaines prisonnières dans un même et seul but : la survie "de la petite Stella".
Elle n'avait que treize ans mais on lui en donnait dix-sept sur les papiers . Elle devait travailler évitant ainsi une mort certaine.
Sa maman veillera sur elle à chaque instant. Elle l'empêchera de s'endormir durant l'appel et partagera sa ration alimentaire pour l'aider à tenir le coup.
Bien que dans le même camp, Stella n'apercevra que rarement son père et son frère, eux-même dans un état lamentable.
Une seule issue possible : travailler pour Schindler, cet industriel que l'on dit bon envers les Juifs...
Ce livre constitue "l'unique témoignage écrit d'une rescapée de la liste de Schindler."
On se doit tous de le lire pour ne jamais oublier qu' une telle barbarie a bien existé. N'oublier jamais la date du 8 mai 1945 : Capitulation de l'Allemagne et début de la libération des détenus dans les camps par les soviétiques.
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Un témoignage à lire absolument tant il nous fait revivre avec l'auteure les atrocités subis. Un devoir de mémoire et de transmission.
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Nous y sommes,c 'est la guerre. Autour de nous,il se passe des choses étranges. Mes parents ont décidé de quitter la ville. Je suis complètement désespérée à cause de Mania, mais aussi à cause de Pucki, que je n'ai pas le droit d'emmener avec nous. Mania n'a pas voulu fuir; elle m'a dit qu'elle prendrait le chien et qu'elle irait chez son frère, quelque part du côté de Rakowice.