Lu davantage par curiosité de connaître la fin que par réelle envie de retourner vers ce récit, le constat à la fin de cette lecture n'est pas réjouissant.
Bien sûr, l'originalité du graphisme reprenant les codes des estampes et non ceux du manga est un élément de l'intérêt de cet ouvrage , mais cela ne peut pas compenser le scénario qui s'essouffle et tourne en rond.
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Pratiquement 6 ans après, le deuxième tome en mains, je me régale à nouveau des belles illustrations à l'image des estampes japonaises, nous racontant une belle histoire d'un voleur épris de prouesse, d'une fille de gouverneur rêvant de liberté, et de personnages tels que le gouverneur ou le financier briguant le pouvoir. Une histoire à la Robin des bois empreinte de poésie et d'une belle prouesse : celle de faire parler les estampes. le noir et blanc ne me semblent plus aussi gênant, mais renforcent les contrastes et les symboliques. Nous avons l'impression de rentrer dans un rêve, une histoire dans un monde parallèle plein de douceur et d'aventures fantastiques. Lorsqu'on se fatigue des romans et autres livres réalisés sur le même modèle, ces livres sont une belle bouffée d'air frais.
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(Cette critique contient des spoilers)
Donc j'étais là, encore un peu déprimée par ma lecture de Saga, et je me suis dit que j'allais enchaîner sur le Voleur d'estampes.
Mais le Tengu était là, tapis dans l'ombre. Décidé à ne pas épargner ceux qui ignorent les présages, ceux qui négligent l'être aimé, ceux qui se laissent emporter par leur avidité ou leur orgueil.
Finalement, ce diptyque n'est pas seulement un conte de fées onirique et suranné. Comme tous les contes, il propose aussi une morale.
Terrible et sans concessions.
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Suite de magnifique premier tome le voleur d'estampe : l'envol du Tengu.
Le voleur est maintenant très expérimenté et prend moins de plaisir, il vit une aventure avec la princesse qui ne l'a pas dénoncé. Il lui faut donc un challenge pour le faire frissonner de nouveau : ce sera le vol du plus grand bouddha du Japon, dans le temple des songes. Maie le colonel est à ses trousses et pour épouser la princesse promise par le gouverneur, il devrait capturer le voleur.
Un deuxième tome plus onirique encore que le précédent, mais toujours aussi sublime.
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Création atypique mariant l’art de l’estampe et le numérique, ce manga remarquable de Camille Moulin-Dupré raconte une romance impossible dans un Japon traditionnel.
Lire la critique sur le site : LaCroix
A la croisée des chemins entre manga et recueil d’estampes, ce second volume reprend les mêmes principes graphiques que le premier, avec ce même souci du détail et ce même jeu de collages « intertextuels ».
Lire la critique sur le site : LeMonde
Joliment illustré, Le voleur d'estampes offre un moment de lecture des plus agréables. À découvrir.
Lire la critique sur le site : BDGest
J'ai fait entreprendre la rénovation du temple. Contemplez l'ouvrage... Désormais se dresse une pagode à cinq étages. Une lanterne géante logée dans la nouvelle porte. Enfin le clou du spectacle, le pavillon principal où trône le Dainichi Nyorai ! Le plus grand Bouddha que le pays ait jamais connu. Celui qui anime et contient le monde.
LE VOLEUR D'ESTAMPES / fabrication : le marché